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Guerbert : « On met les gros en difficulté, mais on perd »

Propos recueillis par Swann Borsellino
Guerbert : «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>On met les gros en difficulté, mais on perd<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

Révélation du National il y a deux ans, Thomas Guerbert a attrapé le train professionnel en s’engageant avec Dijon en Ligue 2. Dans l’élite une saison plus tard, il va affronter le PSG pour la quatrième fois de la saison. Petit bilan.

Te voilà en Ligue 1 depuis presque huit mois. Tu t’y sens enfin à l’aise ?Oui. On peut dire que j’ai pris un peu plus mes marques. En presque huit mois, on a le temps de trouver ses repères. Donc oui, tout va très bien aujourd’hui. Je suis comme chez moi !
Tu es passé du National à la Ligue 2, puis à la Ligue 1 dans un laps de temps extrêmement réduit. Ça va, tu n’as pas chopé la grosse tête ?Non, non, pas du tout ! Tu sais, c’est vrai, j’arrive de National, d’une petite équipe comme Luzenac, mais j’ai débarqué dans un club avec plein de jeunes, et des gens très sympathiques. Ça, ajouté au fait que le coach m’a fait confiance dès le début, en m’offrant du temps de jeu, ça m’a aidé à m’intégrer plus facilement. Sinon, je suis resté le même hein ! Il ne faut pas changer !
Quelles sont les différences majeures entre le National et la L1 ?Déjà, au niveau des enceintes, c’est flagrant. Ça n’a strictement rien à voir. Et puis au niveau de l’exposition, aussi. On sent vraiment que l’on est plus regardé, plus scruté. En ce qui concerne le jeu, comme je le disais au sortir de notre lourde défaite à Rennes pour le compte de la première journée (1-5), les joueurs sont plus efficaces. La moindre erreur ne pardonne pas.
Ton parcours rappelle un peu celui de Mathieu Valbuena. C’est un exemple pour toi ?Oui, évidemment, et il n’y a pas que lui. On n’en parle pas forcément, mais il y a plein de joueurs qui ne sont pas passés par les centres de formation et qui arrivent à percer dans le monde professionnel. C’est bien de voir des gens comme ça, qui ont des parcours atypiques. Il y a Benjamin Corgnet aussi, qui n’a pas percé en étant jeune et qui a fait ses études à côté. Il a eu l’opportunité de devenir professionnel assez jeune, sans passer par la voie royale, c’est beau aussi.
Quand on ne passe pas par un centre de formation, on envisage souvent la possibilité de faire une carrière autre que le football. Tu es passé par là ?Oui, évidemment. Tu sais, moi j’ai fait des études pour ça. Mais bon, j’ai eu l’opportunité de signer en National, avec un contrat qui me permettait de vivre. Et puis de toute façon, avec des entraînements tous les jours, ce n’est pas facile de bosser en dehors, même si certains arrivaient à bosser. La première année, je n’ai pas eu trop de temps de jeu, mais l’année suivante, ça s’est passé comme sur des roulettes. Ensuite, j’ai eu la proposition de Dijon, je vivais un rêve éveillé.
Tu as fait quoi comme études ?J’ai fait un baccalauréat ES puis un DUT GEA, gestion des entreprises et des administrations !
D’un point de vue plus collectif, tu penses quoi de la saison de Dijon jusqu’à présent ?On est content, puisqu’on n’est pas dans la zone de relégation au moment où je te parle. Après, selon moi, on a perdu quelques points que l’on n’aurait pas dû perdre. On a laissé filer énormément de points dans les dernières minutes depuis le début de la saison, et ça, ça fait mal.
Comment expliques-tu cela ? Un manque d’expérience ? Un manque de chance ?C’est un mélange de tout ça. Au début de la saison, on pouvait peut-être se cacher derrière le manque d’expérience mais maintenant, on est une équipe de Ligue 1, on n’a plus d’excuse. A Brest, à Nice, à Auxerre et contre Montpellier le week-end dernier, on perd des points bêtement.
Le maintien, tu envisages ça comment ?J’y crois. Je pense qu’on a toutes les qualités pour aller le chercher.
Pourtant, il vous reste des équipes comme Paris, Marseille ou Lille au menu…C’est vrai que ce sont des grosses équipes, mais comme on l’a montré le week-end dernier, je pense que nous sommes capables d’accrocher les gros. Montpellier, on leur a donné beaucoup de mal. On a aussi des confrontations directes qui pourraient être décisives, comme Auxerre, Sochaux ou Caen. On va prendre les matchs les uns après les autres, et tenter d’accrocher le plus de points possibles.
C’est vrai que l’on voit souvent les grosses écuries en difficulté face à vous…On les met en difficulté, mais on perd tout le temps. A part ce week-end, où c’est la première fois qu’on accroche vraiment une équipe du haut de tableau. Honnêtement, je préfèrerais être moins bon, mais ramasser des points. Sans aucune hésitation.
Ce soir, ce sera la quatrième opposition de la saison face au Paris Saint-Germain, tu n’en as pas marre ?Non, non, au contraire ! C’est toujours plaisant de jouer contre des grandes équipes comme Paris. En plus, depuis que le Qatar a investi de l’argent, le PSG, c’est quand même autre chose, il y a des grands joueurs. Je n’en ai pas marre, mais j’espère bien prendre des points contre eux !
C’est l’équipe qui t’as le plus impressionné cette année ? Non. Rennes m’a beaucoup impressionné pour mon premier match en Ligue 1. Et Montpellier chez eux, lorsque l’on perd 5-3. Après, Paris, les joueurs ont une qualité énorme. On sait très bien qu’ils peuvent faire la différence quand ils veulent. Plus sérieusement, Paris sera champion cette année. Et Dijon l’an prochain !

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Propos recueillis par Swann Borsellino

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