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« J’ai dit à Buffon qu’il était une passoire »

Propos recueillis par Alexandre Doskov
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Avec son sourire enjôleur et son accent italien qui fait fondre, Marco a été un Bachelor plus que parfait. Mais avant de distribuer des roses et de briser des cœurs, il offrait des passes décisives et broyait des défenses. Flash-back en crampons dans les bras du Bachelor, avec en invités vedettes les semelles de Materazzi, Eros Ramazzotti, un Gigi qui se troue et du cachemire.

Salut Marco ! Tu es donc un Bachelor qui a été footballeur, chez toi en Italie. À quoi a ressemblé ton parcours ?J’ai grandi à Carpi, et je jouais au tennis. Ma mère m’a obligé à y jouer, et moi, j’adorais le football. Derrière mon terrain de tennis, je voyais les jeunes qui jouaient au foot, et un jour, je me suis échappé. J’ai dit : « Je me casse. » Je suis entré dans l’équipe des pulcini (la catégorie poussins, ndlr), et puis j’ai passé toutes les sélections jusqu’à arriver dans l’équipe première. J’y ai joué jusqu’à mes 20 ans.

Tu jouais à quel poste ?D’habitude, j’étais milieu gauche, parce que je suis gaucher. Et j’étais grand par rapport aux autres, donc ils me mettaient milieu gauche. On me lançait la balle un peu à la Anelka, et j’arrivais avant les autres ! Ensuite, tout le monde a commencé à grandir. Je fais 1m87, donc je ne suis pas non plus la bête, et on m’a replacé plus au centre, un peu comme Pirlo, à gérer le jeu de l’équipe.

Quand je suis arrivé en équipe 1 à Carpi, il y avait Materazzi qui jouait, avant qu’il aille à Perugia, puis à l’Inter, et qu’il devienne Materazzi. C’était un peu un… Je ne dis pas de gros mots, mais ce n’était pas le mec le plus sympa de l’histoire !

Donc en plus d’avoir des faux airs de Pirlo, tu joues comme lui.(Rires) Je ne sais pas comment le prendre ! Mais oui, mon coach me disait que ma qualité, ce n’était pas d’avoir des pieds ou une course extraordinaires. Mais j’arrivais à lire le jeu, à ne pas garder tout le temps le ballon comme d’autres le font souvent, qui sont jaloux de la balle. Au début, Pirlo n’était pas très bien compris. On le mettait devant, derrière les attaquants, et il n’arrivait pas vraiment à jouer. Ensuite, on lui a trouvé cette position devant la défense où il est incroyable. Il s’est inventé un rôle, un peu comme Xavi. Quand tu as un joueur comme ça dans l’équipe, ça change, ça t’équilibre complètement le jeu.

Avec Carpi, tu as quand même joué en troisième division italienne.Chaque année, l’entraîneur disait à ma mère : « Écoutez, je pense que Marco ne va pas passer la sélection cette année. » Mais j’étais déterminé, et à chaque fois, j’allais au bout en crachant mon âme, je donnais tout. Et j’ai fini par arriver dans l’équipe première. On était seulement deux à y être arrivés en venant de chez les tout petits. Quand je suis arrivé en équipe 1, il y avait Materazzi qui jouait, avant qu’il aille à Perugia, puis à l’Inter, et qu’il devienne Materazzi. C’était un peu un… Je ne dis pas de gros mots, mais ce n’était pas le mec le plus sympa de l’histoire ! Ça, je l’avais déjà compris avant la Coupe du monde 2006. Mais c’était déjà la star de Carpi, parce que c’était un défenseur qui frappait les penaltys, qui venait mettre sa tête sur les corners, et il avait marqué plus de buts que certains attaquants de l’équipe. À cette époque-là, il y avait aussi Matteo Pivotto, qui a joué à la Roma ensuite, Salvatore Lanna… C’était une très bonne équipe, on a failli monter en deuxième division, mais on a eu des problèmes et on n’a pas gagné.

Et ta fin de carrière, ça s’est passé comment ?Je me suis rendu compte que je ne voulais pas courir derrière un ballon toute ma vie, et j’avais envie de voyager, d’apprendre des langues, je commençais un peu à regarder les filles… Je me voyais un peu borné, même si c’est une vie extraordinaire. Mais tu sais, tu commences à sortir le vendredi soir, le samedi soir, mais tu ne peux pas trop parce que tu vas jouer. J’avais envie de m’amuser avec mes amis, mais encore plus que ça, j’avais envie de faire des études, et de découvrir plus de choses que le discours des footballeurs. Je pense que tu connais ça, dans un vestiaire, c’est toujours la même chose. Donc je suis parti, et j’ai fini mes études d’ingénieurs à Paris.

