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ACTU MERCATO

Est-ce le mercato qui fera, cette fois-ci, chuter Arsenal ?

Par Romain Canuti
Est-ce le mercato qui fera, cette fois-ci, chuter Arsenal ?

Lorsqu'Arsenal était en tête ces dernières saisons à l'hiver, un match a tout fait capoter. Et si cette fois-ci c'était le mercato, plutôt raté, qui allait le faire trébucher ?

Arsenal est toujours à la lutte pour le titre en Premier League. Oui, mais pour combien de temps ? La question est continuellement posée par des observateurs neutres, qui ne voient pas comment le titre pourrait échapper à l’escouade de choc de Manchester City. L’interrogation trouve évidemment un écho plus que favorable chez les détracteurs du club du Nord de Londres, qui ne se lassent jamais de rappeler que le trophée le plus récent glané par Wenger remonte à 2005. Depuis cette date, il faut reconnaître qu’il y a deux types de saison pour les Gunners en Premier League : celles où ils galèrent au début, mais finissent par accrocher le wagon des qualifs pour la Ligue des champions à la faveur d’une série dans les derniers matchs (comme l’an dernier); et celles où ils y croient jusqu’en janvier/février, avant qu’un grain de sable ne vienne enrayer toute la foutue machine. C’était notamment le cas en 2008 et en 2010.

La première fois, c’est un match à Birmingham, le 23 février, qui allait tout foutre en l’air. Leader incontesté, les Gunners régalent l’Europe dans un 4-4-2 en ligne, avec Fàbregas et Flamini qui font tout au milieu. Mais à la neuvième minute chez le promu, tout fout le camp : le stoppeur Taylor se fait la cheville de l’attaquant brésilo-croate Eduardo, complément parfait d’Adebayor devant. Saison, voire carrière, terminée. Et si Walcott s’offre un doublé quelques minutes plus tard, laissant croire qu’il peut se révéler et prendre la suite, Clichy concède un penalty et l’égalisation dans les dernières minutes. William Gallas pète alors les plombs. Il insulte tout ce qui passe, jète son brassard au sol, et n’attend même pas la fin du match pour regagner les vestiaires. Arsenal finira 3e, à quatre points de United. En 2010, ce sont deux chocs fin janvier, contre Manchester justement puis chez le voisin de Chelsea, qui vont sceller la saison. En tête, les jeunes pousses de Wenger commençaient à croire au titre, mais les deux défaites réveillent les tensions dans un vestiaire bourré d’égos (Nasri, Van Persie, Gallas, Song, Bendtner). Quatre ans plus tard, Arsenal a peut-être aussi envoyé en l’air sa saison fin janvier. Mais ce serait cette fois la faute du marché des transferts.

Draxler, l’occasion manquée

Car si Wenger avait fait le bon coup du dernier jour du marché d’été en se payant Özil, il n’a pas été aussi inspiré lors de la version hivernale. Une seule recrue, l’ancien Rennais et Lyonnais Kim Källström, qui arrive en prêt du Spartak Moscou. Et qui a surtout signé blessé, étant d’ores et déjà forfait pour les six prochains matchs des Gunners, au moins… Pourtant, longtemps, Wenger était sur le point de prendre un nouveau crack de la Mannschaft : Draxler, la pépite de Schalke 04. Il était question de refourguer Podolski dans un premier temps pour convaincre le peuple de Gelsenkirchen. Mais ils préféraient du cash pour rapatrier Holtby, vendu un an plus tôt à Tottenham. Et c’est là que les choses se compliquent. Car les dirigeants des Spurs (conscients que l’arrivée d’Özil chez l’ennemi juré, c’est un peu leur faute vu la vente record de Gareth Bale au Real) se sont rattrapés aux yeux de leurs supporters en envoyant l’ailier allemand à Fulham en prêt. Du coup, pas de Draxler pour Wenger. Et pas de Vučinić ou de Berbatov, proposés en pointe pour seconder Giroud.

Autant donc y voir un motif majeur de chute pour les Gunners. Après tout, en 2008, Arsenal avait perdu tous ses matchs importants avec la blessure de trois semaines d’un de ses cadres, Flamini, alors que son remplaçant, Lassana Diarra, s’en était allé à Porthsmouth au mercato d’hiver. Là, Arsenal devra faire sans Walcott, sans Ramsey pour plusieurs semaines et sans Flamini, suspendu pour trois matchs. Mais il faut noter que cette fois-ci, le club ne perd personne. Avec Arteta, Wilshere, Cazorla, Gnabry, Podolski, Rosický, Oxlade-Chamberlain, Özil et Giroud pour composer le milieu et l’attaque, Wenger a encore de la marge. Le seul problème en fait, c’est que Manuel Pellegrini est encore plus large pour faire le onze de Manchester City. Mais ça, Källström ou Draxler ne peuvent rien y changer.

Après la trêve internationale, place au festin !

Par Romain Canuti

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