- International
- Coupe du monde 2015
- Féminines
Des joueuses s’inclinent devant la FIFA
La FIFA a remporté une première bataille. L’organisation tumultueuse de la 7e Coupe du monde féminine, programmée l’été prochain au Canada, vient en effet de connaître un rebondissement.
Certaines joueuses ont en effet renoncé aux poursuites judiciaires qu’elles avaient engagées contre l’instance suprême du football mondial. Les raisons initiales de ce conflit ? Les footballeuses ne veulent pas disputer le Mondial sur des pelouses synthétiques, comme cela risque d’être le cas du 6 juin au 5 juillet prochain. Soixante-deux d’entre elles avaient ainsi déposé plainte pour discrimination liée au genre, estimant que les joueurs masculins ne se seraient jamais retrouvés contraints d’évoluer sur un gazon qui ne soit pas naturel.
D’après Le Monde, les Lyonnaises Camille Abily et Élise Bussaglia ont donc renoncé aux poursuites contre la FIFA. Les avocats des footballeuses dénoncent des pressions qu’auraient subies les deux femmes avec notamment la menace de « représailles par la FIFA dans l’attribution de la Coupe du monde féminine de 2019 » que la France espère pouvoir organiser. Alors que la FIFA et la Fédération canadienne ont nié tout moyen de pression et ont rappelé soutenir l’égalité hommes/femmes, le pas en arrière des joueuses de Lyon et de quelques femmes dans le monde a convaincu, en contrepartie, d’autres footballeuses de prendre le relais.
Cette guerre ouverte est une nouvelle épine dans le pied pour une FIFA qui ne fait décidément plus l’unanimité dans l’attribution de ses épreuves mondiales.
AR