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Good bye, Paul Scholes !

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Good bye, Paul Scholes !

Rideau définitif sur la carrière du « Ginger Genius » (le génie roux). La même semaine que deux autres légendes de Man’United, Sir Alex et Beckham, Paulo le Magnifique a décidé de nous quitter pour de bon. Retour sur un chic type, grand stratège du MU de ces deux dernières décennies...

Hommages…

Par quelle face escalader la montagne ? Par le livre The secret Footballer (bon bouquin : lisez-le ou mettez-vous au cricket !) A la page 129, le fameux auteur anonyme parle de Scholes : « Je n’avais jamais vraiment compris ce qu’était le football avant de voir Paul Scholes pour la première fois » . En le mettant au-dessus des grands adversaires qu’il a affrontés en PL (Rooney, Henry, CR7, RVP, Drogba, etc.), l’auteur décrit juste un avant-match contre MU. Il assiste à l’échauffement de Paul et d’un coéquipier, « ce qui s’avéra être la plus parfaite démonstration de passes et de contrôles à laquelle j’avais jamais assistée. Des deux pieds. Immaculée. » Rien qu’à l’échauffement Paul était over top ! Ce n’est qu’un témoignage anonyme mais bien parlant. Et les pairs de Scholesy ? Là, les larmes vous montent aux yeux. En résumant un peu… Socrates : « Il était assez bon pour jouer avec le Brésil » . Henry : « Sans aucun doute, le meilleur joueur de Premier League » . Lippi : « Un milieu ultra complet avec des qualités et une personnalité rares » . Zidane : « Un footballeur complet comme on n’en rencontre que très rarement. Un de mes regrets aura été de n’avoir jamais pu jouer avec lui dans la même équipe. » Xavi (février 2011) : « Le meilleur joueur à son poste des deux dernières décennies. Un modèle pour moi. Sincèrement. Il est spectaculaire. Il a tout : les passes décisives, les buts, la vision, jamais de pertes de balle, costaud aussi. S’il avait été espagnol il aurait été encore plus réévalué. » Et Pep Guardiola : « Le meilleur milieu de sa génération. De tous les joueurs de MU, c’est lui que j’aurais pris » . Bon, tout est dit, là. Encore ? Cristiano Ronaldo racontait avec humilité (si, si !) comment, un jour, à l’entraînement il bossait des gris-gris que lui seul savait faire. Arrive Paulo qui lui prend le ballon sans rien dire et vise un arbre à 60 mètres… Bing ! Touché. CR7 essaiera plusieurs fois d’atteindre l’arbre en bois. En vain… Autre hommage vraiment marquant, juste à la fin de la finale de C1 2011 (Barça-MU, 3-1) : au coup de sifflet final, Iniesta pique un petit sprint vers « Scholesy » pour échanger son maillot avec lui seul ! Outre la haute estime des footballeurs espagnols (Xavi, Iniesta et Guardiola, soit le meilleur du foot mondial, récemment), c’est surtout l’hommage mutuel des petits gabarits (Paul mesure 1m71) sur les Golgoths et l’hommage mutuel des techniciens créatifs sur les joueurs-pions figés par le schéma tactique voulu par le coach…

