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C1 : Debrecen-OL : pas de blague hein !

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C1 : Debrecen-OL : pas de blague hein !

L'OL se déplace mardi soir à Budapest pour y défier Debrecen, petit poucet présumé du groupe. L'idée serait donc bonne de prendre les trois points avant la double confrontation avec Liverpool. Mais attention : l'affaire est loin d'être simple !

Les chiffres sont parfois bizarres. La saison passée, l’Olympique Lyonnais se faisait tailler des croupières dès le début de la saison. Au menu des critiques ? Un manque de souffle, un projet de jeu illisible, une équipe en fin de cycle. Cette saison, la plupart des observateurs se pâment devant Bordeaux et font de l’OL le principal concurrent des Girondins pour le titre. Or, les hommes de Laurent Blanc affichent le même total que les Gones la saison passée (19 points soit 6 succès et 1 nul) et l’escouade de Claude Puel que l’on dit en plein renouveau en facture deux de moins. Les raisons de ce décalage ? De la lassitude de voir Lyon sans cesse triompher, au verdict de l’année précédente (sacre rhodanien à la dernière journée) qui avait suggéré un resserrement avec Bordeaux, le pessimisme forcené qui avait escorté Lyon est fondé. Quant à l’enthousiasme qui accompagne cet OL nouveau malgré un bilan inférieur à son devancier, on avancera peut-être l’envie des mêmes détracteurs de voir les anciens rois de France revenir au sommet. Pourquoi ? On peut détester Lyon mais il faut se rendre à l’évidence : quand sonne le carillon européen, la seule écurie hexagonale capable d’exister face aux grosses cylindrées continentales, c’est le club de Jean-Michel Aulas et personne d’autres. Un exemple ? Le Milan ronronnant venu en goguette au Vélodrome prendre les trois points se serait sans doute fait plier par le Lyon de la belle époque quand celui-ci savait estourbir à l’automne les cadors en rodage. Oui, malgré les quolibets en tout genre, les septuples champions de France déchus restent encore le meilleur ticket tricolore pour voyager loin. Et l’entame de cette nouvelle campagne l’a encore rappelé.

Heureusement, il y a la Toul’

Il y a quinze jours, le pensionnaire de Gerland aurait largement pu sombrer face à une très séduisante Fiorentina. La victoire (1-0) sur la Viola avait tenu en deux points : l’expulsion de Gilardino et la prestation de Toulalan au poste… d’arrière central ! C’est une manière de paradoxe pour les partenaires de Cris cette saison. Comme l’an dernier, Lyon paraît assez bancal derrière au gré des blessures (Boumsong, Bodmer samedi dernier). Mais, et c’est sans doute en cela que les ressources lyonnaises sont intéressantes, Puel semble pouvoir compter sur une cohérence d’ensemble retrouvée entre la découverte, chaque fois plus rassurante, d’Aly Cissokho à gauche, la doublette Clerc-Réveillère de nouveau disponible à droite et surtout un Toulalan taille XXL, que ce soit au milieu ou aux côtés de Cris. On ne le dira sans doute jamais assez : ce gars-là est précieux. Sans toujours posséder la justesse d’autres “grands” milieux def’ (De Rossi, Xabi Alonso, Marcos Senna…), l’ancien Nantais fait partie, comme disait Wenger quand il évoquait Vieira, de ces joueurs « avec qui on peut partir tranquille à la guerre » . Les sévères batailles en Serbie avec les Bleus ou face à la Fiorentina donc sont venues à point pour le rappeler. A Budapest, face à Debrecen, Lyon sera donc armé pour la bagarre.

Tafer : allez Claude Puel, ose !

Car il ne faut pas se tromper, rien ne sera simple pour l’OL. D’abord parce qu‘il ne dispose plus de la même marge de sécurité qu’il y a trois ou quatre ans. Ensuite parce que les champions de Hongrie ne sont pas des peintres. A Anfield, lors de la première journée, on les a même surpris en train de promener Liverpool en début de match avant que les Reds ne finissent par accélérer la cadence sans totalement les surclasser (1-0 but dégueulasse de Kuyt). Méfiance donc. « Il faut s’attendre à un gros défi physique. Si cette équipe de Debrecen est là, ce n’est pas par hasard et si elle a produit une belle performance à Liverpool, non plus. Il faut vraiment se méfier de cet adversaire qui jouera dans un stade chargé d’histoire, représentant son club mais aussi son pays » . Lloris connaît donc ses classiques et sait que Budapest fut la terre de ce qui fut peut-être la plus grande équipe de tous les temps, la Hongrie des années 50. Le portier des Bleus est d’autant plus méfiant que son équipe collectionne les pépins physiques, toujours les mêmes en vérité : problèmes aux adducteurs pour Bodmer, Michel Bastos et Lisandro. Si Toulalan devrait encore se charger de pallier l’absence de du premier, Lyon pourrait peut-être chercher à compenser les forfaits des deux autres en recourant aux extrêmes : l’inoxydable Govou à la place du Brésilien et le tout jeune Yanis Tafer pour combler le vide laissé par l’Argentin. Bon, ne rêvons pas trop, Puel n’est pas sir Alex Ferguson et son audace a des limites. Du coup, le petit Gone devrait aller patienter sur le banc. C’est con car Tafer, buteur dès sa 45e minute de jeu en L1, est finalement plus précoce encore qu’un certain Karim Benzema (271 minutes de jeu avant son premier but en championnat). Et quand le second entre en jeu en faisant la gueule chez les Bleus, le premier croque sa chance comme un vorace. Et si c’était ça le vrai plus de l’OL cette saison ?

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