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« David Beckham a encore les qualités pour jouer un rôle »

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Avant David Beckham, seuls deux Anglais ont porté la liquette du Paris Saint-Germain : Jantzen Derrick lors de la saison 71-72 et Ray Wilkins en 1987. SoFoot.com les a retrouvés pour un entretien croisé.

Avant tout, c’est une surprise pour vous de voir David Beckham signer au PSG ?Ray Wilkins : Non pas du tout. Paris, c’est une grande ville de mode dans le monde. Et à l’évidence, Mme Beckham est plutôt très impliquée dans le milieu de la mode, dans le « fashion design » . Et je pense que David a encore les qualités pour jouer un rôle dans les cinq mois qui lui ont été proposés.
Ray, vous parlez de Victoria, mais elle ne sera pas là. David vient en célibataire…RW : Ouais, mais vous savez, Paris n’est qu’à une heure de Londres. Pour être honnête, je ne vois pas ça comme un obstacle.
David Beckham est seulement le troisième Anglais à s’être essayé au PSG. Il y a une explication à cela ?RW : Non, je ne pense pas. Il faut quand même savoir que la première règle, c’est que le club doit vous vouloir. Et depuis que je suis dans le foot, je n’ai pas souvent vu le nom PSG mentionné dans les médias britanniques, à la rubrique transferts. Et la majorité des joueurs anglais qui s’exportent préfèrent plutôt l’Espagne ou l’Italie. De mémoire, des joueurs britanniques en France, je me souviens seulement de Frank Stapleton, Graeme Rix, Tony Cascarino, Chris Waddle et moi-même.Jantzen Derrick : C’est un fait, il n’y a pas beaucoup de joueurs anglais qui sont venus à Paris. Pourquoi ? Pour tout vous dire, je n’en sais foutrement rien. Par contre, quand je suis arrivé, en tant qu’Anglais, j’ai été très impressionné par les compétences et l’aptitude des joueurs français. Celui dont je me souviens, c’était le capitaine de l’équipe de France à cette époque, Jean Djorkaeff. Un vrai guide pour moi. C’était vraiment un bon gars !
Et vous, pourquoi être venus jouer au PSG ?RW : Je jouais un tournoi avec le Milan AC. C’était lors de ma dernière année de contrat. Et j’ai croisé Gérard Houllier, le manager de Paris. Il m’a proposé de venir jouer à Paris en 1987. On a discuté un peu et j’ai signé à Paris. Mais malheureusement, il y avait trois étrangers dans l’équipe, Safet Sušić, Calderón et moi. On n’avait le droit qu’à deux étrangers sur le terrain à cette époque-là. Et c’était très difficile pour moi de jouer un match. Parfois, dans la vie, tout ne se passe pas comme prévu.JD : Je suis venu à Paris pour apprendre le français. Mais ça n’a pas du tout accroché (rires). Mais pour bien jouer au football, vous n’avez pas besoin de bien parler français. Le football est une langue que je maîtrisais… Tenez, le « mais » est un mot que les Français emploient tout le temps. C’est vrai qu’il y a toujours un « mais » avec vous (rires).
Vous avez été surpris que Paris vous signe ?RW : Au début oui, parce que je ne savais pas du tout que Paris me suivait. Mais en discutant avec Gérard Houllier, qui sait très bien manier l’Anglais, ce n’était pas une décision difficile pour moi.JD : J’ai signé ici en 1971 parce qu’un mec d’Arsenal me l’a conseillé et a fait la connexion entre les deux clubs, un an seulement après la création du PSG. Nouveau projet. Nouvelle équipe. Nouvelles ambitions. J’ai vu de mes propres yeux la construction du « nouveau » Parc des Princes. Vous savez, à part le PSG, je n’ai joué que dans un seul club en quatorze ans de carrière (Bristol FC, ndlr). C’était très intense et très excitant. Mais c’est aussi la raison pour laquelle j’ai quitté Paris : par nostalgie ! Je le regrette un peu aujourd’hui…
Du coup, vu que vous ne jouiez pas beaucoup, vous avez pu profiter de la vie parisienne, non ?RW : Pas vraiment, en fait. Vous savez, dans une carrière de footballeur, quand vous allez dans un pays étranger, si le côté foot se passe bien pour vous, en général la vie se passe aussi bien qu’elle doit être. Et c’est sans doute le problème que j’ai eu parce que je voulais tellement réussir sur le terrain, et à l’évidence, ça ne fonctionnait pas, que c’était plutôt des moments difficiles pour moi. C’était donc mieux pour moi et Paris que je quitte le club. Mais, je dois dire que je n’ai jamais eu aucun problème avec la vie à Paris. C’est une ville merveilleuse.JD : Paris est une jolie, très jolie ville ! Celle que je préfère dans le monde entier. J’ai adoré vivre là-bas. C’était magnifique.
De quels endroits en particulier vous vous souvenez le plus ?RW : Je m’étais lié avec le directeur d’un restaurant qui s’appelait le Saint-Georges. Un superbe restaurant.JD : Le quartier latin, c’était mon endroit préféré. C’est étrange comme à Paris vous pouvez changer de quartier rien qu’en marchant cinq petites minutes…

