Diabaté pris en grippe

Une nouvelle fois sifflé, en Coupe d’Europe, Cheick Diabaté est désormais bel et bien la tête de turc officielle du public girondin. Son entraîneur, fataliste, ose la comparaison.

« Je vais dire que malheureusement, il est habitué, soupire Francis Gillot. Le problème, c’est quand un joueur commence à être pris en grippe, c’est pas facile pour lui, ni pour moi. J’ai eu le même cas avec Daniel Cousin, à Lens, à l’époque. Malheureusement, je ne l’ai plus fait jouer… Il ne pouvait plus jouer à domicile. »

Gouffran blessé, Jussiê intermittent, Saivet et Bellion pas toujours prêts : casse-tête, donc, pour le coach. « C’est un handicap supplémentaire. Déjà qu’on n’a pas de joueurs, pas de recrues, si en plus on doit se priver des joueurs de l’effectif, ça va me poser problème, c’est une certitude, regrette-t-il. Mais je suis obligé de faire jouer les garçons, même s’ils se font siffler… Tant pis ! »

Si là, y a pas un appel du pied fait aux dirigeants pour Noël…