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C1 : Bilan express des clubs français…

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C1 : Bilan express des clubs français…

Une défaite, un nul, une victoire. Français moyen. Pas de quoi rougir, pas de quoi frimer. Au terme de cette première soirée de Ligue des Champions qui a vu l'OM, l'OL et Bordeaux en découdre, c'est pour l'instant toujours Saint-Pierre qui décidera. Tout est encore jouable : l'enfer de l'élimination, le paradis des 8èmes ou le purgatoire de l'Europa League. Perspectives moyennes, donc.

Impression forcément mitigée parce qu’on s’était un peu emballés. On a cru que, nom de Dieu, on pourrait avoir nos trois clubs en 8èmes ! Ben, ouais… Un début de championnat en fanfare : des buts, du soleil, du rosé… Mais bon : les trois à la fois qui passent le premier tour, ça va être dur. Commençons donc par Marseille, objectivement quasi éliminé pour le tour suivant : puisque tout le monde le pense, alors allons-y franco. L’OM n’est ni bon, ni mauvais : l’OM est en retard. Comme le lapin d’Alice au Pays des Galères. Pêle-mêle : on n’arrive pas en Ligue des Champions avec un schéma de base non identifié (4-3-3 ou 4-4-2 ?), une défense axiale Heinze-Diawara pas encore stabilisée, un meneur de jeu, Lucho, en méforme qui ne sait pas encore se situer tactiquement et enfin un déchet technique rédhibitoire : entre autres, pas un centre valable sur l’immense Brandao. Brandao a peut-être tous les défauts de la terre mais si on ne le sert pas correctement, il ne sert plus à rien et l’OM joue à 10 contre 11. C’est quoi un centre ? Seedorf, Pirlo (et même Oddo !) : ça vous dit quelque chose ? Plus profondément, le problème majeur de l’OM, c’est l’occupation globale du terrain (surtout au Vélodrome). Deschamps n’y est pour rien : c’est un problème récurrent qui date depuis de nombreuses saisons. On en reparlera plus tard. Résultat : 1-2 à dom’ contre des Rossoneri qu’on croyait en crépon. Dur… En attendant, juste une certitude : la Dèche s’est attelé à un chantier marseillais qui ressemble aux douze travaux d’Hercule plus un ! L’homme a la carrure et les compétences, il l’a démontré auparavant, mais ça risque d’être un peu long. Or, à Marseille, les jours filent comme les minutes… Prochain match à Madrid : l’exploit ou la trappe, on connaît la chanson…

Bordeaux est un peu le contraire de Marseille. En Gironde, on prend le temps de bâtir sur du DUR. Question de culture, de tempérament. Le beau jeu « à la Bordelaise » (Giresse, Zidane, Benarbia-Micoud, Gourcuff) ? D’accord, d’accord ! Mais les fondamentaux girondins, c’est avant tout la solidité défensive collective et l’esthétique du parpaing. C’est dans les gênes. Toute une lignée d’entraîneurs burnés : André Gérard (années 50), Salvador Artigas (années 60), Aimé Jacquet (années 80) et enfin Laurent Blanc. Détail : le Bordeaux de Baup, tendrement séduisant en L1, s’était logiquement scratché sur l’Asphalt Jungle de la C1. Enfin, il faut encore et toujours rappeler l’excellent travail effectué par Ricardo : c’est lui qui a composé le gros de l’effectif bordelais costaud actuel et posé les bases du jeu solide que Lolo Blanc s’est bien gardé de balancer au vide-ordures… Tout ça pour dire quoi ? Ben, pour saluer le match nul 1-1 à la Juve, pardi ! Un nul qui aurait même pu tourner à la victoire. Une mentalité et un jeu en béton : il faut ça pour tenir tête à la Juve chez elle. Mention spéciale à Diarra, évidemment, mais aussi à Fernando : ils ont bousillé le milieu adverse et bien coupé les liaisons vers l’attaque des Bianconeri. Les fondamentaux défensifs, toujours. Big up à Ramé : on avait écrit ici même la saison passée qu’il devait passer la main. Ulrich l’a compris. Mais il a plus que dépanné à Turin, ça force le respect. La suite ? Ça reste très dur, rien n’est joué : avec la Juve au complet (Diego, Del Piero et Sissoko absents à Turin) et un Bayern qui monte en puissance (Ribéry-Robben, aïe aïe aïe !), il faut rester humble. Alors, faut prendre les 3 points contre le Maccabi Haïfa à Chaban dans 10 jours. Point barre (transversale). Après on verra.

L’OL ? Bien. Sans plus. Un effectif déjà limité qui pousse Toulalan à (très bien) faire des heures sup’ en défense centrale, un Gomis vaillant mais dont on avait un peu vite oublié les limites, une équipe malmenée en première mi-temps et à l’arrivée une courte victoire 1-0 acquise contre la Viola en jouant à 11 contre 10 (expulsion stupide de l’abruti Gilardino à la 45ème). Bof… Puisque tout le monde le pense, alors allons-y franco : on a toujours du mal à situer la valeur réelle de Lyon. Reste que l’expérience de la C1 acquise depuis une dizaine d’années, ça compte : une équipe française autre que Lyon n’aurait certainement pas gagné hier (Bordeaux excepté ?). Dans sa confrontation avec son adversaire direct italien pour « la deuxième place » (la première étant a priori promise à Liverpool), l’OL a quand même assuré comme il faut et c’est l’essentiel. Mais, bon, toujours cette impression floue : on ne sait pas encore si ça sera mieux que la saison passée, mais on croit deviner que ce ne sera pas non plus aussi fort que lors de la période dorée avec les Essien, Diarra, Juninho, Malouda. Le 11 contre 10 face à la Fiorentina fait penser que l’OL ne débutera VRAIMENT la Ligue des Champions que le mardi 20 octobre, à Anfield Road, contre les Reds. Avant, les Lyonnais iront jouer chez les Hongrois de Debrecen, le 29 septembre. Un match de L1, quoi. Ça tombe bien : Lyon gaze plutôt pas mal en L1 depuis août…

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