L’arbitrage vu par Bordeaux
On connaissait Laurent Blanc, placide, et peu enclin à commenter les décisions arbitrales. Avec Jean Tigana, on a souvent l’impression que sur le banc de touche bordelais, c’est l’inverse, comme face à Monaco, mardi. Pourtant, selon l’intéressé, il n’en est rien.
« La seule incohérence dans ce match-là, en dehors des fautes ou des hors-jeu sifflés ou non, c’est lorsque le joueur de Monaco a demandé le carton (sic), et que l’arbitre (Monsieur Lannoy, ndlr) ne lui a pas mis, a indiqué le technicien girondin. C’est tout ce que je peux lui reprocher. Pour le reste, on peut se tromper… »
Un discours digne, appuyé à sa façon. « Moi, je n’ai jamais contesté des choses comme ça, ni les expulsions de mes joueurs, a ajouté Tigana. Mais quand j’en vois un de Lens qui a fait pareil (Jemâa, en début de saison), et qu’il en a pris un deuxième, puis un rouge, là, je me demande pourquoi il ne l’a pas donné. On peut toujours interpréter, mais il faut m’expliquer pourquoi » .
Et les joueurs alors, dans tout ça ? « Les miens doivent se calmer, car ils se trompent assez souvent aussi, soit en ratant une passe, soit devant le but, a-t-il admis avec honnêteté. Par conséquent, il faut avoir la tolérance avec les arbitres, car ils peuvent se tromper aussi » .
La Commission d’éthique en prendra acte.
LB