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Joyeux Joël !

Par Gaspard Manet, avec Nicolas Jucha
Joyeux Joël !

Dix-sept. C’est donc le nombre d'années qu’aura passé Joël Bats à former les gardiens de l’Olympique lyonnais. Ses gardiens. Ses fils, même. Une éternité dédiée à les aimer, les émouvoir, les faire progresser, les rendre meilleurs en tant que gardiens et en tant qu’hommes. Alors à l’heure où Jo va prendre l’avion pour poursuivre sa route au Canada, huit d’entre eux ont pris la parole pour rendre hommage à leur mentor. Leur père de gants. Rencontre avec les fils à Jo.

Alexandre Bouchard, à l’OL entre 2006 et 2008 :

Quand je suis arrivé dans le groupe, à 18 ans, j’ai tout de suite trouvé que c’était quelqu’un de simple. En dehors du terrain, il est très discret et, vraiment, il transpire l’humilité. Surtout, tu te rends vite compte qu’il connaît son métier à la perfection. C’est difficile de résumer Joël en quelques mots, mais c’est vraiment une bible du gardien de foot. Il a une énorme connaissance du poste, il connaît tout. Je me souviens d’une séance de penaltys où il m’avait dit où chaque tireur allait tirer, et il ne s’était trompé pour aucun, c’était impressionnant.

Je me souviens d’une séance de penaltys où il m’avait dit où chaque tireur allait tirer et il ne s’était trompé pour aucun.

Je me suis entraîné un an avec lui et c’était formidable, j’ai l’impression d’avoir progressé sur cette période comme si j’avais passé deux ans ailleurs. Son truc, c’est le terrain, il vit pour ça. C’est ancré dans son corps : il doit coacher des gardiens, il est vraiment fait pour ça et ce sera le cas toute sa vie.


Grégory Coupet (1997 à 2008), remplaçant de Joël Bats au poste d’entraîneur des gardiens de l’OL :

Quand on m’a annoncé que Jo allait rejoindre le club, pour moi, c’était le bonheur, car il était ma référence au poste. J’adorais son style, ses techniques comme celle de dégager en drop. Évidemment, j’étais un peu impressionné, car pour moi, c’était un immense gardien. Mais du coup, j’imagine que pour lui, ça a été un plaisir de m’entraîner, car je buvais littéralement ses paroles et je faisais tout ce qu’il me disait. (Rires.) On s’est bien entendus tout de suite, car on est tous les deux des personnes très sensibles. Joël est fort psychologiquement et dans les périodes un peu moins fastes, que chaque gardien peut connaître, il était très présent. Je me sentais plus fort quand je le savais à mes côtés. Je dirais que Jo, c’est un savant mélange d’autorité et de compassion. Ses poèmes ? Non, il ne nous en parlait pas. C’étaient des choses sur lesquelles il se faisait parfois chambrer. Il suffisait de dire « Soli Solitude » , la référence était là. (Rires.) Mais le personnage est à l’image de ses poèmes et ses chansons, il est complètement habité, hyper sensible. Je l’ai vue, hein, la vidéo où il chante sa chanson à l’émission Champs-Élysées avec tous ses coéquipiers autour de lui, ça montre qu’il a la conviction de ce qu’il fait.

En dehors du terrain, ça nous arrivait d’aller au restaurant lors des fêtes de fin d’année. Et c’est vrai que ces moments-là étaient très riches en paroles, en émotions et en chambrage. À chaque fois, c’était juste génial. Tout le monde connaît maintenant le fait de partir en vrille et de passer par-dessus le chariot de desserts. Ce genre de défi, c’était notre truc, pendant une longue période, presque tous les jours, notre échauffement consistait à faire des concours de jongles et celui qui perdait devait relever un défi.

Pendant une longue période, presque tous les jours, notre échauffement consistait à faire des concours de jongles et celui qui perdait devait relever un défi. Une fois, ça consistait à aller tacler Jacques Santini…

Par exemple, une fois, je ne sais plus qui avait dû aller tacler le coach. Je crois que c’était Jacques Santini, bon c’était un tacle gentil, hein. On voyait que c’était une vraie animation même pour les autres joueurs qui savaient ce qu’il se passait et parfois, ils attendaient même de savoir quel allait être le défi du jour.

