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Copa América : la fiche de l’Équateur

Par Thomas Goubin
Copa América : la fiche de l’Équateur

Dans le groupe du Chili, du Mexique, et de la Bolivie, l'Équateur ambitionne d'au moins passer le premier tour. Il devra toutefois faire sans sa star, Antonio Valencia, forfait.

Portrait-robot

30% mappemonde 20% Valencia30% Les Cités d’or 15% Andrés Gómez 5% Galapagos

L’équipe type :

Alexander Domínguez – Juan Carlos Paredes – Gabriel Achilier – Frickson Erazo – Walter Ayoví – Osbaldo Lastra – Christian Noboa – Renato Ibarra ou Fidel Martínez – Jefferson Montero – Miller Bolaños – Enner Valencia

Trois questions à…

Gustavo Quinteros, sélectionneur de l’Équateur (extraits de sa conférence de presse à Santiago)

Quelles sont les ambitions de l’Équateur ?

Depuis que j’ai pris en main la sélection, nous n’avons joué que quatre matchs amicaux, il est donc difficile de jauger le plafond de cette équipe. Nous voulons, en tout cas, gagner en jouant bien. Nous n’entrerons jamais sur le terrain pour nous recroqueviller dans notre moitié de terrain. Nous défendons en pressant loin de nos buts. Même face au Chili, nous nous battrons pour avoir la maîtrise du ballon.

Jouer le Chili de Sampaoli à Santiago d’entrée de jeu ne vous effraie donc pas ?

Le Chili a de grandes individualités, comme Alexis Sánchez, mais c’est bien son collectif qui constitue le grand danger, grâce au travail de Sampaoli, un grand entraîneur. Reste que le Chili a aussi quelques faiblesses. Par exemple, quand la Roja perd le ballon au milieu de terrain, elle laisse de l’espace sur ses côtés, à nous d’en profiter. Comme le temps de préparation nous était compté, je me suis surtout focalisé sur mon équipe, plutôt que sur nos adversaires. L’idée est de commencer à acquérir des automatismes, et de progresser match après match.

L’absence d’Antonio Valencia ne va-t-elle pas trop vous pénaliser ?

J’ai des solutions, après il faut que les entrants sachent saisir leur chance. On a aussi dû déplorer le forfait de Felipe Caicedo, mais on s’adapte, on ne veut pas trouver de prétextes. Après, on aurait quand même aimé pouvoir s’entraîner sur le terrain principal de Colo-Colo, et pas sur un terrain annexe. On s’est même retouvés à s’entraîner en même temps que se disputait un tournoi de jeunes, et les enfants entraient sur notre terrain pour venir chercher leur ballon …

Le mec à suivre : Fidel Martínez

Un surnom qui place son homme : le Neymar équatorien. Pour le renard sur la tête qu’il trimbalait quand il a commencé à flamber – il avait alors 20 ans et était la grande attraction du Deportivo Quito. Pour son style de jeu aussi, d’ailier gauche détonnant avec la Chapelle Sixtine dans les bottes. Mais cinq ans après s’être révélé, Martinez stagne au Mexique (Xolos Tijuana, Leones Negros, et aujourd’hui Pumas), pendant que son cousin brésilien flambe au Barça. Fidel n’a pas concrétisé les espoirs placés en lui, mais le forfait d’Antonio Valencia devrait l’aider à disposer de plus d’une occasion d’exhiber son dernier caprice capillaire sur les pelouses chiliennes. Et pourquoi pas croiser Neymar en quarts de finale, pour parler coloration …

Pourquoi ils vont nous offrir « le plus grand des spectacles »

Après un Mondial où la Tri s’est montrée trop frileuse, revoici un Équateur conquérant, prêt à prendre les choses en main. « Ça a été un changement radical » , nous indique Mayra Bayas, journaliste pour Ecuagol, chargée de suivre la sélection équatorienne au Chili. « Double champion d’Équateur avec Emelec, le sélectionneur argentin, Gustavo Quinteros, veut une équipe agressive, rapide, qui presse haut, précise Bayas, les gens sont redevenus optimistes, on pense que cette sélection peut nous donner une grande satisfaction. » Voilà qui promet un beau match d’ouverture (jeudi) face au détonant Chili de Sampaoli. En attendant la suite…

Coefficient de résistance au FBI : 80%

Tenant d’une gauche sud-américaine profondément anti-américaine, le président Rafael Correa est évidemment hostile à toute ingérence yankee. On parle quand même d’un type qui héberge Julien Assange dans son ambassade, à Londres, depuis trois ans. De quoi disposer de bons gros dossiers à lâcher si le FBI avait la mauvaise idée de s’intéresser de trop près aux dessous de table équatoriens…

Charade :

Mon premier est le diminutif d’un jeu de balle où la France excelle. Mon second est un rappeur californien avec de l’attitude.Mon troisième doit trouver sa place dans toute trousse digne de ce nom.
Mon quatrième se dit d’une personne se trouvant dans une situation confortable.Mon tout est un tennisman.

La réponse ici :

La pub qui va bien

Jefferson Montero a toujours ses ailes de poulets sous le bras.

Le potentiel Piscola

Meilleur buteur de la Copa Libertadores, l’attaquant des Tigres (MEX) Joffre Guerrón est un type qui occupe ses après-midi de désœuvrement en allant jouer de la salsa dans les rues de Monterrey, et qui peut accepter une canette de bière donnée par un supporter, alors qu’il se trouve au volant d’un bolide rutilant. Malheureusement, ce bon vivant de Guerrón ne sera pas de la Copa América. Peut-être aurait-il dû éviter de déclarer à l’automne dernier que le président de la Fédération, Luis Chiriboga, l’avait menacé de ne plus jamais apparaître dans les convocations de la Tri s’il ne signait pas avec son agent de fils …

C’est fait : Johan Cruyff à Barcelone !

Par Thomas Goubin

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