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Dijon et Niort s’invitent à la fête

Par Julien Mahieu
Dijon et Niort s’invitent à la fête

Pendant que le FC Metz restait muet à Nîmes, Dijon, Niort et Caen ont profité de cette 24e journée pour se replacer. Entre la 2e et la 8e place, il n’y a toujours que 5 points d’écart. La Ligue 2 continue d’être une jungle suffocante…

Les premiers rôles

Dans le marasme de la Ligue 2, où on peut gagner une dizaine de places à la faveur de trois victoires consécutives, seuls les Grenats peuvent se targuer de ressembler au portrait-robot du futur promu. Après avoir retrouvé le goût de la victoire la semaine passée face à Caen (2-1), Metz met une bonne demi-heure à se mettre en marche et prendre la mesure des Crocos nîmois, qui font un peu mieux que résister. Sakho est tout proche d’ouvrir la marque au retour des vestiaires, mais sa tête est sortie par un Merville bien inspiré. À 25 minutes du terme de la rencontre, les Messins n’ont toujours pas trouvé la faille, et voient d’un très bon œil l’expulsion de Hsissane. Peine perdue. Le leader est même tout proche de se faire surprendre en fin de match, mais le poteau sauve Johan Carrasso. 0-0. Un bon point quand même.

Rafraîchissante équipe niortaise, qui fonce tout feu tout flamme vers les sommets grâce à cette 7e victoire en 8 matchs. Rafraîchissant Jimmy Roye dont le discours avant d’aborder la rencontre pourrait se résumer ainsi : « On ne se prend pas la tête, on veut continuer à se faire rêver. » Du coup, les Chamois ne se prennent pas la tête à Clermont, et Martin envoie une banderille de volée en pleine lucarne juste avant la pause. Les visiteurs loupent l’opportunité de doubler la mise en seconde période, mais n’auront pas à s’en mordre les doigts, malgré une fin de match tendue. Niort est donc à un petit point du podium. 0-1.

Le CA Bastia, c’est Kenny dans South Park : il crève à tous les épisodes. Le jeu, c’est de savoir à quelle sauce les Corses vont être mangés. Dévorés, même, souvent. Comme ce soir par Dijon. Romain Philippoteau a peut-être un blaze à toucher du bois, mais il réussit surtout un slalom digne de Sotchi avant d’aller assaisonner le CA Bastia d’un plat du pied. Les Bourguignons sont des flemmards et attendent la 70e minute pour mettre la deuxième couche par Tavares. Babit laisse le pourboire avec le sourire, et le DFCO s’impose 3-0 pour passer temporairement à la 2e place.

Les seconds rôles

Arles-Avignon qui se déplace au stade Michel d’Ornano, c’est surtout le retour de Franck Dumas sur ses terres, dans un club où il a passé plus de 15 saisons, en tant que joueur puis entraîneur. Au match aller, le caractériel coach normand avait joué un vilain tour à ses anciens poulains, et Arles-Avignon s’était imposé 3-2 après avoir été mené 0-2. Malherbe, malgré sa défaite au terme d’un match interminable cette semaine en Coupe de France à Lille (3-3, tab 6-5), met donc les bouchées doubles dès le coup d’envoi et ouvre la marque en moins de dix minutes, grâce à un plat du pied-sécurité de Mathieu Duhamel. 1-0 à la pause, mais le SMC devrait mener au score 3 ou 4 buts à zéro. Timides en première période, les visiteurs attendent l’heure de jeu pour montrer les dents, et il faut que la barre transversale et Saad sur sa ligne s’emploient pour éloigner le danger. Caen n’a joué qu’une mi-temps, mais ça a suffi. 1-0.

Soirée pop-corn à Nancy, qui restait sur deux victoires consécutives, mais qui se fait surprendre par les Lusitanos et Mathieu Lafon au bout de 20 minutes. Jeannot se charge de remettre les siens sur les bons rails, juste avant la pause, en obtenant puis transformant un penalty indiscutable. Déjà pas complètement innocente sur l’ouverture du score, la défense nancéienne est carrément à l’ouest sur le corner qui permet à Andriatsima de pousser le ballon au fond des filets et de redonner l’avantage aux visiteurs. Voilà Nancy obligé de repartir à l’assaut. Jeff Louis n’est certes pas dans un grand jour, mais il parvient tout de même à égaliser, sur une frappe au ras du montant, dans le dernier quart d’heure. 2-2. Une belle opportunité manquée pour l’ASNL, qui a quand même sauvé les meubles.

Les figurants

Les Castelroussins font sans nul doute la superbe opération du jour, dans le bas de tableau, en s’offrant le scalp de l’ESTAC, qui continue de faire dans le médiocre. Flavien Tait fait le boulot en s’échappant dans le dos de la défense après seulement 20 minutes de jeu et Kinkela assure l’affaire en fin de match, alors que les Troyens poussaient pour revenir au score. Deux buts inscrits sur des toiles défensives des joueurs de l’Aube, au passage. Heureusement, comme c’est le jour de l’amour, Landry Bonnefoi fait un beau geste pour les visiteurs, et réussit une parade impressionnante : le ballon s’envole très haut et atterrit dans les filets. 2-1.

L’autre TFC marque le pas. Après une première partie de saison alléchante, les Tourangeaux perdent pour la quatrième fois lors de leurs cinq dernières sorties et voient le podium s’éloigner pour de bon, à l’occasion de ce voyage à Istres. Pendant que Jérôme Leroy fait péter des ciseaux et des coups du foulard pour signifier à tout le monde que sa carrière n’est pas finie, Keita préfère la sobriété d’un bon coup de boule pour ouvrir le score avant de rentrer aux vestiaires. Largement suffisant face à ce Tours-là. 1-0.

C’est fait : Johan Cruyff à Barcelone !

Par Julien Mahieu

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