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C1/C3 : les dix bonnes questions des huitièmes de finale

Par Gaspard Manet, Raphaël Gaftarnik et Paul Piquard
C1/C3 : les dix bonnes questions des huitièmes de finale

Avec les 8es de finale de Ligue des champions et de Ligue Europa au menu ces quinze derniers jours, on peut dire qu'on s'est régalé. Entre la folle qualification du PSG, la prestation XXL de Tévez, la solidité monégasque, un Real passé tout proche de la correctionnelle et une séance de tirs au but, il y a forcément des trucs à retenir. Et pour vous, on a essayé de se poser les bonnes questions.

David Luiz et Thiago Silva, l’heure du renouveau ?

Au coup de sifflet final à Stamford Bridge, après une prolongation épique, deux visages rayonnaient un peu plus que les autres. Mis à terre après une année 2014 compliquée, marquée évidemment par le fiasco brésilien au Mondial, Thiago Silva et David Luiz, tous deux buteurs providentiels pour le PSG, pouvaient savourer leur revanche sur ceux qui les avaient enterrés un peu trop tôt. Pour le premier cité, on sentait un net regain de forme depuis un mois, mais on peut parler de match référence. Pour David Luiz, la double confrontation a permis de justifier, au moins aux yeux des sceptiques, une grosse partie de la somme déboursée l’été dernier par les Parisiens pour l’accueillir. De l’autre côté de l’Atlantique, c’est Dunga qui se frotte les mains.

Le maillot floqué du numéro 10 de la Juve confère-t-il des pouvoirs magiques ?

Qu’il était beau, ce Carlos Tévez, à voir évoluer sur la pelouse de Dortmund lors de la victoire éclatante des Bianconeri en Allemagne (0-3). Une renaissance au plus haut niveau qui contraste avec ses dernières années moribondes en Angleterre. Et s’il fallait trouver la réponse dans le numéro 10 floqué dans le dos de l’Apache ? Liam Brady, Michel Platini, Roberto Baggio, Alessandro Del Piero… la liste des précédents porteurs du totem est hallucinante de prestige ? Alors, y a-t-il un élément mystique dans ce maillot mythique, ou bien Carlos Tévez a-t-il enfin trouvé chaussure à son pied ? Qui sait ? Toujours est-il que Manchester United et son fameux numéro 7 n’ont plus le monopole du maillot légendaire.

La Ligue 1 est-elle aussi forte que la Premier League, la Serie A et la Bundesliga réunies ?

Après les huitièmes de finale, le moment est venu de faire les comptes. Sur les huit dernières équipes engagées dans la compétition, on retrouve trois clubs espagnols, deux français, un italien, un allemand, et un portugais. Cocorico ! Si l’on suit la logique de ceux qui prennent la compétition comme le comparateur ultime de championnats, la Ligue 1 serait aussi forte que la Premier League, la Serie A et la Bundesliga réunies. Bien sûr, la réalité est bien différente : le PSG et Monaco ont réussi de superbes performances respectivement, et ont déjoué les pronostics qui les annonçaient perdants. Quelque part, c’est assez rassurant, cela veut dire que la Ligue des champions regorge encore de surprises. Et c’est bien là l’essentiel.

Arsenal, la peur de la première fois ?

Mardi, à Louis-II, Arsenal a bien failli réaliser l’exploit de remonter trois buts d’écart face à l’ASM. Dans la Principauté, les Gunners ont fait des misères aux joueurs monégasques, en scorant deux fois, mais sans parvenir à inscrire le troisième but indispensable pour la qualification. Comme d’habitude, Arsenal était à deux doigts. Comme il y a deux ans quand les Gunners parvenaient à s’imposer 2-0 à Munich après s’être fait corriger 3-1 chez eux au match aller. Encore pire il y a trois saisons, lorsque les ouailles de Wenger en claquent trois au Milan, alors qu’ils s’étaient fait marcher dessus à l’aller, 4-0. À chaque fois, la qualif’ est là toute proche, presque palpable, mais finalement inatteignable. En fait, Arsenal c’est un peu ce type qui foire complètement son premier rendez-vous avec une meuf. Par stress, sûrement. Derrière, il a beau sortir le grand jeu au deuxième, rien n’y fait, la fille ne peut oublier ce tocard qui l’a répugné la semaine précédente. C’est comme ça, on ne fait qu’une seule première impression. Et avec Arsenal, elle n’est jamais bonne.

A-t-on le droit de mal tirer un tir au but ?

Soyons honnêtes, on s’est tous foutu de la gueule de Toprak, mardi soir, lorsqu’il a envoyé son tir au but dans les tribunes du Vicente-Calderón. Rater un tir au but, c’est évidemment possible, on ne va pas se raconter d’histoires. Ce qui l’est un peu moins, en revanche, c’est de prendre une course d’élan aussi pétée. Quand le Turc a commencé à s’élancer pour frapper, tout le monde le savait, il se dirigeait vers un raté pathétique. C’était une évidence. Foirer un tir au but, c’est quelque chose de dur, mais on peut le faire avec style. Un peu comme Koke. Le Madrilène, lui, a choisi son côté, balancé une mine et vu Leno repousser sa tentative. La loterie, quoi. La vraie folie, c’est que ce bon vieux Ömer doit en rentrer 9 sur 10 à l’entraînement. Et avec facilité, sûrement. Comme quoi, la pression d’un match de ce niveau peut vous faire faire n’importe quoi. Car oui, ce genre de tirs au but est sans doute plus stressant que celui que vous mettez à votre petit frère dans la cour de vos parents. Avec la porte du garage en guise de cage.

