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Top 10 : Jubilé

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En Egypte antique, un jubilé était une fête qui célébrait à intervalles réguliers l’anniversaire joyeux d'un événement à partir de la 30ème année de règne d’un pharaon. Dans la religion catholique, un jubilé est une période de pardon, de conversation d‘efforts spirituels. Dans X-Men, c’est une chinoise trop puissante qui créée des plasmoïdes pyrotechniques. Au foot ? Un match sans saveur dont tout le monde se fout. Ou pas…

1 : Darren Wrack Un jubilé n’est pas l’ultime match d’une carrière. Pas toujours. A l’origine, la tradition anglaise veut que le compétiteur qui atteint les 10 ans de bons et loyaux services soit gratifié d’un jubilé. En anglais on appelle cela un testimonial match. Une rencontre amicale durant laquelle, généralement, les anciens coéquipiers du patriarche sont les bienvenus. Tant au match qu’aux festivités ultérieures. C’est le club, via les dirigeants, qui organise le jubilé et non le joueur qui attend sagement que la recette du match lui revienne : nette d’impôts. En effet, à une époque, rares étaient les footeux professionnels capables de vivre sur leur salaire de club, et encore moins d’épargner pour la retraite. Le jubilé est alors un geste du public, un acte de solidarité envers son joueur préféré. Tu aimes, tu te déplaces, tu donnes. La vraie vie en somme. Avril 2008, l’équipe de troisième division anglaise Walsall organise le jubilé de son milieu de terrain émérite Darren Wrack. Une décennie au club : 380 apparitions, 52 buts ! Mais c’est la Bérézina. Sous une pluie torrentielle, les loups du Stattfordshire taillent en pièce Darren et ses coéquipiers (4-0). Pire : seulement 207 malheureux supporters de Walsall ont daigné se déplacer. Sur un faible total de 1330 personnes. Une douche froide. « C’est probablement dû aux conditions climatiques horribles. Mais les gens se sont aussi dit que l’argent offert à Wrack irait dans le remboursement de ses dettes » , explique Rob Davies, footballeur gallois. Pas faux. « J’ai joué pas loin de 820 000 euros en plus de 16 ans. En gros, tout ce que j’ai gagné dans ma carrière. Je jouais sur tout, sur des chevaux, des lévriers, le football et je passais mes après-midi chez les bookmakers » , admet Wrack. « Plusieurs fois, je me suis retrouvé au bord d’un pont, avec l’idée de me suicider. Je vivais un rêve et le jeu m’a tout pris. Le jeu. C’est la raison pour laquelle Walsall n’a pas prolongé mon contrat » . Ouais mais ils t’ont payé un jubilé. Pardon.2 : Julian Dicks C’est sans doute le jubilé le plus violent et le plus divertissant de l’histoire. Celui de Julian Dicks, un ancien défenseur anglais, rude, puissant, physique et friand des coups francs lourds à 30 mètres. Surnommé « Terminator » pour la finesse de sa rhétorique, Dicks, comme Schwarzenegger, a toujours été en délicatesse avec son genou. Il se souvient : « Je n’ai pas choisi de prendre ma retraite. La décision a été prise pour moi par West Ham, quand ils ont vu que mon genou était baisé » . Dans un élan de bonté, West-Ham, club pour lequel Dicks a joué 262 matchs, décide donc en aout 2000 de lui organiser un jubilé. Les adversaires désignés sont les espagnols de l’Athletic Bilbao. Des espagouins : une chips pour Dicks et ses fidèles d’Upton Park. Un amuse-gueule englouti à la 41ème minute quand le Hammer Winterburn s’écrase sur les panneaux publicitaires, poussé par le basque Etxeberria, juste en face des bancs de touche. Jose Francesco Rojo, coach de Bilbao, pète les plombs et s’élance sur le terrain. Il s’en prend violemment à Di Canio, le rital de West-Ham, qui de son côté bouscule et insulte quatre adversaires sur le rond central. Une chips. Trois minutes plus tard, affamé, c’est au tour du croate Igor Stimac de démonter Urzaiz d’un tacle assassin par derrière. C’est parti : une bagarre générale éclate entre 17 joueurs, entraineur et staff respectif. L’arbitre de la rencontre expulse de chaque côté Di Canio et Exteberria. Raccompagné par Harry Redknapp, l’attaquant italien engueule et insulte tout ceux qui se trouvent sur son chemin sous les chants shakespeariens du stade. Il jette son brassard de capitaine, vise vers le bas et crache dessus. Bien joué. Mi-temps. Dicks laisse sa place en défense centrale. Jubilé terminé. Sur