Fils de Ferguson

Paul Scholes, c’est l’Alpha et l’Omega du système Ferguson. Paulo a commencé avec Sir Alex et a fini la même année que lui. Un pur Fergie’s Fledgling (les « mômes de Fergie » , en référence aux glorieux Busby Babes de Matt Busby du United des années 50). Paulo est de la jeune génération du MU 1992, vainqueur de la FA Youth Cup : Scholes, Butt, Beckham, G. Neville et Giggs. Scholes était de Langley, banlieue de Manchester : pile-poil la stratégie de recrutement de Ferguson qui à son arrivée en 1986 avait secoué ses scouts pour prospecter d’abord dans un rayon géographique situé à une demi-heure de Old Trafford. Langley était à portée de shoot du Théâtre des Rêves… Paulo a débarqué à MU à 14 ans, en 1988 : une des plus belle prises de début de règne de Fergie, donc. Un gros poisson. Le reste appartient à la légende… Il rejoint vraiment l’équipe première lors de la saison 1994-95 (17 matchs et 5 buts en PL) qu’il signe à ses débuts avec un doublé le 21 septembre contre Port Vale en League Cup (2-1). Les saisons de gloire l’installeront dans le midfield légendaire Beckham-Keane-Scholes-Giggs, à la grande époque du 4-4-2 très british de Sir Alex. Leur summum fut le Treble 99, soit le triplé de 1999 (quadruplé en fait, avec la Coupe Intercontinentale). Un exploit doux-amer pour Scholesy qui fut l’un des artisans de la triple couronne : Paulo ne participa pas à l’extraordinaire finale de C1 MU-Bayern (2-1) en mai au Nou Camp. Comme Keane, il était suspendu à cause d’un jaune en demie contre la Juve. Rétrospectivement, on comprend mieux pourquoi le Bayern avait archi dominé cette finale avant de succomber dans les arrêts de jeu : sans Roy & Paul en milieu axial, Fergie avait aligné les Giggs, Bekham, Butt et Blomqvist. Pas si mal, mais moins fort. Paulo devra attendre encore neuf ans pour gagner une finale de C1, en 2008 contre Chelsea à Moscou (1-1, 6 tab à 5). Il était à ce jour-là le seul survivant du glorieux midfield fin des années 90-début des années 2000. Neuf ans après, à 34 piges : voilà qui illustre toute la fidélité, la loyauté et le talent inusable du bonhomme. Scholesy est un authentique one-club player : 22 ans à MU (de 1991 en Juniors jusqu’à 2013). Une anomalie pour tous les cyniques et pour tous les mercenaires, mais un titre de noblesse pour les puristes du ballon rond…

La boucle était bouclée : avec une « vraie » Ligue des Champions 2008 (en plus de celle de 1999), l’injustice était réparée. Le reste est grandiose : 11 titres de champion d’Angleterre, 3 FA Cups, 2 League Cups et 2 Intercontinentales (1999, 2008). Soit l’un des plus beau palmarès de club en Angleterre (700 matchs avec MU). On comprendra pourquoi sitôt son premier retrait en mai 2011, il s’est aussitôt mis au service du club comme cadre technique. Et surtout pourquoi son retour à la compète en janvier 2012 a été une bénédiction pour Sir Alex. D’un point de vue sportif, d’abord. Mais surtout du point de vue des valeurs : avec Giggs (39 ans), Scholes (38 ans) sont les dépositaires de la culture club qu’il faut transmettre aux nouveaux arrivants, jeunes formés au club ou vieux routiers du foot pro comme Van Persie. Modèles de professionnalisme et co-bâtisseurs sous les ordres du boss de ce Grand Manchester, Giggs et Scholes avaient mission de porter vers l’avenir le projet MU qui continuera sous Moyes. Sir Alex ne sera jamais bien loin. Paul Scholes non plus…

Roi du midfield, tendance Clash

Paul Scholes était l’âme et le cœur de MU. Le rouquin est un classique « petit blanc Anglais à la peau qui ne bronze pas mais qui rougit » . Quasiment le même profil que Topper Headon, le batteur de Clash, autre petit visage pâle à l’énergie dévastatrice : si vous enlevez Topper des Clash et enlevez Scholesy de MU, ce n’est plus la même chose. Tout reposait grandement sur eux, point barre. Comme il est noblement rappelé plus haut par ses pairs, Paul savait tout faire. On pointera bien sûr son fabuleux jeu long : chirurgical, dans la course des ailiers ou du N°9 (Giggs, van Nistelrooy, CR7, Rooney). Ces relances longues parfois sans élan et sans lever la tête vu qu’il anticipait déjà avant tout le monde. L’homme de l’avant dernière passe, cet exercice de jeu trop souvent sous-estimé dans le foot moderne. Un must. Ses buts sur frappes de loin lui valurent le surnom de Dr Shoot. Ce qu’il y avait d’effarant avec Scholes, c’est qu’il plaçait le ballon là où il le voulait vraiment : la lucarne et le soupirail étaient ses cibles préférées et il les atteignait souvent. Ses fameux buts de loin le rapprochent de ses grands rivaux british Gerrard et Lampard. Mais où Scholesy prend l’avantage c’est sûrement sur les deuxièmes ballons, souvent sur corners (mais pas que), expédiés des 25 mètres au fond des filets, dans le plafond ou à ras du poteau. Paul, c’est peut-être parmi les plus belles volées et demi-volées du foot anglais de ces deux dernières décennies…

