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Kanté : «Le Pana, c’est le top niveau»

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Kanté : «Le Pana, c’est le top niveau»

Premier de cordée de la colonie française, Cédric Kanté vit l'arrivée des nouvelles recrues french touch du Panathinaïkos (Govou et Boumsong) avec un mélange de pudeur et de satisfaction. Interview fêta en direct d'un hôtel de Detroit, à l'heure de la sieste, et au lendemain d'une victoire 3-2 sur le champion d'Europe, l'Inter Milan.

Djibril Cissé et maintenant Govou et Boumsong. Qu’est-ce que cela vous fait de voir autant de Français arriver au Panathinaïkos ?

Je suis content, car sportivement ça va nous apporter quelque chose. J’ai pas signé en Grèce pour jouer avec des joueurs français. S’il y a des joueurs français de qualité qui viennent, effectivement c’est intéressant. Ils sont pas là depuis longtemps mais on s’entend très bien. Comme ça a été le cas avec Djibril que je ne connaissais pas l’année dernière et avec lequel je me suis tout de suite bien entendu. Si humainement on peut bien s’entendre et avoir des moments agréables, tant mieux. Mais je le répète, Boumsong et Sidney ont signé, c’est bien. Mais c’est bien parce qu’ils connaissent la Ligue des Champions et sont internationaux.

Pourquoi la Grèce est-elle la nouvelle destination à la mode des Français ?

Je ne sais pas si au départ, il y a eu une attirance spéciale. Dans le club du Panathinaïkos, il faut voir les conditions qu’on a. Il y a d’abord la perspective de jouer la Champions League. Pour en avoir discuté avec Sidney et Jean-Alain, ils m’ont confirmé qu’au niveau de l’infrastructure et de l’organisation, le Pana, c’est le top niveau européen. Il n’y a pas de club français avec un stade de 70 000 places. Ensuite, on a des joueurs champions du monde, des champions d’Europe 2004, des vainqueurs de la Champions League et des multi-champions de France. C’est du haut niveau. Ce qui fait la différence, c’est pas le championnat grec, mais l’entité de club en lui-même. Quand les joueurs considèrent ce que le Pana peut leur apporter, ils franchissent le pas.

Inversement, le championnat français représente-t-il un filon pour les clubs grecs ?

La France a une bonne image ici. Après dans le cas de Govou et Boumsong, il y a eu des opportunités, car il ne leur restait plus qu’un an de contrat. C’était des postes que le club recherchait. Il voulait des joueurs d’expérience pour jouer la Ligue des Champions. Ça fait qu’on se retrouve à quatre Français maintenant. Ça fait pas partie du Top 5 des championnats certes, mais chacun y trouve son compte.

« La France n’a pas à rougir niveau salaire »

Certes comme le souligne Mamadou Niang en parlant de Fenerbahçe, il y a un aspect financier à ne pas négliger, mais au final, n’y a-t-il pas un risque de se faire oublier ? On l’a vu avec Djibril Cissé qui a eu beaucoup de mal à se faire entendre auprès de Domenech alors qu’il cassait la baraque en Grèce…

Au contraire. S’il avait été à Sunderland, cela aurait été beaucoup plus compliqué pour lui. C’est à travers la coupe d’Europe qu’il a pu revenir sur le devant de la scène. Après, des joueurs comme Mamadou Niang, Djibril Cissé ou Sidney Govou, ils avaient des fortes rémunérations avant. Je ne pense pas que c’est ça qui fasse la différence. L’Angleterre, Marseille ou Lyon n’ont pas à rougir au niveau des salaires. C’est un tout. Sidney sera par exemple surpris par l’engouement populaire et la pression du public au Pana.

Deuxième risque en Grèce, celui de ne pas être payé. Est-ce aussi le cas au Pana ?

Je ne peux pas trop me prononcer sur des clubs de moindre envergure car je ne les ai pas côtoyés. C’est sûr qu’un joueur qui arrive et qui n’est pas payé, c’est forcément plus compliqué. Nous, on a la chance d’être dans un des deux plus grands clubs, donc on a pas ce genre de problèmes.

Avant de venir, Sidney et Jean-Alain vous ont-ils appelé pour vous demander conseil ?

Oui. Plus à Djibril qu’à moi car Sidney l’a côtoyé en Equipe de France et Jean-Alain à Auxerre. Mais j’ai eu Jean-Alain avant qu’il signe. Il m’a demandé pas mal de renseignements sur la ville, sur le club, les écoles. Je les ai mis en contact avec une agence immobilière francophone qui m’avait aidé à l’époque. Maintenant, il faut qu’ils se mettent d’accord sur le Sud ou le Nord de la ville. Moi aussi, au moment où je signe, c’est pas quelque chose… Il n’y a pas beaucoup d’images de la Grèce, donc je suis parti à l’aventure. Un an après, avec le recul, c’est plus qu’un bon choix.

Comment se passe leur intégration ?

Nous sommes quatre Français. C’est sûr qu’à table, nous sommes ensemble. C’est plus facile de communiquer dans sa langue maternelle. Comme les Grecs sont plus entre eux et les Hispaniques se regroupent. Mais il y a une alchimie.

Dernière question plus personnelle. Comment voyez-vous votre avenir ?

Moi je suis bien. Je suis adopté. Ça s’est fait facilement pour moi et ma famille. Je ne pense pas à partir, mais à conforter ma place dans le club.

Propos recueillis par Maxime Marchon

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