un plan comptable, 14 000 personnes sont présentes au stade. Des mégères qui se sont pourtant plaintes du prix trop élevé des places mais qui permettent à Dicks d’empocher 230 000 euros. De quoi se payer un nouveau genou, ou un chien. « Quand j’ai quitté West Ham, j’avais assez d’argent pour ne plus jamais travailler. Avec ma femme, nous avons ouvert un chenil pour nous occuper des chiens abandonnés. J’aime les Bull Terrier anglais ! Un an plus tard, j’ai divorcé. Elle m’a tout pris : l’argent et le chenil » , témoigne Dicks. Un trou de perdu, 19 de trouvés. « Alors je suis devenu golfeur professionnel. Je m’entrainais avec le préparateur de Colin Montgomery. Mais à cause de mon genou, une nouvelle fois, j’ai du arrêter » . Et maintenant ? « Je tiens un pub, avec un chien, à Langham, près de Colchester » . Cool, quoi d’autre ? « Le secret d’une bonne pinte est de bien nettoyer ses conduits, une fois par semaine, pour que la bière soit toujours fraîche » . Bien. « Quand j’ai la chance de me détendre, j’aime aller pêcher à la mouche et fumer quelques cigares Cohiba » . Hasta la vista baby.http://www.youtube.com/watch?v=9zWjqUBf9z43 : Claus Lundekvam L’organisation d’un jubilé coûte bonbon, surtout si le préretraité aime le mélange des genres. Juillet 2008, après 357 matchs en 8 ans sous les couleurs de Southampton, le défenseur norvégien Claus Lundekvam exige son jubilé. De suite, en signe de remerciement, le club donne son accord. L’entente entre les deux parties est parfaite. Fidélité, loyauté, bécotage, le jubilé parfait dans un monde de Bisounours. Pas tout à fait. Claus, un type gavroche, à moitié alcoolo et drogué, controversé et capricieux, a le droit de choisir le programme des festivités. Au menu : un jubilé en deux temps. Première partie, Claus invite les enfants de cœur américains du groupe Bon Jovi, icône du rock us, de la fin des années 80, à se produire au stade Sainte-Marie de Southampton. Une biture express en petit comité. En seconde, six semaines plus tard, Claus organise étrangement un match de foot contre le Celtic de Glasgow. Mais la pelouse est impraticable, déchiquetée, la faute au public venu, à force de s’énerver sur les comptines Livin’ on a prayer ou It’s my life de Bon Jovi. « Claus a dépensé beaucoup d’argent pour faire venir le Celtic dans des conditions pitoyables. Il a fallu réensemencer le terrain après le concert, mais c’était trop tard. Claus a racheté une pelouse complète. C’est le genre de mec qui casse tout pour reconstruire. 100 000 livres au total, de sa poche. A l’époque, c’était énorme » , déclare son ancien coéquipier, Matthew Le Tissier. « Claus avait jeté son dévolu sur Glasgow à cause de Gordon Strachan, son manger préféré. Les Ecossais nous on fait une faveur en réduisant leur frais de déplacement et de présence. Le terrain a été offert au club pour le reste de la saison. » Sur un beau tapis vert, 18 664 fans sont venus au match. Entre ces deux caprices, Lundekvam a récupéré 300 000 euros et s’est merveilleusement refait la cerise. Défoncé mais malin le mec. Rock is dead.4 : Johan Cruyff Les Allemands sont rancuniers : une maxime que le maréchal Pétain aurait pu écrire. En 1978, autre année érotique, Johan Cruyff quitte sa maîtresse barcelonaise pour mettre un terme à sa carrière. L’occasion pour son officielle, l’Ajax d’Amsterdam, dancing du « football total » , de rendre hommage à son plus bel amant en lui en organisant un jubilé douillet. Pour affronter les Lanciers, Barcelone est approchée. La gredine refuse. Le Bayern de Munich est alors désigné cavalier de dernière minute, en souvenir d’une amourette de 1973. Longue nuit durant laquelle l’Ajax remporte la Coupe d’Europe en écrasant, au stade des quarts de finale, les allemands 4 à 0. Ces derniers n’y avaient pas vu une étreinte virile, mais une humiliation abjecte : « Les champions d’Allemagne n’ont même pas été accueillis à l’aéroport de Schipol à Amsterdam. Aucun comité d’accueil, ni de staff hollandais n’était présent. Ils ont dû dormir dans un hôtel minable » , écrit Dave Boham, journaliste hollandais. Paul Breitner, latéral allemand de l’époque, avait même été insulté de nazi par le public local. Cinq ans après, plongé dans un marasme collectif, 12ème de Bundesliga, Gerd Müller dépressif après l’annonce de sa retraite en fin de saison, les bavarois millésime 1978 rehaussent