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  • Stuttgart/FC Barcelone (1-1)

En attendant mieux…

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En attendant mieux…

Il y aura eu deux matches en un pour Barcelone. Une première mi-temps indigne de son standing, sanctionnée par l'ouverture du score de l'homme en forme du VFB, Cacau. Et une deuxième plus en rapport avec ses réelles capacités, égalisant rapidement par Ibrahimovic, et confisquant ensuite le cuir. Heureusement, ce n'était que Stuttgart en face...

Stuttgart-Barcelone (1-1)

Buteurs : Cacau (26ème) pour Stuttgart et Ibrahimovic (52ème) pour Barcelone

On avait bien du mal à trouver des points communs entre les deux équipes avant le coup d’envoi. Ah si, les Porsche, créées à Stuttgart, le petit joujou de chaque footballeur qui se respecte, Alexander Hleb, prêté par le Barça au VFB, une pilule infligée à leurs adversaires respectifs en championnat ce week-end (5-1 contre Cologne et 4-0 contre Santander) ou alors un duel de p’ti déj’ entre Cacau et Maxwell.

Mis à part ça, ce huitième paraissait bien déséquilibré entre le leader de la Liga, que l’on dit en petite forme, et Stuttgart, qui remontre doucement la pente (9ème de Bundesliga), après un début de saison cata, qui aura coûté sa place à Markus Babbel.

La fève de Cacau

Le premier quart d’heure nous donne raison. Barcelone confisque le cuir (75% de possession de balle), et propose une petite ballade de fin d’hiver aux joueurs du VFB. Les Allemands ont adopté une tactique défendable : rester groupés dans leur moitié de terrain, ne pas se livrer et éviter de laisser des espaces. Mais bon, à domicile, c’est un peu frustrant de ne faire que courir après la gonfle, même contre le grand Barcelone. Parce que les hommes de Guardiola ne se montrent pas vraiment dangereux, leur domination étant clairement stérile.

Les Allemands optent alors pour une tactique un peu plus ambitieuse : monter d’un cran, revoir un peu la couleur du ballon et passer par les ailes, le point faible blaugrana ce soir, Puyol dépannant à droite en raison de l’absence d’Alves et Maxwell à gauche, qui n’a pas la même activité qu’un Abidal, si si. Option payante, immédiatement. Après que Molinaro a mis au supplice les bouclettes de Puyol, Gebhart, à droite, centre parfaitement pour Cacau au deuxième poteau. Le Brésilien, dans la lignée de son quadruplé contre Cologne, saute plus haut que Puyol et trompe Valdes (25ème). Stuttgart ouvre le score et surprend la maison catalane. Les Teutons prennent confiance et vont finir cette mi-temps en trombe. Mais la maladresse de Cacau, deux fois seul face à Valdes, ou de Progbeniak, empêche le VFB de mettre Barcelone sous terre.

Côté espagnol, seul Messi est à son niveau, touchant à la 40ème le poteau sur une frappe à 20 mètres, détournée de justesse par le vieux Lehmann. Fantomatique après la 15ème minute, le Barça peut s’estimer heureux en rentrant, tête basse, aux vestiaires.

[page]7 minutes plus tard

En deuxième période, Barcelone joue la même partition qu’à l’entame du match. Mais cette fois-ci, il passe du mode mineur à majeur. Monopolisation du cuir en règle qu’il ne lâchera plus jusqu’à la 90ème minute. L’exploit de Stuttgart n’aura en effet duré que 52 minutes. Sur une longue sonde de Busquets, Ibrahimovic devance pour une fois Delpierre dans les airs, Piqué, dans la surface de réparation, remet sur Ibra. Le Suédois seul aux six-mètres s’y reprend à deux fois, Lehmann sortant un premier arrêt de grande classe mais ne pouvant rien sur la deuxième tentative de l’avant-centre barcelonais.

Stuttgart peut ranger ses espoirs au placard et reprendre sa tactique de départ : rester dans sa moitié de terrain, compact, à l’allemande. Guardiola profite de cette égalisation pour inviter Henry, on ne sait jamais, à remplacer Yaya Touré, transparent depuis le début de la rencontre. Les Allemands courent dans le vide et ne parviennent plus à approcher les cages de Valdes. Les Barcelonais, de leur côté, maîtrisent enfin leur sujet, laissant la justesse technique prendre le pas sur le déchet de la première période. Ils auraient même pu passer devant le VFB, Lehmann nous offrant quand même une sortie foirée sur corner. Ibrahimovic contrôle du bras, pivote et frappe dans la foulée mais Molinaro, sur sa ligne, seconde le portier quadragénaire en détournant… du haut du bras en corner. L’arbitre, qui avait déjà oublié une main douteuse de Piqué lors du premier acte, ne siffle pas. Bien vu l’aveugle !

Les Teutons auront bien quelques opportunités en fin de partie –Marica sur un centre de Hleb buttant sur Valdes– mais la débauche d’énergie entraînée par la chasse au ballon aura eu raison de leur lucidité offensive, à l’image de Khedira qui finira crampé.

Les hommes de Chrisitan Gross peuvent nourrir quelques regrets. Ce Barça-là était, au moins sur 45 minutes, à leur portée. Orphelin de ses ailiers habituels, Dani Alves ou Abidal, Barcelone s’est trop souvent borné à jouer dans l’entonnoir sur Ibrahimovic, qui ne sera finalement sorti de sa boîte qu’une seule fois. Cela suffira sûrement mais devant le Camp Nou, les Barcelonais devront montrer autre chose. S’ils ont de la mémoire, ils n’auront qu’à se souvenir du huitième de la saison dernière. Lyon était sorti de Gerland sur le même score. Au retour, les Catalans avaient mis tout le monde d’accord en engloutissant leur mise en bouche française (5-2). Pour les plats suivants, le Barça devra néanmoins élever son niveau de jeu afin de réaliser le véritable exploit qui l’attend cette année : conserver sa couronne européenne.

Ronan Boscher

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