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Coupe du monde : la fiche du Japon

Par Ronan Boscher et Nicolas Jucha
Coupe du monde : la fiche du Japon

Huitième-de-finaliste en 2002 et 2010, le Japon veut franchir un cap cette saison. Dans un groupe à leur portée (Colombie, Grèce et Côte d'Ivoire), les hommes de Zaccheroni ont les moyens de leur ambition.

* Le onze typeKawashima – Nagatomo, Yoshida, Konno (ou Morishige), Uchida – Yamaguchi, Hasebe (ou Endo) – Kagawa, Honda, Okazaki – Osako (ou Kakitani). Sélectionneur : Alberto Zaccheroni

* Comment ils vont jouerPhilippe Omar Troussier a dirigé les Blue Samourais de 1998 à 2002, et, avec lui, les Nippons ont connu pour la première fois de leur vie autre chose que la phase de poules. Le technicien français détaille l’équipe japonaise : « C’est une équipe organisée en 4-2-3-1, avec Honda placé derrière l’attaquant. Les latéraux participent aux phases offensives à l’image de Nagatomo, surtout quand le Japon tient le ballon. » Si le Japon a un talon d’Achille, la défense – « contre des adversaires qui dominent les débats, le secteur défensif japonais n’offre pas les meilleurs garanties » – il présente en revanche une extraordinaire « unité collective, surtout en possession du ballon et en situation de maîtrise, bien qu’il soit également capable de faire mal en contre-attaque. » Avec ses combinaisons offensives à une touche de balle et son tempérament plutôt offensif, le Japon pourrait surprendre.

* Le portrait-robot– 10% traîtrise, Audi étant préféré à Toyota comme voiture partenaire des Blue Samouraïs. – 10% Nadine de Rotschild, reine de la politesse.- 20% futon, parfait pour une sieste éclair.
– 0% Guronsan, traits tirés.- 20% Ginzu 2000, encore mieux que le couteau suisse.
– 40% François Bayrou, nippons, ni mauvais.

* La stat à la con34,7 % : la proportion de joueurs de la sélection mesurant plus d’1m80. À titre de comparaison, ils sont 88,5% chez les Allemands, plus de 50% côtés français et espagnols.

* Trois bonnes raisons de la supporter– Au Mondial 1998, à chaque fin de match, les fans japonais rassemblaient leurs ordures dans un sac poubelle qu’ils laissaient, tous, en bout de rangée pour le personnel de nettoyage.
– Ils sont encore plus nuls que les Français en langues étrangères. Bravo.- Au Japon, les soirées karaoké, ce n’est pas démodé. Les love hotels non plus.

* Trois bonnes raisons de les détester– Confidences d’un technicien français ayant officié quelques années au Japon, rencontré dans les couloirs du France-Japon d’octobre 2012 : « Les joueurs japonais savent tout faire, extrêmement bien reproduire les gestes techniques des grands joueurs. Les dribbles de Messi ou Cristiano Ronaldo ? Aucun problème. Mais ils n’essaient pas par eux-mêmes. Comme si ça manquait d’initiatives personnelles. C’est un peu dans leur culture aussi, d’écouter au mètre près ce que dit le coach, le chef. Parfois, ils avaient du mal à aller au-delà. Or, dans les grands matchs, il faut toujours que quelques joueurs dépassent les consignes ou inventent des choses pour aller chercher la victoire. Sinon, il n’y aurait que des 0-0, si toutes les consignes étaient respectées à la lettre. » – Parce que les films de cul floutés, c’est comme écouter la radio sans le son : frustrant.- L’horreur de la J-Pop. Bordel, rendez-nous Lucile, amour et rock’n’roll !

* Ce que Pelé dirait de l’équipe « Elle ne m’intéresse pas cette équipe. Les Japonais ont préféré un mec qui n’a pas gagné une Coupe du monde, Zico, plutôt que moi pour lancer leur championnat professionnel. Tant pis pour eux. J’avais en plus une certaine expertise en love hotels. »

* Il aurait pu être brésilien, mais il est né à…Osaka, jumelée avec São Paulo et 3e plus grande ville du Japon. Yoichiro Kakitani, attaquant du Cerezo Osaka, a du feu dans les pieds. Couvé par l’entraîneur brésilien Levir Culpi à Osaka, comme il l’avait fait pour Kagawa ou Inui, Kakitani a juste mis plus de temps à éclore. Mis à l’essai par les académies d’Arsenal ou l’Inter Milan, il n’a pris aucun risque en restant au Japon. « Franchement, je n’étais pas prêt à être un vrai footballeur professionnel. La façon dont je me comportais n’était pas du tout professionnelle » , avoue-t-il dans la presse nippone. À aujourd’hui 24 ans, il a appris à gérer ses « écarts » de conduite sur le terrain – gestes techniques fantasques pas toujours utiles, désinvolture du mec doué – pour devenir un réel prospect pour l’Europe.

* Mais pourquoi il n’est pas venuMike Havenaar aurait pu être l’attraction japonaise du Mondial : grande tige de 1,95 mètres, faciès européen, l’actuel avant-centre de Vitesse Arnhem est un produit rare dans le foot ping-pong : un attaquant de pivot. Guéric Kervadec, quoi. Fils de sportifs néerlandais s’étant installés au Japon dans les années 80 avant de connaître la naturalisation dans les 90’s, Mike semblait avoir pris le bon wagon : une première sélection en 2011, quelques buts qui vont bien, puis plus rien en 2014… Un petit souci de timing qui peut s’expliquer par le style du Zac Japan : un jeu au sol avec des combinaisons offensives en une touche de balle, ce qui rend le profil de déménageur plus indispensable.

* Pourquoi ils vont faire comme en 2010Pour résumer, après nous avoir éblouis au premier tour, le Japon va se ramasser en huitièmes de finale. Parce que les Blue Samouraïs se vautrent toujours en 8es. Le Japon, c’est un peu comme les arbitres français en Coupe du monde : ça ne sert pas à grand-chose.

* Coefficient de résistance à la vie en favelaUn Japonais dans une favela, c’est a priori un peu comme le petit premier de la classe dans un quartier sensible ou un épicier chinois dans un ghetto afro-américain : le premier sur qui on cogne quand la tension monte. Culture du zen et cérémonie du thé, cela n’aide pas pour survivre dans la jungle urbaine d’une favela. Mais le Japon a quand même un savoir-faire en matière de violence. Rien que pour le mot kamikaze déjà. Dans les bastons de yakuzas, les protagonistes prennent toujours le soin de se foutre topless avant de se coller mandales et coups de pompes, dans le meilleur des cas. Juste pour exhiber les tatouages, véritable CV et pedigree d’une crapule nippone. Les favelados sauront le respecter, d’autant que la communauté japonaise a ses entrées au Brésil. Calcul et résultat : (le mètre 62 du Japonais qui se fait cogner par les favelados + les 250 ml de Match Sendo du Japon, thé le plus anti-oxydant du monde) x (100 000 tatouages de yakuzas / 1,5 million d’habitants d’origine japonaise au Brésil) = 16,7%

* S’ils étaient un tube de l’été

HeartBreaker des Teriyaki Boyz, feat. Daft Punk

Y a ka danser, de Raft, tube de l’été 1989

Vidéo

En kiosque : SO FOOT #117 – Un numéro double et un supplément pour tout savoir sur le Mondial !

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