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Bordeaux n’aime pas se faire acculer
Si tu avances, puis que tu recules, au bout d’un moment, l’adversaire t’accule ! C’est en substance ce que l’O.L. a fait subir aux Girondins, la semaine dernière à Chaban-Delmas, en s’imposant in extremis dans les arrêts de jeu (2-1). Deux buts en moins de trois minutes et boum, les espoirs européens sont retombés, côté bordelais. À eux, désormais, d’inverser la tendance à Montpellier, dimanche (14h00)…
« La prochaine fois, on reculera à la 95e, ce sera mieux ! » La boutade est de Grégory Sertic et date de ce vendredi. Mais derrière une pointe d’humour de façade, le milieu relayeur sait mieux que quiconque que ce genre de mésaventure se répète trop souvent pour les siens, depuis plusieurs saisons. « Il faut arrêter de reculer et défendre en avançant, ce qui doit être le maître-mot aujourd’hui, prévient le blondinet. Il faut monter le plus haut possible, parce que défendre en reculant, on ne sait pas faire, poursuit-il. Et comme on peut le voir à chaque fois, on se fait dominer, on n’a pas une seule action, ni la possession du ballon ; donc ça sert à rien ! Et, à la fin, ben on pleure. »
Reculer pour mieux sauter… C’est bien connu. Sauf que pour les hommes de Francis Gillot, c’est au classement.
LB, à Bordeaux