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Il n’en reste que deux

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Il n’en reste que deux

Cette fois, c'est officiel : le titre se jouera bien entre Chelsea, large vainqueur de Stoke (7-0) et, à une longueur, Manchester United, poussif mais efficace face à Tottenham (3-1). En effet, derrière, Arsenal a lâché prise en concédant le nul (0-0) face à Manchester City aux prises, lui, avec trois autres larrons (Tottenham, Aston Villa et Liverpool) pour la quatrième place.

Il faudra un jour que sir Alex Ferguson réponde à cette question : que vaut vraiment la cuvée mancunienne 2009-2010 ? Franchement, nous, on peine à y voir clair et ce n’est pas la réception de Tottenham samedi qui a éclairé le sujet. Bousculés, parfois même trimbalés, les triples champions sortants ont pourtant assuré le beefsteak grâce à l’éternel Ryan Giggs (doublé), bien aidé par Nani. Le tout sans Wayne Rooney probablement out jusqu’à la Coupe du monde. Un coup dur ? Oui et non. Oui car, et cela s’est encore vérifié à Old Trafford, le meilleur buteur de Premier League n’a pas d’équivalent pour tenir seul la ligne d’attaque, au-delà de ses statistiques. Et malgré une bonne volonté évidente, le pauvre Berbatov est bien peu de choses à l’heure de suppléer la star anglaise. Mais, en vérité, le calendrier de MU (déplacement à Sunderland et réception de Stoke) permet de penser que le tenant de la couronne peut largement prendre les six points sans son attaquant vedette. Curieuse équipe de United quand même qui dépend d’un joueur comme rarement, qui propose une qualité de jeu moyenne d’une faiblesse rare dans l’ère Ferguson, et pourtant encore en lice pour un doublé (avec la Carling Cup déjà en poche) tout aussi rare. La marque des grandes équipes sans doute. Oui, Chelsea, très large vainqueur de Stoke City (7-0 et un nouveau but de Malouda) est prévenu : son petit point d’avance ne tient pas à grand-chose avec aux basques, pareils diables rouges.

Arsenal a craqué

En tout cas, ce qui est officiel depuis ce week-end, c’est qu’Arsenal va boucler sa cinquième saison de rang sans le moindre titre, après son nul (0-0) face à l’autre club de Manchester. On peut la jouer froidement mathématique : c’est donc un échec. Et puis il y a l’autre versant, plus complexe. Celui qui consiste à reconnaître que, malgré une jeunesse parfois extrême, des galères majeures infinies (tous les cadres absents de longue durée), les joueurs d’Arsène Wenger ont été en course pour le titre jusqu’à trois étapes de la fin et qu’en soi, alors qu’ils avaient été plusieurs fois dans la saison enterrés, c’est déjà une performance considérable. L’heure de rappeler aussi qu’à l’heure où Manchester et Liverpool (notamment) sont dans la panade financière, l’endettement d’Arsenal est un investissement d’une autre nature : l’Emirates Stadium. Ce qui signifie que le temps des vaches maigres et du bricolage en matière de transferts touchera bientôt à sa fin quand la plupart de ses rivaux doivent compter sur de nouveaux investisseurs pour espérer mener le même train de vie. Un problème que ne connaît pas, pour l’heure, Manchester City, aux mains de ses richissimes propriétaires d’Abu Dhabi, en passe de réussir leur pari : finir dans les quatre premiers, synonyme de Ligue des Champions.

Trop de « si » pour Liverpool

Enfin, soyons clairs, l’affaire est serrée comme rarement. Car ils sont encore quatre en course pour ce dernier strapontin vers la C1. Manchester City donc mais aussi Tottenham, à la corde pour l’instant, Aston Villa et Liverpool, tout ce joli monde se tenant en deux petits points. Évidemment, le moins bien dans ses pompes, c’est Liverpool, septième mais surtout comptant un match de plus au compteur par rapport à ses trois rivaux. Larges vainqueurs à Burnley (4-0), les Reds n’ont évidemment plus leur destin entre les pieds. Leur infime chance réside dans le calendrier, encore que ce soit tout relatif. Il n’empêche City doit encore croiser le fer avec Tottenham et Villa. Deux résultats nuls pourraient remettre Liverpool dans le coup. A condition, bien entendu que Gerrard et ses potes fassent le plein ce qui est loin d’être une évidence avec la venue de Chelsea. Oui, cela fait beaucoup de « si » pour accorder un happy end au club de la Mersey. L’an passé, il en fallait beaucoup moins pour redevenir enfin champion. On connaît la suite.

Ivan Toney, pari gagnant

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