Aujourd’hui, le Milan, c’est une équipe que j’ai du mal à supporter, et je ne respecte aucun des joueurs de l’équipe. J’ai connu Baresi, Desailly, Costacurta, Maldini…

Je reviens sur Materazzi, tu n’as pas l’air d’en avoir gardé un grand souvenir. Marco le Bachelor, c’est plus Marco Verratti le magnifique que Marco Materazzi le boucher ?Materazzi, je ne le supporte pas du tout, je le déteste. On était en train de faire un entraînement simple, il pleuvait, j’avais la balle, et lui, il arrive avec les deux jambes en avant sur mes genoux. Si je n’avais pas sauté, il m’aurait pété les deux ! Je me suis vraiment fâché contre lui, c’était un gros connard. Lui, il a cherché à faire le beau gosse alors qu’il est grand, il fait une tête de plus que moi, il est plus vieux. Je n’ai pas du tout aimé ce mec. Je n’aime pas mal parler des gens, mais lui, vraiment… Pour moi, ce n’est pas une idole du tout, et à la Coupe du monde, j’ai trouvé que c’est plus Zidane qui a coulé la France, ce n’est pas Materazzi qui a sauvé l’Italie. C’était presque un CSC de Zidane ! Sinon, je pense qu’on n’aurait jamais gagné ce match-là. Et le connaissant, j’imagine tout à fait ce qu’il a pu faire, ça ne m’a pas étonné, c’est tout à fait dans ses cordes ! Et ce qui m’a étonné, c’est que lors de cette finale, il a tout fait. Il a marqué, il a fait éliminer Zidane, et après, il a disparu en Italie. Il n’a plus joué, il a juste fait encore une année à l’Inter Milan.

Dans l’émission, lorsque tu te présentais, tu ne parlais jamais de ton passé de footballeur. C’est la prod qui t’en empêchait ? Ils ne voulaient pas qu’on imagine un Bachelor devant un match avec sa bière et sa pizza ?Je pense ! Mais c’est vrai qu’aujourd’hui, je ne regarde plus de football. Je ne suis pas l’Italien typique qui regarde avec ses potes. Déjà, mes potes ne sont pas là, ou alors ils ne regardent pas le foot, donc je n’ai pas beaucoup d’occasions pour en regarder. Et mon équipe, c’est l’AC Milan, en dehors de Carpi. Mais aujourd’hui, c’est une équipe qui me dégoûte, pour plein de raisons. Je ne suis pas très fier du président, il y a plein de choses. C’est une équipe que j’ai du mal à supporter, et je ne respecte aucun des joueurs de l’équipe. J’ai connu Baresi, Desailly, Costacurta, Maldini, une équipe où tu te disais : « Mais c’est quoi ça ? » . Et ils étaient tous humbles, avec une belle mentalité. C’étaient des professionnels, qui marchaient dans la rue avec la tête haute. Maintenant, ils ont tous les coupes avec les cheveux rasés… Ce n’est pas l’AC Milan que je connais. Donc j’ai suivi un peu cette saison, mais quand je vois qu’ils ne courent même pas derrière le ballon, qu’ils touchent je ne sais pas combien d’argent, je commence un peu à déconnecter. Tu ne peux pas te permettre de traiter comme ça tes supporters. Je suis allé au stade cette année, j’ai vu Milan-Lazio, ils ne couraient même pas, et comment ils font pour ne pas gagner contre la Lazio ! C’était incroyable. Et j’ai vu Carpi-Milan aussi, il y a eu égalité, mais Carpi a eu plus d’occasions parce qu’ils se battaient plus.

Tu as habité à Milan dans ta jeunesse, dans les années 90. Tu as dû y vivre de grosses émotions sportives en tant que fan de l’AC Milan, lesquelles t’ont le plus marqué ?J’ai un souvenir, c’est quand on a gagné 4-0 contre Barcelone (finale de 1994, ndlr). C’était comme si on avait inventé le foot ! Je me souviens, ils jouaient les yeux fermés, ils ne se regardaient même pas, c’était magnifique. Et j’ai un souvenir triste, l’AC Milan-Liverpool. 3-0, puis 3-3 et on perd. J’étais à Paris en plus, je regardais chez un ami qui avait un grand écran dans sa maison, on avait commencé à boire du champagne. J’ai appris une leçon de vie, il ne faut jamais dire que tu as gagné jusqu’à la fin, il faut garder ta concentration.

Ma mère me raconte toujours qu’en 1982, elle disait à tout le monde « Chut, chut, il dort !« , mais que tout le monde explosait et que je me réveillais au milieu de la nuit.

