S’abonner au mag
  • Ligue 1
  • J18
  • Angers-Bordeaux (1-1)

Ce SCO a du cœur

Par Maxime Nadjarian
3 minutes
Ce SCO a du cœur

Au terme d’un match assez vivant, les Angevins ont été accrochés par les Girondins de Bordeaux (1-1). Pas de quoi garnir un peu plus leur tableau de chasse donc, sur lequel trône déjà une belle tête de dauphin.

Angers SCO 1-1 Girondins de Bordeaux

Buts : Thomas (83e) pour Angers // Rolan (40e) pour Bordeaux

Cette saison, le championnat de France n’est pas facile pour les Girondins. Handicapés par les blessures, ces derniers galèrent, à deux petits points de Guingamp, premier relégable au classement. Face à des Angevins plus que jamais en confiance, il fallait donc se bouger pour essayer de se sortir de cette situation délicate. Raté. Cette saison, Angers en veut et ne se laisse pas abattre. Comme quand, dans les dernières minutes de la rencontre, Thomas, parfaitement servi par Ketkeo, coupe au premier poteau et place une tête rageuse pour venir battre Carrasso et empêcher les Bordelais de venir gagner pour la millième fois de leur histoire en Ligue 1. La dynamique angevine continue. Les difficultés bordelaises aussi.

Bordeaux, à l’expérience

Ce dimanche, à l’occasion de la 18e journée de Ligue 1, Bordeaux pouvait avoir peur de se rendre à Angers sur la pelouse de Jean-Bouin et face à son public, survolté, qui a fait des miracles face au PSG il y a deux semaines et à Lyon la semaine passée. Serein, Angers l’est bien au coup d’envoi. Au quart d’heure de jeu, les locaux sont bien en place, se montrent pressants et conservent le cuir à la manière de l’ogre parisien. Sans pour autant en faire grand-chose, mis à part quelques tentatives d’ouvertures de Ndoye pour son attaque. Mais, surprise, ce sont bien les visiteurs qui allument la première mèche avec le bel enroulé de Khazri qui trouve un bon Butelle sur sa route.

De la poudre aux yeux puisqu’Angers reprend tout de suite les commandes du jeu, et Ketkeo vient frapper dans la foulée le poteau de Cédric Carrasso. Présent sur sa ligne, le portier bordelais subit ensuite une série de petites offensives, bien construites mais très inefficaces. Une absence de finition qui va vite coûter cher aux hommes de Stéphane Moulin, devenus dans le même temps brouillons en défense. Bordeaux se met à attaquer à son tour, et après quelques actions sans suite, Plašil centre bien pour la tête de Rolán. Une ouverture du score pas si imméritée au meilleur des moments pour Sagnol et ses rejetons, qui font tourner en attendant tranquillement la mi-temps.

Ketkeo, sniper sur coups de pied arrêtés

Pendant le repos, le coach blanc et noir donne de la voix dans le vestiaire. Forcément, ses joueurs, décomplexés d’habitude, ne sont pas créatifs et ne parviennent pas à mettre du rythme dans la partie. Mais à la reprise, le discours est semble-t-il passé. Il y a du mieux du côté des soldats du SCO, qui mettent plus d’envie et d’autorité qu’en première période balle au pied. Et à la 60e, le double changement de Moulin fait du bien à son équipe. Capelle et Karanović remplacent respectivement Camara et Mangani pour mettre encore plus de pression sur un Cédric Carrasso peu inquiété, mais tout heureux de voir le ballon arriver dans ses mains quand Biyogo dévie involontairement la sphère en direction de son propre but, sur un corner de Ketkeophomphone, très habile en la matière.

La preuve, quelques minutes plus tard, le jeune Billy remet ça sur le crane de Thomas qui vient battre le portier bordelais pour remettre ses collègues au niveau de leurs adversaires. Une égalisation presque contre le cours du jeu, qui galvanise le public mais aussi les Angevins. Ceux-ci monopolisent le cuir, accompagnent désormais les offensives et croient même gagner le match quand Karanović se retrouve libre de tout marquage dans la surface bordelaise, sur un autre coup de pied arrêté de Ketkeo, encore lui. Une belle occasion manquée, mais le principal est là quand même. Angers n’a toujours pas perdu, et restera dauphin une semaine de plus.

Angers et Le Havre sortent de la zone rouge, Rennes s’effondre contre Nice

Par Maxime Nadjarian

À lire aussi
Les grands récits de Society: Aramburu : quand l'extrême droite tue
  • Terrorisme
Les grands récits de Society: Aramburu : quand l'extrême droite tue

Les grands récits de Society: Aramburu : quand l'extrême droite tue

Le 19 mars 2022, un ancien joueur professionnel de rugby, Federico Aramburu, était tué en plein Paris par Loïk Le Priol, militant du GUD. Le procès aura lieu en septembre 2026.

Les grands récits de Society: Aramburu : quand l'extrême droite tue
Articles en tendances

Votre avis sur cet article

Les avis de nos lecteurs:

22
Revivez : France - Allemagne  (2-2)
Revivez : France - Allemagne (2-2)

Revivez : France - Allemagne (2-2)

Revivez : France - Allemagne (2-2)

Nos partenaires

  • Vietnam: le label d'H-BURNS, Phararon de Winter, 51 Black Super, Kakkmaddafakka...
  • #Trashtalk: les vrais coulisses de la NBA.
  • Maillots, équipement, lifestyle - Degaine.
  • Magazine trimestriel de Mode, Culture et Société pour les vrais parents sur les vrais enfants.
  • La revue de presse foot des différents médias, radio et presse française/européenne, du lundi au vendredi en 3 à 4h!