Paulo était un vrai box to box, meneur, relayeur et sentinelle : tour à tour défenseur acharné (voir plus loin), finisseur hors pair (107 buts en PL, quand même !) et évoluant dans la bande axiale. Son royaume, c’était le rond central, d’où il faisait démarrer le jeu de MU, notamment ses passes longues mais aussi ses dribbles. Paulo était « autorisé » à dribbler dans cette zone de vérité, « sa » zone, grâce à son crochet court et des feintes parfois étonnantes qu’on ne lui soupçonnait pas (notamment à la finition). Faut-il rappeler aussi tous les buts de la tête du p’tit rouquin dans le plus pur british style ? Un excellent droitier mais avec un pied gauche pas crade, utile dans le jeu de passes et sur des frappes victorieuses parfois d’une rare violence ! Scholesy plantait également sur des lobs vicelards carrément sadiques… Le jour de son jubilé du 5 août 2011(après son premier départ annoncé le 31 mai précédent), une tribune latérale d’Old Trafford bondé affichait un gigantesque tifo « GENIUS » . What else ? Pour l’anecdote, contre le Cosmos New York drivé par Canto ce jour de jubilé, MU gagna 6-0 et Paulo planta… d’une mine des 25 mètres !

Pitbull roux

Mais qui dit Genius ne veut pas dire poésie… Paulo jouait dur. Très dur. Y compris à l’entraînement où il blessa sérieusement Rooney à l’automne 2010 ! Au Cliff puis à Carrington (centres d’entrainement de MU), Sir Alex fermait les yeux sur la machine à tacler infernale qu’était Paulo : c’était une forme bizutage pour les rookies et des piqûres de rappel pour les pros qui les remettaient au taquet. Parfois quand ça allait trop loin, Alex qui passait par là (ce n’est pas lui qui dirigeait les séances) poussait une gueulante pour calmer le pitbull… Dans le livre The secret footballer (bon bouquin : lisez-le ou mettez-vous au cricket !), malgré sa vénération pour Paulo, l’auteur anonyme revient sur le jeu dur du milieu mancunien : « aussi bon que soit Paul Scholes, certains de ses tacles sont vraiment choquants et au moins une fois par saison son adversaire direct prendra très cher. Comme dit le proverbe, méfiez-vous de l’eau qui dort » (page 145).

Ben, ouais… Paulo, c’est 120 jaunes et 10 rouges TCC (Toutes Compètes Confondues). Dans le détail, il a récolté en championnat 97 biscottes-beurre et 4 biscottes confiture-fraise, soit le troisième joueur le plus sanctionné de l’histoire de la PL. Il détient aussi le record perso et absolu en C1 avec 32 jaunes. En Angleterre, les observateurs avertis (consultants TV, entraîneurs et joueurs divers) ont souvent déploré la brutalité de son jeu et surtout l’inutilité parfois coupable qui ont souvent pénalisé et le joueur et son équipe. Pas faux… Et encore ! Son image auprès du foot anglais lui a fait échapper à une plus grande sévérité grâce (ou à cause) de son statut de joueur exceptionnel. Paulo justifiera toujours ces critiques sur son jeu dur en réponse aux tacles assassins qu’il subissait aussi et expliquera certains cartons du fait de sa mauvaise réputation auprès des arbitres. Pa si faux, non plus… En fait, Paulo était surtout simplement la quintessence du milieu british « engagé » . Banal pour les Britishs, son fighting spirit agressif a fasciné et terrorisé tous les joueurs étrangers venus en Angleterre. Le jeu dur de Paulo, c’était juste aussi du « Welcome in England, mate ! » Et puis quand on a évolué à côté du mentor Roy Keane, le sens du mot « respect » (c’est à dire « se faire respecter » ) prend une connotation forcément plus… tabassante.
Three Lions : Paul, Steven et Frank…

L’Angleterre, justement… Les Three Lions : c’est le point noir de toute cette génération pas croyable des Scholes, Lampard, Terry, Ferdinand, Gerrard, Cole et Cole, Beckham, Rooney, Owen… Tout a tourné autour du débat au milieu : qui aligner dans ce p… de midfield ? Le dilemme tactique tournait autour des trois Titans Gerrard, Scholes et Lampard, tous les trois fabuleux au mitan des années 2000 : comment faire jouer ensemble trois cannibales au milieu sans qu’ils ne se neutralisent ou ne se marchent sur les pieds ? Pas évident… Après le Mondial 2002, le sélectionneur Eriksson misa sur la paire axiale Gerrad-Lampard et relégua Paulo sur le flanc gauche. Pas concluant : après l’Euro 2004, Paulo quitta la sélection. Déçu par le choix d’Eriksson ? Victime aussi de sa timidité légendaire face au coach et aussi face aux egos monstrueux de Lampard et Gerrard ? Dans Four Four Two, il confessera qu’au début de sa carrière il craignait parfois de trop bien jouer, de peur d’attirer la trop grande lumière des médias. Scholesy déclara en juillet 2004 qu’il souhaitait se dédier à sa famille et vouloir s’investir à 100 % à MU. Paul ne reviendra plus jamais en sélection malgré les appels suppliants de Steve Mc Laren pour le Mondial 2006 et ceux de Capello avant le Mondial 2010 (avec l’Italien, cela faillit se faire).

