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L’Argentine mate l’Italie

Eric Maggiori
L’Argentine mate l’Italie

Au Stadio Olimpico de Rome, l'Argentine a battu l'Italie, 2-1. Victoire méritée pour des Argentins patrons pendant 75 minutes, et buteurs par Higuaín et Banega. Une pépite de Lorenzo Insigne a relancé les ambitions italiennes en fin de rencontre.

Italie – Argentine 1-2 Buts : Insigne 75′ / Higuaín 19′, Banega 48′

Lorenzo Insigne n’a pas suffi. Le petit diable napolitain, après son entrée en jeu en début de seconde période, a littéralement changé le visage d’une partie que l’Argentine avait, jusqu’ici, dominé de la tête et des épaules. Et puis, un coup de génie, une frappe dans la lucarne, et voilà la Nazionale qui reprend vie. Mais il est trop tard. Les derniers efforts sont vains : l’Argentine s’impose 2-1 au Stadio olimpico et, que ce soit clair, le résultat est loin d’être volé. Car, avant cette 75e minute où l’espoir est réapparu, l’Italie avait réalisé un match proche de la nullité. Le score à ce moment là du match ? 2-0 pour l’Argentine. Bien plié, propre, précis. Et mérité. Les Argentins ont claqué deux buts à des moments stratégiques. Au milieu de la première période, et dès l’entame de la seconde, histoire de couper les jambes à l’adversaire. Des jambes, de toute façon, les Italiens n’en ont pas eu beaucoup, dans cette rencontre. Trop lents, trop empruntés, les joueurs de Cesare Prandelli n’ont été que les cousins (très) éloignés de ceux qui ont terminé troisièmes de la dernière Coupe des confédérations.

Alors, certes, il n’y avait ni Balotelli, ni Pirlo. Mais cette excuse n’aurait été vraiment acceptable que si, en face, l’Argentine n’avait pas joué sans Messi et Agüero, ses deux meilleurs éléments. Certes, encore, l’Italie de Prandelli n’a jamais été grandiose lors des matchs amicaux. Depuis son intronisation sur le banc azzurro, le sélectionneur n’a remporté que 4 des 17 matchs amicaux qu’il a disputés, contre 8 défaites. Ce qui ne l’a pas empêché, derrière, d’aller en finale de l’Euro. Mais bon. Quand même. La différence avec l’Argentine, ce soir, a été flagrante. Les Argentins ont inscrit deux buts avec une facilité déconcertante, tant dans la construction des actions que dans la (pauvre) opposition de la défense italienne. Ils auraient pu en mettre au moins trois autres mais sont tombés face à un Federico Marchetti déjà bouillant en ce mois d’août. Derrière, ils n’ont quasiment couru aucun risque, hormis lors de la fin de partie, après les entrées de jeu de Diamanti (coup franc sur la barre) et Insigne, qui ont donné du peps à la Squadra. Bref, dans quelques semaines, l’Italie jouera une bonne partie de sa qualification au Mondial 2014 contre la Bulgarie. Il faudra montrer autre chose. Car un match d’une telle importance ne pourra pas seulement se jouer lors du dernier quart d’heure.

Higuaín tout puissant

L’Italie a perdu, certes, mais les supporters napolitains, ce soir, ont la banane. Car ils ont vu Gonzalo Higuaín. L’attaquant, arrivé cet été à Naples, a été le grand bonhomme de la première période. Le mec a été dans tous les bons coups, et a pesé sur la défense italienne (orpheline de Barzagli) pendant 45 minutes. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si c’est lui qui ouvre le score peu avant la 20e minute, d’une frappe puissante, des suites d’un ballon perdu bêtement devant sa surface par De Rossi (excellent tout au long de la mi-temps, à part sur cette bévue). Avec un milieu de terrain robuste, l’Argentine éteint totalement les velléités de la Squadra, qui n’existe finalement que sur l’aile droite, où Maggio et Candreva (le meilleur des siens en première période) tentent d’envoyer des bons ballons au centre. Pour personne. L’Argentine, avec un trio d’attaque 100% Serie A Lamela-Palacio-Higuaín, a quant à elle l’occasion, au moins par deux fois, de doubler la mise, mais Palacio et Di María gracient Buffon. En face, l’Italie subit lourdement l’absence de Balotelli, car aucun joueur ne semble en mesure de bouger la défense argentine. Osvaldo, sifflé en début de rencontre par le Stadio olimpico, a tout simplement été fantomatique. L’Italie a toutefois mieux terminé sa mi-temps qu’elle ne l’a commencé, avec notamment une demi-occasion pour Marchisio, incapable de reprendre de volée un centre de Candreva.

Insigne ranime la flamme, Marchetti la maintient en vie

La seconde période est une photocopie de la première. Sauf que l’Argentine marque encore plus tôt. Il ne faut cette fois-ci que 3 minutes à la formation de Sabella pour faire sauter une seconde fois le verrou italien. Classique action de contre-attaque : Banega, entré en jeu à la pause, reçoit le ballon à l’entrée de la surface et transperce Buffon, qui n’a toujours pas réalisé la moindre parade. À 2-0, l’Italie perd courage, et les 41 000 spectateurs du Stadio olimpico n’y croient plus non plus. Le match tombe dans un faux rythme, ce qui agace passablement Cesare Prandelli, qui décide de tout changer. Diamanti, Cerci et Marchetti entrent en jeu. Le portier de la Lazio se signale immédiatement par une parade réflexe face à Higuaín, évitant ainsi le but qui aurait définitivement tué la rencontre. L’entrée de Diamanti fait beaucoup de bien. Le joueur de Bologne aime dialoguer avec Insigne, et cela se ressent. Première sonnette d’alarme : un coup franc magistral dévié sur sa barre par Andujar.

Et puis, à la 75e, le chef-d’œuvre. Insigne, servi par Osvaldo, enroule une merveille de frappe dans la lucarne opposée. Un but à la Del Piero. L’Italie se ranime et le stade aussi. Insigne fait chavirer le public à chaque fois qu’il touche le ballon et qu’il accélère. La Squadra campe dans la moitié de terrain argentine, mais la défense sud-américaine ne flanche pas. Paradoxalement, les deux occasions les plus franches de cette fin de rencontre, malgré le forcing italien, seront argentines. La première est pour Di María, qui élimine deux joueurs avant de buter sur Marchetti. La seconde est un véritable miracle du gardien laziale, qui dévie avec la main opposée un missile à bout portant de Maxi Rodríguez. On en reste à 2-1. Score juste, et quelques enseignements à tirer de cette rencontre qui, sans nul doute, a dû ravir le Pape Francesco.

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Eric Maggiori

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