Vous aviez un plat favori ?RW : Non, et parfois je n’avais aucune idée de ce que c’était. Tout ce dont je me souviens, c’est que la cuisine française était très variée et que je restais sur des plats simples.JD : Bien qu’elle soit très différente de la nôtre, je me suis fait très vite à la cuisine française.

Quels quartiers vous préfériez à Paris ?RW : Pour tout vous dire, j’habitais à Saint-Germain en Laye. Et je trouvais le château très, très joli. Vous savez, que ce soit en Angleterre ou en Italie, j’avais pour habitude de vivre en dehors des centre-villes. À Paris, l’école où mes enfants allaient était la « British School of Paris » , mais elle était située en dehors de Paris en fait. Donc on a décidé de vivre plutôt à Saint-Germain en Laye, qui, au passage, n’était pas très loin du centre d’entraînement. C’était plus pratique.JD : Moi, je vivais au Pecq, une petite ville située tout près de Saint-Germain en Laye, avec ma femme et mes enfants. Mes garçons sont allés à l’école dans ce joli coin. J’avais un appartement très sympa. Bien qu’il donnait sur un foutu supermarché…

Et vous alliez souvent dans Paris quand même ?RW : Oui, pas mal de fois, pour faire du shopping, visiter, se faire des balades.JD : Les Champs-Élysées, le Sacré-Cœur, les cafés typiques parisiens… Mais bizarrement, je ne suis jamais allé aux cabarets de Pigalle. J’étais un homme marié. Mais j’étais impressionné par le style des femmes françaises. Elles sont plus classes que les Anglaises, vraiment. Il y a 40 ans, elles étaient très élégantes. Elles étaient toutes sexy !
En tant qu’Anglais, quels coins vous pouvez conseiller à David ?RW : Je ne vais pas lui donner de conseils. David est un garçon très expérimenté, il saura exactement trouver ce qu’il a envie de visiter, plein de personnes sauront lui dire quoi faire et mieux que moi. Et vous inquiétez pas, il fera exactement ce qu’il a envie de faire. Et pour être honnête, ma période parisienne remonte à très longtemps et ma mémoire n’est pas aussi bonne que vous pensez le croire.JD : Je sais que les enfants de David vont à l’école en Angleterre. Je présume que toute cette petite famille va venir en France. Ils vont aimer Paris, c’est certain, tout comme moi je l’ai aimé. Ces trente dernières années, l’argent dans le football a terriblement augmenté. C’est un homme très riche, qui vit dans le luxe et les beaux hôtels. Paris, c’est parfait pour cela ! C’est vraiment une autre époque que la mienne.
Avez-vous détesté quelque chose dans votre vie parisienne ?RW : Non. Enfin si, le fait de ne pas être capable de jouer pour Paris.JD : Non, pas du tout ! Si, peut-être de ne pas avoir appris à parler correctement français.
Pour finir, comment occupez-vous votre temps aujourd’hui ?RW : Je travaille à la télévision pour Sky Sports et je collabore aussi pour Myskillz, un programme d’entraînement, des stages pour les enfants. Je suis en quelque sorte un ambassadeur pour Myskillz et j’essaie d’être là autant que possible lors des gros évènements que nous organisons, être avec les gamins sur le terrain.
Ray Wilkins, vous en avez fini avec la Premier League ou une autre expérience sur un banc ?Non, non, j’aimerais bien, mais pour être honnête, c’est très difficile de retrouver un poste, d’être de nouveau « in the game » , une fois que vous en êtes sorti.
Propos recueillis par Ronan Boscher et Victor Le Grand

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