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Ce qu’il faut retenir de la Bundesliga 2011/2012

Par Ali Farhat
Ce qu’il faut retenir de la Bundesliga 2011/2012

En haut, Dortmund est champion, suivi par de grosses cylindrées. En bas, des histoires sales, deux descentes et un barrage aller-retour. Une saison passionnante, avec du suspense, des cris de joie, des larmes, du sang, mais avec beaucoup de logique, à la vérité. Retour sur cette 49ème édition de la Bundesliga.

Dortmund allait gagner le championnat, c’était écrit

Cette saison, deux théories s’affrontaient en vue de désigner l’équipe qui allait repartir avec le saladier. Celle du Bayern Munich et celle du Borussia Dortmund. Celle des Bavarois est assez classique: dès qu’une autre équipe remporte le championnat, la clique à Hoeness rachète la moitié des joueurs du championnat et reprend son bien l’année suivante. Ainsi, lors de cette dernière décennie, le Bayern a succédé à Dortmund (lauréat en 2002), au Werder (2004), à Stuttgart (2007) et à Wolfsburg (2009). Le BVB ayant gagné la saison dernière, normal que le Bayern reprenne ce qui semble lui appartenir de droit. Et bien non. Les Schwarzgelben ont développé un programme qui s’étend dans la durée. Le fonctionnement est très simple: je gagne deux championnats de suite, un à l’arrache, puis deux de suite, un à l’arrache, etc. Ce qui fait que Dortmund a été sacré en 1956, 1957, 1963; 1995, 1996, 2002; 2011 et…2012, donc, pour faire la paire. La logique implacable des chiffres, tu peux pas test.

Stuttgart, le phénix atteint d’une flemmingite aiguë

Depuis qu’il s’est emparé du Meisterschale de cette manière en 2007, le VfB Stuttgart a pris une habitude quelque peu curieuse: une phase aller de merde, une phase retour du tonnerre. Si depuis six ans, on ne comptait que les matchs qui courent de janvier à mai, le VfB serait classé ainsi: 1er, 5ème, 2ème, 1er,4ème, 3ème. Autrement dit, les Souabes alimentent sans aucun problème les clichés qui se font sur les gens issus des régions du Sud. On prend son temps pour se réveiller, on se gratte l’entrejambe, on s’étire, on fait la bringue au Nouvel An, et après, on se met aux choses sérieuses. Et là, il y a du spectacle. Lors de la seconde partie de saison, Stuttgart s’est fait fesser d’entrée de jeu par Schalke (1-3) puis Gladbach (0-3). Puis Vedad Ibisevic et compagnie se sont énervés, et ont collé des gifles par quatre. Fribourg, Hambourg, Mayence, le Werder voire le Hertha (battu 5-0) peuvent en témoigner. Dortmund aussi, d’ailleurs. Sauf que la rencontre, épique, s’est achevée par un joli 4-4. Et lors de la dernière journée, Stuttgart a refait dans la tragédie grecque; menés 2-0, les coéquipiers de Cacau ont inversé la tendance en mettant trois buts en dix minutes. Un match à l’image de leur saison.

Frôler la relégation peut être bénéfique l’année suivante

En Allemagne, on adore la formule à dix-huit clubs. Pas question d’y toucher. On peut toutefois y apporter quelques modifications, afin de la rendre un peu plus palpitante. Du coup, le principe des barrages a été remis au goût du jour. Le seizième de première division affronte le troisième de l’étage d’en dessous. Des Relegationsspiele qui ont existé de 1982 à 1991, avant d’être remis au goût du jour en 2009. Cottbus a coulé cette année-là, mais depuis, on observe un phénomène étrange: le club de l’élite s’impose en aller-retour, et fait une saison de feu. En 2010, le 1.FC Nuremberg se sauve face au FC Augsburg et finit 6ème la saison suivante. En 2011, le Borussia Mönchengladbach bat Bochum de justesse et réalise un exercice grandiose dans la foulée, finissant quatrième, ce qui lui permet de disputer la Ligue des Champions, enfin les…barrages. Comme quoi, le principe du « Plus jamais ça » est plus que jamais d’actualité en Allemagne. A voir ce que fera le Hertha Berlin face à Düsseldorf, et ce qui en découlera…

Porter les initiales « FCK » , et bah c’est pas cool

Que tout le monde se calme. Oui, on dit « FC » pour Cologne, et « FCK » pour Kaiserslautern. Mais force est de constater que les deux clubs ont les mêmes initiales: F, C et K. Avec un « 1. » devant, qui signifie « Ersten » (premier) comme pour dire: « Ouais, et bah c’est moi le premier à l’avoir crée dans ma ville, mon club, ouais, c’est moi le premier » . Super. Ça tombe bien, cette saison, les derniers seront les premiers. Premiers sur les faits divers, déjà. Entre l’histoire des prostituées au début de saison (Lautern), celle du joueur qui se casse la gueule et qui manque les premiers matchs (Lautern, toujours), celle du joueur qui boit comme un trou et qui s’embrouille avec les flics (Cologne), celles des supporters qui poursuivent d’autres supporters sur l’autoroute (Cologne, encore) et qui enflamment leur stade au moment de la descente (Cologne, toujours) et bien d’autres, non, il ne fallait définitivement pas porter les initiales FCK. N’en déplaise à Lukas Podolski (auteur de 18 buts qui n’auront servi à rien), F*CK.

Bah la Bundesliga, c’est bien, et puis c’est tout

13 808 730 spectateurs se sont rendus aux 306 matchs qui ont eu lieu cette saison. Ce qui fait une moyenne de 45 126 personnes par rencontre. Costaud. Fribourg et ses 22 676 spectateurs de moyenne, soit la plus mauvaise affluence du championnat, correspondrait à la quatrième affluence de Ligue 1. Pourtant, Fribourg est une ville d’intellectuels… Sinon, une fois de plus, la Bundesliga est le championnat avec la meilleure moyenne de buts par match: 2,86. Klaas-Jan Huntelaar est meilleur buteur avec 29 buts, devant Mario Gomez, 26 buts, et le Néerlandais en profite pour barber 50 000 euros à l’Allemand. Derrière, il y a des stars en devenir (Lewandowski, 22 et Reus, 18), une star qui va passer un cap (Podolski, 18) et un ancien qui fait toujours plaisir à voir (Pizarro, 18). La Bundesliga, ça déchire. Et l’an prochain, on aura l’occasion de voir tout ça sur Canal+ et Be In Sport.

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Par Ali Farhat

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