Les Girondins n’ont pas fait que passer de la 18e place à la 9e. Non, ils sont aussi passés du jeu chiant pour le spectateur, à celui d’emmerdant pour l’adversaire. Et ce sont eux qui le disent.
« Maintenant, on devient emmerdant, les équipes ont du mal contre nous. » Ça, c’est de Francis Gillot, juste après la victoire face à Lyon (1-0).
« C’est notre collectif qui fait notre force… On se bat les uns pour les autres. Et si nos matches ne sont pas d’une très bonne qualité technique, au moins, on essaie d’être le plus emmerdant pour l’adversaire ! » Ça, c’est de Nicolas Maurice-Belay, juste avant d’aller à Montpellier ! Un mot d’ordre désormais : casser les pieds de ses vis-à-vis.
Mais en réalité, Bordeaux, c’est quoi ton vrai style ?
« On est une équipe qui a, entre guillemets, un jeu typé 0-0… Celle qui va avoir un contre, plutôt que celle qui est conquérante, répond N.M.B. Après, ça dépend aussi de l’adversaire que l’on joue ; en fait, on peut passer d’un état à un autre, ajoute-t-il. S’il est plus technique que nous, on va être défensif. Et si on est meilleur que lui, on va aller le chercher. Je pense que notre dispositif tactique (3-5-2) et notre façon de jouer sont embêtants. »
On avait donc bien raison de penser que cette version d’équipe 2011-2012 était une purge…
LB
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