Ce que je retiens de Joël, ce sont toutes nos discussions. Et particulièrement le mot de fin de saison qui était toujours très émouvant. Comme il fait tout avec passion, il avait toujours un petit mot pour chacun, très personnel. Et avec sa sensibilité, c’était toujours avec des mots forts. Je ne dirais pas que j’ai peur de le remplacer, mais ça me pousse à essayer de faire aussi bien. Maintenant, ce sera à ma manière. Après, je reprends en cours de saison, donc je vais essayer de ne pas tout chambouler, car je n’ai pas eu de préparation pour changer de méthode ou quoi que ce soit. Et puis en ce moment, Anthony Lopes est en grande forme, donc l’objectif, c’est d’avoir la modestie de ne pas tout chambouler. Et d’apporter ma patte à petite dose. De toute façon, évidemment que je lui ai déjà demandé quelques conseils…


Mathieu Gorgelin (2002 à aujourd’hui) :

Jo, c’est un mec passionné, hyper humain. Franchement, c’est le genre de personne comme on en rencontre peu dans ce milieu. Il n’aime pas être mis en avant, il se contente de faire son travail de son côté et il donne tout ce qu’il peut pour ses gardiens. Le meilleur exemple, c’est d’ailleurs le coup de l’écharpe lors du derby. Quand on arrive devant le virage à Geoffroy-Guichard pour l’échauffement, tout le monde le sait, le gardien en prend assez fortement pour son grade et donc lui, son but, c’était d’attirer les gens sur lui pour que moi, je puisse avoir un entraînement tranquille. Il l’a juste fait pour me protéger, en fait. Il savait qu’en faisant ça, tout le virage allait s’en prendre à lui, toutes les insultes allaient lui être destinées. Il voulait prendre toute la pression sur lui, car il s’agissait de ma première titularisation en Ligue 1. Il se considère comme un pare-feu et il est capable de tout subir pour son gardien.

Ses entraînements ? Ouais, ils sont intenses. Lors de mes premières séances avec lui, je me souviens d’une intensité incroyable, c’était impossible ne serait-ce que de parler entre plusieurs exercices.

Je ne connais pas d’autre coach capable de stopper l’entraînement pour dire aux joueurs : « Putain les mecs, regardez comme c’est beau la couleur du ciel. »

Tu te contentes de retrouver ton souffle. C’est d’ailleurs la plus grosse différence que j’ai eue entre la fin de ma formation et mon passage en pro avec Joël. Après, ça n’empêche pas de se marrer quand même. D’ailleurs, il répète souvent que le travail n’empêche pas la bonne humeur.

Et puis, bien sûr, il y a parfois les petits défis d’avant-séance. Les gages peuvent aller de plaquer un coach à aller foutre le bordel dans le toro des joueurs en plongeant au milieu pour récupérer le ballon ou même faire des tours de stade à moitié nu. Ça peut aller très loin dans la bêtise. Le truc qui est ressorti le plus souvent, c’est d’amener les pains au chocolat le lendemain à l’entraînement et ça, j’y ai beaucoup eu le droit à mes débuts. (Rires.) Ses chansons, il ne nous en parle pas, non, mais en revanche, l’année dernière pour son association, lors d’une soirée au Lion Vert, on a repris sa chanson Soli Solitude avec Greg et Antho. On avait voulu lui faire une petite surprise. Son côté poète, artiste, il l’a vraiment, ouais. Bah c’est simple, je ne connais pas d’autre coach capable de stopper l’entraînement pour dire aux joueurs : « Putain les mecs, regardez comme c’est beau la couleur du ciel » ou « regardez ce vol d’oiseaux. » C’est un amoureux du foot, de la nature. Un amoureux de la vie, tout simplement.


Joan Hartock (2004 à 2011) :

Quand je suis venu faire mon essai à Lyon, je me souviens qu’il était au bord du terrain lors du match que je faisais avec la réserve. Il était là avec les autres gardiens, il y avait notamment Coupet et je dois bien avouer que ça m’avait filé les chocottes. Je suis arrivé à Lyon à 17 ans, je venais d’une petite île, donc il a été très protecteur avec moi, très patient. De toute façon, je pense que c’est un mentor pour toutes les personnes qui ont été sous ses ordres. Dans ses entraînements, il y a un côté un peu maso, car il est toujours très exigeant, très performant, mais finalement, ce sont des choses qui te servent. Je le remercierai toujours pour tout ce qu’il m’a apporté. Il n’hésitait pas à gueuler, à nous rentrer dedans parfois. Il nous poussait toujours à nous dépasser. Si tu ratais une prise de balle, il ne l’acceptait pas, car il voulait que tout soit net, précis, carré. Il refusait qu’on soit laxiste. J’ai souvenir de quelques soufflantes à base de « tu fais que de la merde, si t’as pas envie de t’entraîner, tu rentres chez toi » . Mais à chaque fois, c’était pour notre bien.