Tu es un homme toujours bien habillé, qui fait attention à lui, qui présente bien. Quand tu jouais, tu faisais attention à tout ça sur le terrain ? À ta coiffure, ton look ?(Rires) Non, non, quand je joue, j’aime être une bête sauvage ! J’ai toujours adoré les matchs où ça commence avec un coup dans l’œil, quand ça commence à saigner, et que je peux y aller. J’adore être le sauveur de la patrie ! Mes matchs préférés, c’est quand il pleut énormément, que tu es complètement crade. J’adore la compétition, le challenge, et quand tu sais bien faire quelque chose, tu te sens à l’aise, ça devient naturel, tu ne réfléchis pas trop, et c’est là que le sport devient amusant.

Depuis que tu ne joues plus au football, tu as retrouvé ça dans un autre sport ?J’ai commencé à jouer au polo, à Paris. J’adore. J’ai appris le cheval pour un film, comme je suis comédien en Italie. C’est resté comme quelque chose que j’adore, et mon directeur artistique m’a dit qu’il jouait au polo à Chantilly et m’a dit : « Viens » . Et c’est un peu comme le foot, tu as quatre chevaux, ils sont incroyables, c’est des bijoux. Et eux aussi, ils jouent entre eux. Ils veulent arriver avant sur la balle, tu dois frapper dedans, il y a les buts.

Tu es né en 1981, un an avant la Coupe du monde gagnée par l’Italie. Tu es arrivé directement pour la fête.Ma mère me raconte toujours qu’elle disait à tout le monde : « Chut, chut, il dort ! » , mais que tout le monde explosait et que je me réveillais au milieu de la nuit. Mais en 1990, en Italie, j’ai pleuré, et en 1994, au Brésil, c’était triste. Et les matchs entre la France et l’Italie… Avec l’Allemagne, on a toujours gagné. L’Espagne, soit elle est très forte, soit elle est très nulle. Mais la France, c’est toujours la rencontre où on ne sait jamais. Il y a des grosses défaites d’un côté et de l’autre, il y a cette rivalité qui, je pense, est la plus grosse dans le football, c’est historique. Sur le foot du moins, parce que sinon, on perd dans tous les autres sports. Par exemple, en rugby, on ne va même pas en parler.

Figo, je le verrais bien en Bachelor

Tu es un romantique. Quel est, selon toi, le footballeur le plus romantique ?Totti, il est très romantique. Il a toujours des phrases pour sa femme, il emmène toujours ses fils au stade, je l’aime bien, j’aime bien sa mentalité. Après, c’est un mec très simple, ce n’est pas un scientifique, mais il est resté avec le même maillot toute sa vie, il a toujours eu la foi, c’est beau. Il n’y a plus de joueurs comme ça.

Quel footballeur ferait un bon Bachelor ? Un profil comme celui de Cristiano Ronaldo, ou quelqu’un d’autre ?Non, Ronaldo, ça fait trop construit. Pour moi, ça pourrait être James Rodríguez, ou alors… Qui était beau gosse ? James est un peu jeune, peut-être. Il y avait Luís Figo, je le verrais bien.

Pendant l’émission, tu as parlé de football avec certaines des filles, il y en a que ça intéressait ? Ça aurait pu faire marquer des points à l’une d’entre elles ?Non, je n’ai pas trop approché ce sujet. Je leur disais que j’avais joué, mais elles répondaient : « Ha, comme tous les Italiens » , ça devenait le cliché. Ben oui, on nous donne un ballon quand on est petits ! Et j’aime bien les filles qui s’intéressent au sport en général. Je n’aime pas trop les fanatiques du football, mais j’aime qu’elle sache que ce soir il y a match, et quand ça fait partie des connaissances d’une femme. Mais Linda (la gagnante de l’émission, avec qui il vit aujourd’hui, ndlr), elle n’est pas du tout sport (rires). Elle apprend un peu, je partage des choses, et puis je reçois des alertes et des alarmes de mes applications qui me donnent les news sur le foot.

Tu as dû faire des choix parmi 22 prétendantes, comme un sélectionneur qui doit choisir parmi ses 23 joueurs. Tu comprends mieux la galère qu’ils vivent ?C’est un métier très dur !

Tu as ta propre marque de vêtements, mais tu ne fais pas du tout de produits pour le sport. Ça pourrait arriver un jour ?On fait surtout de la mode de luxe, avec du cachemire. Le cachemire, pour faire du sport, c’est pas génial. Peut-être un sac de sport, cachemire et cuir, un peu à l’ancienne, un peu vintage, pourquoi pas.