Porto est-il vraiment le bon tirage ?

À en croire les pronostics, Porto serait l’adversaire idéal pour ces quarts de finale. Aux côtés des sept équipes présentes, Barcelone, Madrid, Bayern, Monaco, Paris, Juve et Atlético, il est vrai que les Portugais font un peu office de sparring-partner. Enfin, en théorie. Dans la pratique, les faits sont bien différents. Cette saison, Porto n’a tout simplement pas connu la moindre défaite depuis le début de la Ligue des champions. Pas mal pour un « petit » , non ? Avec des joueurs en feu et un Brahimi étincelant, les Dragons n’ont peur de rien. D’ailleurs, l’équipe qui se mangera Porto au tirage devra se méfier, faire gaffe au complexe de supériorité qui peut vous faire dégringoler. Car s’il n’a pas l’air très costaud en apparence, le club portugais est capable d’envoyer de sacrées mandales.

Comment réussir à se faire peur après avoir plié le match aller ?

Au sortir du match aller entre Schalke et le Real, il ne fait guère de doute que l’affaire est pliée. Victorieux 2-0 en terres allemandes, le Real s’offre un match retour à la cool. Un peu trop, d’ailleurs. Car contre toute attente, les Espagnols ont tremblé chez eux, au Bernabéu. Et pas qu’un peu. Défaits 4-3, les hommes d’Ancelotti ne sont pas passés loin de l’élimination. Une folie. Une leçon, surtout. Celle qu’il ne faut jamais célébrer une victoire que l’on n’a pas encore acquise. Trop confiants, sous-estimant la capacité de révolte de leurs adversaires, les Madrilènes se sont fait peur tout seul, comme des grands. En fait, les Espagnols ont tout simplement réalisé l’inverse d’Arsenal : réussir le premier rendez-vous, mais se planter au deuxième en pensant l’affaire réglée. Si les deux clubs pouvaient fusionner, la victoire finale ne ferait aucun doute.

Can god save the Queen ?

Ce sera dur, même pour l’omnipotent. Car ce 19 mars 2015, à deux mois de la fin de la saison européenne, l’Angleterre est déjà renfermée sur elle-même. Plus un club, plus un espoir, après que l’intégralité des écuries d’Outre-Manche se sont fait éliminer en Ligue des champions et en Ligue Europa. Après Chelsea, Asenal, City dans la prestigieuse, c’est Everton qui est tombé, et lourdement, sur le terrain du Dynamo de Kiev. 5-2, un score sans appel qui rappelle les errements défensifs constatés chez les représentants de Premier League cette saison. Un sacré coup d’épée dans l’eau pour le championnat le plus cher du monde et qui doit s’incliner face aux autres nations majeures du football. D’ailleurs, qui a parlé de déclin de la Serie A ?

Le titre de meilleur buteur est-il promis à Gonzalo Higuaín ?

6 buts. Avec autant de réalisations à son compteur de la Ligue Europa, Gonzalo Higuaín pourrait légitiment prétendre à un titre de meilleur buteur de la compétition ; et pourtant. Cette saison, d’autres attaquants se distinguent. Avec huit unités, Lukaku (Everton) et Alan (Salzbourg) se partagent la première place. Que l’Argentin se rassure. Car les écuries de ceux qui le devancent sont éliminées de la compétition quand la concurrence se fait distante. En effet, des joueurs encore en lice, seul Lior Refaelov (Club Bruges) semble pouvoir venir chatouiller Pipita puisqu’à même hauteur. Mais la voix est toute tracée pour Gonzalo, favori pour soulever le trophée, et qui se fendra bien de trois buts pour aider le Napoli à y arriver. Sans aucun doute.

La Fio a-t-elle assassiné la Roma ?

1,2,3 je m’envole avec toi. Pourtant, au sortir de son match retour de Ligue Europa face à la Viola, l’AS Roma n’a pas envie de décoller. Ni de déconner. Déjà critiquée pour ses défaillances en Serie A, l’équipe de Rudi Garcia s’est fait gifler sur un terrain européen qu’elle se voyait bien conquérir. De quoi remettre en question le travail du technicien français et faire vaciller un club qui avait retrouver ses dernières années sa splendeur d’antan. D’ailleurs, le mea culpa de Walter Sabatini, le directeur sportif, en dit long sur les erreurs répétées de la Roma et de ses doutes actuels. Des doutes que le beau Vincenzo Montella n’a pas hésité à mettre en lumière en moins de vingt minutes.

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Par Gaspard Manet, Raphaël Gaftarnik et Paul Piquard

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