Je le revois baisser son froc et rouler son cul dans l’eau froide…

Dans la vie de tous les jours, c’est vraiment un mec adorable. Tu passes un après-midi avec lui, tu ne verras pas les heures passer. Et puis, surtout, il est très ouvert à la discussion, tu peux lui parler de n’importe quoi, il sera toujours à l’écoute. De l’extérieur, il peut avoir une image de mec pas forcément très agréable, mais quand tu le côtoies et que tu le connais vraiment, franchement, c’est un mec extraordinaire. Pendant les fêtes de Noël, il nous invitait souvent entre gardiens. Il réservait un resto chez un ami à lui, à la Rotonde, et on se faisait des soirées mémorables. Souvent, ça finissait très tard. On partait les derniers ! Les petits défis à l’entraînement ? Ah ça aussi, c’était quelque chose. Je me souviens d’un entraînement, à la veille d’un derby, où celui qui perdait devait aller chanter avec les supporters et allumer un fumigène pour démarrer le derby. Il aimait bien ces petits jeux. Je me rappelle aussi qu’une fois à l’entraînement, il avait perdu un pari et il avait dû aller se mettre cul nul dans de l’eau de pluie stagnante qui se trouvait devant les cages. Et bah il ne s’est pas démonté, hein, je le revois baisser son froc et rouler son cul dans l’eau froide. (Rires.)


Angelo Hugues (1999 à 2002) :

Il y a toujours ce relationnel un peu particulier que l’on développe entre gardiens. Une forme de complicité. Avec Greg, on formait un petit trio sympathique. Joël, c’est vraiment quelqu’un d’entier, d’humain et surtout de très simple. C’est quelqu’un avec qui on s’entend bien tout de suite. Même si on n’est pas devenus des amis intimes, on s’appréciait et se respectait beaucoup. Ce que je retiens de lui, c’est ce tempérament de gagneur qu’il avait toujours gardé. Sur le banc, c’est plutôt quelqu’un de bouillant. Et comme j’étais souvent à côté de lui, j’ai eu l’occasion de le constater à plusieurs reprises. Quelqu’un comme lui va évidemment manquer à l’OL, notamment de par son excellent relationnel. Mais bon, c’est comme ça, il y a des arrivées, des départs…


Anthony Lopes (2000 à aujourd’hui) :

À quoi ressemblent les entraînements avec Joël ? À la vérité du match. On ne s’entraîne pas pour dire que l’on s’entraîne, on essaie d’anticiper ce qu’il va se passer. Joël Bats regarde beaucoup de matchs, voit ce qui ressort le plus, et le travaille à l’entraînement. Il regarde le profil des attaquants en face, il se focalise sur les situations les plus courantes. Il s’adapte, aussi. Quand tout va bien, on surfe sur la vague, on bosse dur, mais quand on a des coups de moins bien, Joël a cette voix de la sagesse qui nous fait énormément de bien tant dans la vie professionnelle que personnelle. C’est quelqu’un de très ouvert, il aime écouter les gens, pas seulement ses gardiens, il aime donner des conseils et aider les autres à sortir la tête de l’eau. Je l’écoute énormément. J’écoute l’ancien gardien, l’entraîneur, mais aussi la personne.

On a un papa dans la vie de tous les jours et Joël Bats dans la vie du foot.

Il a mon respect aujourd’hui et pour toujours. Quand Joël décide de faire sauter un entraînement pour que l’on « parle » , c’est toujours au moment où l’on en a besoin. On peut parler de football, mais aussi de nos familles, de nos enfants, de repas… Ces discussions nous font énormément de bien, cela nous enlève un poids à chaque fois. Dans le monde professionnel, on est ses enfants, c’est notre deuxième papa. On a un papa dans la vie de tous les jours et Joël Bats dans la vie du foot. C’est pour ça qu’on peut lui parler de tout. Cela nous aide à ne pas avoir peur de nos erreurs, à accepter le fait de ne pas pouvoir être parfait. Surtout moi, qui par mon gabarit doit faire plus que certains gardiens, il me pousse toujours à avancer, à ne pas douter. Je n’ai pas la même morphologie que certains, pas la même envergure, donc je dois être plus agressif. Si je devais retenir l’un de ses conseils, c’est l’agressivité. Toujours avancer, ne jamais reculer. C’est ce qui me permet d’en être là aujourd’hui. La pire des choses pour un gardien, c’est d’hésiter, de changer d’avis en cours de route. Si on est lancé dans l’action, même trop court, il faut y aller, tant pis.