Depuis que tu habites à Paris, tu suis un peu la Ligue 1 ? Le PSG t’inspire quelque chose ?Le championnat français, on a compris que c’est Paris qui allait gagner, ce n’est pas très drôle. Comme en Italie, ça a perdu un peu de son intérêt. Mais je suis, Ibra était pour moi une idole, à l’époque il insultait tous les journalistes en Italie, c’était très drôle. Je me souviens de ce jour où le Milan avait gagné un match de Ligue des champions, 2-0 avec un doublé d’Ibrahimović. Il a mis un but avec la pointe du pied, et Arrigo Sacchi lui fait un blague en disant : « S’il ne chaussait pas du 47, peut-être qu’il n’aurait pas marqué. » Ibra avait répondu : « Toi, ta gueule. Si tu as quelque chose à me dire, tu viens ici et tu me le dis en face. » Alors que c’était une blague, mais Ibra a explosé ! Même le journaliste était choqué. Mais j’avais déjà habité à Paris pendant mes études, avant d’y habiter maintenant, donc oui, le PSG, c’est mon équipe en France. J’ai connu l’époque de Ronaldinho. J’adore Ronaldinho.

L’Euro arrive, où est-ce que tu vas le suivre ?Je serai en France. Et je supporterai l’Italie, mais lors de la dernière Coupe du monde j’habitais à Nice et quand l’Italie s’est fait sortir, j’ai supporté la France. Mes copains italiens se moquent de moi et m’insultent, mais la France m’a donné tellement de choses que je me sens un peu moitié-moitié, même si quand il y a Italie-France, je suis pour l’Italie.

Et tu le sens comment, l’Euro des Italiens ?Je ne le sens pas du tout, je pense que ça ne peut pas aller très bien. On n’a pas Verratti et Marchisio, deux joueurs que j’aime beaucoup. J’aime Buffon aussi, je l’ai connu en plus, on a joué au baby-foot ensemble en Italie. C’était l’anniversaire d’une amie qui le connaissait, on s’est retrouvé à Milan à jouer au babyfoot. Je lui ai marqué deux buts, alors que je contrôlais les défenseurs, je lui ai dit : « Tu es une scolapasta » , une passoire ! Il a rigolé, il est hyper gentil. Mais sinon, on n’a pas une équipe incroyable. Mais on croit en Antonio Conte, c’est un homme fort, un militaire, qui a fait des belles choses. Donc à voir. Mais on a une poule pas facile.

Le France-Italie en finale de l’Euro 2000 et de la Coupe du monde 2006, quels souvenirs tu en as ?En 2000, j’étais en Italie, c’était horrible. Mais c’est le foot, c’est ce qui est beau. Et ce que j’avais senti, c’est qu’ils avaient peur de gagner. Quand on gagne, l’Italie a cette attitude de se mettre tous en défense et ils ne jouent plus. Au foot, c’est l’équipe qui continue à jouer jusqu’à la fin qui gagne. Si, à 1-0, tu te mets à défendre, à jouer un peu mais sans plus parce que tu as peur que les autres marquent, à la dernière minute, ils vont en marquer un et tu es niqué parce que les autres ont fait monter leur moral. C’est la peur de gagner. Les Espagnols sont très bons avec ça parce qu’ils n’ont pas la peur de gagner, ils continuent à jouer à 100%. Pendant la Coupe du monde 2006, j’étais chaque jour dans un endroit différent. Je changeais de lieu chaque jour, je faisais un shooting pour la boisson Campari à l’époque, et j’étais à Milan pour la finale, c’était extraordinaire.

En cas de France-Italie à l’Euro, ça va être quoi l’astuce pour ne pas s’engueuler avec Linda ?On est très passionnels, on aime bien se taquiner. Donc je pense qu’elle sera à fond avec la France, elle fera des petites danses, moi je ferai des blagues. On se pousse aux limites toujours !

Tu lui expliqueras les tactiques. Ça te fera un entraînement si tu veux devenir coach un jour.Ha oui, si tu as des contacts, je peux être coach ! Ce que j’aimerais faire, c’est comme en Italie, où on joue des matchs de charité, pour des œuvres caritatives. Il y a des équipes avec des chanteurs, des acteurs, et on fait des matchs bénévoles. Il n’y a pas en France ? J’aimerais bien jouer un match comme ça. En Italie, je suis dans l’équipe des acteurs.

Qui est bon dans les acteurs et chanteurs italiens ?Zingaretti, qui fait beaucoup de séries télé, est très fort. Le réalisateur de Gomorra aussi. Et Eros Ramazzotti, il joue bien !

Et Andrea Boccelli ?Il est gardien de but (rires).

Et les nuls, c’est qui ?Un nul ? Je pense… Il y en a un avec qui je me suis disputé, on s’est presque tapés pendant ce match… Non, tout le monde est bon !

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Propos recueillis par Alexandre Doskov

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