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Fernandinho, l’homme à tout bien faire

Par Paul Piquard
Fernandinho, l’homme à tout bien faire

Si Yaya Touré régale à chacune de ses sorties cette saison, son acolyte du milieu de terrain, Fernandinho, n’y est pas étranger. Priorité de Pellegrini à son arrivée dans le Nord de l’Angleterre, le milieu brésilien s’affirme match après match comme l’un des milieux les plus complets du championnat anglais.

31 août 2013. Le mercato terminé, un rapide coup d’œil aux dix transferts les plus chers de l’été suffit pour y déceler une énigme. Au milieu des vedettes mondiales et des jeunes prodiges figure le nom d’un Brésilien qui, du haut de ses 28 ans, fait figure de vétéran dans cette prestigieuse liste. Il faut dire qu’en dehors des plus férus amateurs du championnat ukrainien, peu de gens sont à l’époque capable d’évaluer le véritable niveau du petit Fernand. À dire le vrai, le montant exorbitant payé par les Citizens, 40 millions d’euros bonus compris, paraît même démesuré pour un joueur de cet âge, n’ayant évolué qu’au Brésil et en Ukraine, et ne comptant que 5 apparitions sous le maillot auriverde, toutes effectuées lors de matchs amicaux. Pourtant, à y regarder d’un peu plus près, le pari fou de Pellegrini n’a pas grand-chose d’une excentricité, comme le raconte Mircea Lucescu, son entraîneur pendant huit ans : « Avec lui, vous avez l’assurance de bonnes performances. C’est sûr. Manchester City a même fait une très bonne affaire, car ils auront un excellent joueur pendant 5 ou 6 ans. On ne l’aurait pas laissé partir pour moins. C’est le meilleur joueur que nous avons eu. Nous l’avons laissé partir, car il voulait jouer la Coupe du monde chez lui. »

40 millions et des questions

Champion du monde des moins de 20 ans, et titulaire dans l’entrejeu de l’Atlético Paranaense, c’est un Fernandinho presque pubère qui débarque au Shakhtar Donetsk, dans le froid ukrainien. Comme pour nombre de ses compatriotes avant lui, l’adaptation est difficile : « Il était jeune, il n’avait que 19 ans, donc il a forcément eu des difficultés au départ. La barrière de la langue, mais surtout le climat l’ont un peu démoralisé. » Mais le jeune homme a un rêve à poursuivre, celui de devenir membre à part entière de la Seleção. Alors il s’accroche, travaille et joue, peu importe où : « Lorsqu’il est arrivé chez nous, il a d’abord joué partout. Je l’ai essayé en latéral droit, puis à gauche, dans un poste plus offensif. Il marquait pas mal dans cette position, comme contre l’OM, en Coupe de l’UEFA. » Finalement stabilisé au poste de meneur de jeu, le Brésilien marque beaucoup, comme le décrit Lucescu : « Il marquait beaucoup ou faisait des passes décisives, il était toujours en position de marquer, toujours très offensif. Il terminait d’ailleurs souvent meilleur passeur du championnat. » Au final, 52 buts et 51 passes décisives en huit saisons dans la cité minière. Surtout, le numéro 7 des Orange et Noir aime les grands matchs. En 2009, l’année du sacre du Shakhtar en Coupe de l’UEFA, Fernandinho marque au troisième tour, en seizième, en quart et en demi-finale aller, face au grand rival, le Dynamo Kiev.

Big Fernand

Un profil surprenant au vu de ses performances avec City. En effet, malgré un physique plutôt léger pour la Premier League, 1m76 pour 68 kilos, Fernando Luiz Roza fait déjà figure de vieux briscard au poste de milieu box to box. En plus de ses qualités déjà évidentes aperçues au Shakhtar – frappe monstrueuse, conservation de balle, facilité dans le jeu court et le jeu long – il semble avoir ajouté à son arsenal une science du placement imparable, qui lui permet de multiplier les interceptions au milieu de terrain : « À Manchester City, il ne joue pas pareil qu’au Shakhtar. Il est associé à Touré qui aime se projeter vers l’avant, donc lui est un peu plus en retrait. Cela diminue son apport offensif, mais lui permet de mieux voir le jeu. Dans tous les cas, il sait tout faire. À Manchester City, on voit qu’il apporte un équilibre au collectif, car il est très intelligent tactiquement. » Un équilibre devenu indispensable. Sans lui, Manchester City n’a gagné qu’un seul match de Premier League, face à Cardiff City. Pour deux matchs nuls et deux défaites. Avec son compère ivoirien, Fernandinho fait main basse sur tous les milieux du Royaume, dans un nouveau rôle qu’il affectionne, comme il l’explique dans un entretien donné au site de la FIFA : « Comme nous sommes dans une équipe très technique, qui dépend beaucoup de la possession de balle, il est évidemment extrêmement important d’avoir des milieux de terrain qui savent quoi faire du ballon. Toute ma vie, on m’a dit et répété que le milieu était le cœur d’une équipe, que c’est là que se dictait le rythme du jeu. » Le pays de la samba et des rythmes endiablés pourrait bien avoir trouvé son chef d’orchestre.

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Par Paul Piquard

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