Nicolas Puydebois (1988 à 2005) :

Avec moi, il était très protecteur. J’arrivais du centre de formation, il me disait qu’à la place des muscles, j’avais de la guimauve, donc il a fait en sorte de me former physiquement au poste de gardien. Et puis, comme le dit Antho Lopes, il nous considère vraiment comme ses fils. Pendant les quelques années où j’ai pu travailler avec lui, j’étais considéré comme le fils de Jo. C’est quelqu’un qui est très proche des gens. Il y a beaucoup de discussions, d’échanges au cours desquels il nous rassure, nous conseille, nous donne des petites astuces. Et puis en plus des paroles, il y a aussi les gestes, puisque c’est quelqu’un de très tactile quand on le connaît bien. Il est réconfortant. Ça ne le dérange pas de te prendre dans ses bras, te faire une petite caresse. Il est très fort dans ce genre d’échanges. Il arrivait à être dur et exigeant tout en étant tendre à la fois.

Après, au quotidien avec Jo, si on se marre, on souffre aussi. Il y a un temps pour tout, hein. Mais il arrivait parfaitement à allier les deux. Dans la vie, il est timide et introverti, mais il s’ouvre assez facilement quand tu le connais. Il aime chambrer et il accepte de se faire chambrer.

Il me disait qu’à la place des muscles, j’avais de la guimauve.

Il y avait un vrai rapport d’amitié qui nous liait et qui nous lie encore aujourd’hui. Dans les échanges avec lui, on ne parle pas uniquement de foot, on peut discuter de la vie en général, parfois c’était un peu un confident aussi. Je me souviens d’une fois où mes parents avaient des Husky qui avaient fait des chiots, et Jo était venu en prendre un pour sa fille il me semble, en tout cas je sais que dans son entourage proche quelqu’un a un Husky de cette portée-là.

Mon poulet ? Ah bah ça, c’est son mot. (Rires.) D’ailleurs il a presque converti tout le monde à l’OL avec cette expression. Perso, je ne l’avais jamais employé avant de le connaître, alors que maintenant, c’est une expression que j’ai en moi et que j’utilise encore aujourd’hui. Ça fait partie du personnage, il n’y a pas longtemps, lors du décès de Johnny, on disait : on a tous quelque chose de Johnny, ce qui est sûr c’est que tous les gardiens de l’OL ont quelque chose en eux de Joël Bats. Sur ses poèmes et ses chansons, ouais, on le chambrait un peu parfois. Mais il faut savoir que Jo, c’est vraiment un artiste, il est dans son monde. Le mot « particulier » n’est pas juste, mais on n’est pas tout le temps sur la même planète. Il peut souvent être dans ses songes. Il m’a protégé pendant cinq ans, il m’a fait grandir et m’a donné les armes pour réussir dans ce métier. Il m’a donné son amour et sa confiance et ça, ça vous marque à vie.


Rémy Vercoutre (2002 à 2014) :

Jo Bats, ses gardiens, c’est la prunelle de ses yeux. Il les aime. Il les choisit déjà, et il les aime. Bosser avec lui, c’est être garant de certaines valeurs. On est une équipe dans l’équipe. Si nous, on transmet une certaine énergie, notre hargne, notre volonté, cela doit rejaillir sur tout le monde. Personne au club n’a le droit de critiquer le gardien. Même s’il fait une erreur. Jo est là pour vous protéger, pour contredire les critiques.

Il a toujours dans la tête le film du match, il sait comment cela va se passer. Quand vous arrivez au match, vous ne découvrez pas grand-chose.

Même parfois avec beaucoup de mauvaise foi ! (Rires.) Il pouvait arriver le matin et dire : « On ne s’entraîne pas. Entraînement psychologique ! » On sortait, on s’asseyait sur le ballon, puis on parlait. De tout. De la pluie, du beau temps, du poste, d’arrêts vus à la télé… Puis sans vous en rendre compte, votre corps s’est relâché, votre tête s’est vidée, apaisée. Vous retournez au combat deux fois plus fort qu’avant. Ça se saurait s’il suffisait de passer dix heures sur le terrain par jour pour être le meilleur. Il n’y a pas que cela. Jo, il prépare ses gardiens d’une telle manière… Il analyse tout ce que vous devez travailler la semaine pour le match du week-end. Il a toujours dans la tête le film du match, il sait comment cela va se passer. Quand vous arrivez au match, vous ne découvrez pas grand-chose.

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Par Gaspard Manet, avec Nicolas Jucha

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