Alors ? D’abord beaucoup de très grands coachs (Lippi, Hiddink, entre autres) affirmèrent qu’il fallait aligner les trois Titans ensemble sans discussion possible. Mais personne ne sut dire comment faire exactement. Dans un secteur de jeu aussi crucial, l’Angleterre s’est retrouvée face à un incroyable problème de riche. Allez ! Question : qui était le plus grand, selon vous : Steven, Paul ou Franck ? Il semblerait que Lampard ait été/ soit un cran en dessous de ses deux « alter ego » … Le retrait définitif de Scholes en sélection fut bien la plus grande catastrophe du foot anglais de ces vingt dernières années. Le fade Euro 2012 des Three lions a été le dernier supplice en date en Albion. Le célèbre consultant Ray Wilkins (ex-international anglais aux 84 sélections) a retourné le couteau dans la plaie : « Scholes aurait pu être le Pirlo de l’Angleterre à cet Euro 2012 » . C’est sûrement vrai. On ne saura jamais. Snif… Mais ce sont les sélectionnés anglais eux-mêmes qui ont regretté l’absence si lointaine de Scholes. « Lui seul aurait pu organiser le jeu et surtout imposer un rythme de jeu et une possession cruciale alors que l’Angleterre est trop fébrile avec le ballon et ne sait pas le garder et temporiser » . Snif-snif… En juillet 2010, après un Mondial anglais encore raté, Paulo regrettera publiquement son refus antérieur de participer à cette coupe du monde, admettant qu’il avait peut-être commis une erreur. Aaaah, noooon Paul !… Pourquoi t’as fait ça ?
Scholes scores !

Voilà. Hier c’était la der, la vraie, après un petit peu de rab mûri par un arrêt trop précoce et « sept mois de réflexion » (entre juin 2011 et janvier 2012). Une longévité incroyable au plus haut niveau pour un type né asthmatique et qui avait souffert, jeune, de la maladie d’Osgood-Schlatter, une sorte d’affection au genou. Sans compter un grave problème à l’œil qui l’avait éloigné des terrains. Jamais une plainte, pas de jérémiades… Paul est parti, Sir Alex aussi. Pas Ryan Giggs, désireux sans doute de passer le cap des 40 ans en tant que joueur. Ferguson et Giggs ont été anoblis par la reine. Pas Scholes… Il s’en fout Paulo. Un mec simple qui n’a jamais couru après les paillettes, toujours marié à Claire, sa copine d’enfance. Ils ont trois enfant dont le plus jeune, Aiden est autiste : le genre d’épreuve de la vie qui bannit toute superficialité, toute frime. L’aîné, Arron, tape le cuir. Plutôt pas mal, il paraît. On verra donc s’il y aura un futur héritier Scholes… Paul Aaron Scholes nous laissera un unique regret avec la sélection anglaise, jamais parvenue dans le dernier carré des grandes compètes depuis 1998. Petite particularité très ManUnited, « Scholes » s’inscrit dans la lignée des patronymes monosyllabiques des grands Britishs qui ont fait l’histoire du club : Best, Law, Kidd, Hugues, Butt, Bruce, Ince, « Becks » , Cole, Yorke, Keane (sorry, Charlton !) Que des noms qui claquent comme des reprises de volée. « Giggs » les rejoindra bientôt. Au fait… Pourquoi le cricket ? Parce que le môme Paulo touchait sa bille en cricket et que s’il avait bifurqué vers ce sport énigmatique, les Red Devils auraient été nettement moins diaboliques…

Par Chérif Ghemmour

PS : Chers internautes, merci pour toutes vos demandes d’articles en hommage à Paul Scholes. Comme annoncé sur certains commentaires-maison et par respect pour l’immense bonhomme, on a préféré attendre la fin officielle du championnat anglais et de la dernière apparition de Paulo contre WBA (5-5) pour lui attribuer ce « big-up » admiratif, et sans concession.

Les notes de Manchester City-Real Madrid

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