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Debrecen-OL (0-4) : pour rugir de plaisir

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Debrecen-OL (0-4) : pour rugir de plaisir

L'OL est allé tranquillement fesser Debrecen le champion de Roumanie (4-0) chez lui, et s'installe en tête du groupe E devant Liverpool et la Fiorentina.

On s’était donc trompé. On avait annoncé une affaire compliquée pour l’OL, il n’en fut rien. Il faut dire que sur la foi de la prestation de Debrecen il y a quinze jours à Anfield (courte défaite des Hongrois 0-1), on supposait que le petit poucet supposé était plus costaud qu’il n’en avait l’air. Mais au vu des résultats de la soirée, c’est Liverpool (surclassé 0-2 par la Fiorentina) qui est peut-être moins fort qu’on ne le croit. Surtout, c’est sans doute bien Lyon qui est plus costaud qu’on ne l’imaginait. Reste à le vérifier in situ lors de la double confrontation qui se dessine face à Liverpool. Pour l’heure, l’OL fait le job et le fait bien. La force des grandes équipes est, entre autres, de se rendre la vie facile dès qu’on le peut. Et il ne fallut pas plus de douze minutes aux Gones pour tuer le match.

Pjanic, le numéro de Juninho

Disposés dans un étonnant 4-3-3 avec Clerc comme improbable milieu offensif droit, les hommes de Claude Puel mirent en fait deux petites minutes pour trouver la faille. Corner de Pjanic pour Kallstrom à l’entrée de la surface et reprise un peu écrasée du Suédois (1-0, 2e). « On a eu un peu de réussite » , confiera Puel à propos l’entame de match. Pas forcément à dire vrai. Dans un stade Ferenk Puskas chauffé à blanc, Lyon a eu le bon goût de tout de suite mettre la pression, histoire de tempérer les ardeurs et de tester les nerfs de mecs pas nécessairement rompus à ce genre d’événement. Et cette pression, outre le corner obtenu, porta aussi ses fruits sur le positionnement défensif des joueurs “locaux” (Debrecen est en fait à plus de 200 bornes de Budapest). Ainsi, sur le corner lyonnais, tous les joueurs Debrecen défendirent près de leur but, sans laisser personne à l’entrée de la boîte. Avec la sanction que l’on sait. Et puis, c’était un soir à ne pas laisser Pjanic s’exprimer sur coups de pied arrêtés. Percussion de Govou, faute, coup franc du petit Bosniaque dans la lunette intérieure (2-0, 12e). Si à Manchester, le numéro 7 a quelque chose de sacré, à Lyon, cela pourrait bien être le 8 pour peu que l’on soit un tireur d’élite : hier Juninho, aujourd’hui Pjanic. D’ailleurs, une douzaine de minutes plus tard, le petit maestro rebottait un corner malin pour la tête gagnante de l’éternel Govou (3-0, 24e). Ou comment plier un match avant la demi-heure. Car, en vérité, on ne voyait pas comment Debrecen pouvait ne serait-ce que créer un peu de danger hormis sur quelques frappes de loin et une poignée de centres sans futur. A chaque fois négociés par Lloris avec classe. C’est marrant d’ailleurs, le gardien lyonnais semble proprement injouable depuis son expulsion sévère en Serbie avec les Bleus. Paris en sait quelque chose, Debrecen aussi désormais.

Un air de Gambardella

Et le reste de la partie alors ? Une gestion de bon père de famille de la part des Rhodaniens. Avec une défense toute en contrôle (peu de participation des latéraux) et des attaques à fleuret moucheté. Sur l’une d’entre elles, Govou, toujours lui, se souvenait qu’il est né en Ligue des Champions il y a neuf ans face au Bayern Munich (3-0) grâce à deux golasos inscrits au pauvre Kahn. Cette fois, l’histoire se termina dans les gants de Poleksic mais l’enchaînement contrôle orienté-coup du sombrero-volée rappela quelque chose d’un José Touré (42e). Au retour des vestiaires, là encore, l’OL fit le travail comme un grand. Moins de six minutes de jeu et Kallstrom trouvait Gomis dans le dos de la défense hongroise, petite tête de la panthère pour éviter la sortie grotesque de Poleksic et petit lob pour conclure (4-0, 51e). Ensuite, pendant que Kallstrom s’amusait à distiller des ouvertures un peu partout, Puel lançait Ederson puis son équipe Gambardella (Gonalons et Kolodziejczak), faute de mieux. Une bonne nouvelle pour la qualité de la formation lyonnaise, une mauvaise pour un club qui espère voyager loin en Ligue des Champions. Il n’empêche : au premier tiers du parcours, dans une poule qui compte aussi Liverpool et la Fiorentina, le mieux placé pour espérer voir un printemps, c’est Lyon. Et en soi, c’est déjà pas mal.

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