la tête en transformant un match de gala en une boucherie traditionnelle allemande. Bienvenue chez les attardés. Le coach du Bayern, Gyula Lorant, mort d’une crise cardiaque trois plus tard sur un banc en regardant jouer son équipe du PAOK Salonique, exhorte ses troupes à montrer leur pedigree. Au programme : tacles assassins, pressings, agressions physiques, intimidation, insultes, vitesse, débordements, centres, frappes lourdes. Score final : 8 à 0 ! Mention spéciale à l’homme du match : non pas Cruyff, cigarette et sourire aux lèvres, pour qui ce n’était qu’un au revoir, mais Karl-Heintz Rummenigge, côté Bayern, qui n’a jamais senti le besoin salutaire de ralentir le rythme. Impitoyable à la récupération, l’allemand s’est épris toute la rencontre d’un amour du contact physique. Un an plus tard, poursuivi par le fisc espagnol, Johan Cruyff ne partira finalement pas en retraite mais s’enfuira se refaire financièrement aux Etats-Unis. Poursuivis par leurs démons hollandais, « le Bayern et Rummenigge, membre de la direction du club, s’excuseront pour leur comportement inacceptable en 2006 » , explique Dave G. Boham. Grief oublié. 5 : Gary Neville Le jubilé de Neville ? Daniel Cohn Bendit y était, ou pas. Mai 2011, alors que Manchester United prépare sa finale de Ligue des Champions, Gary Neville fête son jubilé sous ses immuables couleurs rouges et noires, une dernière fois, lui qui n’a jamais été sensible au style économe et resserré de Stendhal. Manchester United affronte la Juventus de Turin en présence d’un parterre de stars et des Fergie Babes. Son frère Phil, David Beckham, Nicky Butt, Paul Scholes et Ryan Giggs sont là. Score final : 2-1 pour Turin. Mais tout le monde s’en branle. Gary a une toute autre morale. Celui que Ferguson considère comme « le meilleur arrière droit de sa génération » a fait passer le club, l’équipe, avant son cas personnel. Tourmenté par les blessures, il s’est assis sur ses derniers mois de contrat pour jouir de sa retraite et affirmer son engagement envers la protection de l’environnement. Gary et dame nature, une grande histoire d’amour. De diable rouge à Géant vert, il est avec Dale Vince – un hippie pionnier dans l’énergie verte – à la tête de Sustainability in sport : une entreprise de conseil destinée à accompagner les clubs sportifs dans leurs économies d’énergie. Le jubilé du co-directeur est le rite initiatique et fondateur de l’entreprise. Ce jour-là, 52 éoliennes alimentent le stade d’Old Trafford en électricité et garde à température l’eau chaude de la buvette. Une première dans le foot. Une seconde passion pour Gary Neville. L’année dernière, coin maison, il a investi 9 millions d’euros en 17 mois de procédures pour que sa résidence principale voit le jour. Particularité de l’ouvrage : la maison est semi-enterrée et alimentée à la fois en énergie géothermique, solaire et éolienne. A Bolton, où Gary s’est un peu emballé, le voisinage n’apprécie ni l’originalité du projet ni l’ambition démesurée de construire une éolienne à 40 m du sol. Un habitat qui pourtant produit autant qu’il ne consomme. Match nul, balle au centre.http://www.youtube.com/watch?v=jA1Yq30gVvw&feature=related6 : Dean Glover Un peu de people dans ce monde de brutes. Pour les ignorants, Dean Glover est un défenseur anglais des années 1980, plutôt élégant, à l’aise techniquement. Un parcours somme toute classique : Aston Villa, Middlesbrough, puis Port Vale, dans la banlieue de Stoke, transféré pour 230 000 euros. Il y passera dix merveilleuses années en tant que joueur et une comme manager. Pile poil pour un petit jubilé. En 1998, il convie ses amis pour une petite partie conviviale à l’anglaise. Le propriétaire de Port Vale n’est autre que le chanteur de soupe Robbie Williams, invité VIP, qui transforme m^me un pénalty. Mais ce dernier s’illustre surtout en seconde période quand lui vient l’envie d’insulter l’arbitre. Carton rouge en musique. « Robbie a joué pendant 75 minutes et a baissé son short pour montrer son cul tout le match. Il était ravi. C’est bien. Il permet d’augmenter le fréquentation du stade » , note un fan ! « Il s’est volontairement fait expulsé, pour attirer l’attention, comme d’habitude » , déclare Dean Glover, soucieux qu’un attrape-jouvencelle lui vole la vedette. Gosse, Robbie vivait près Hamil Road, le stade de Port Vale. Désormais, il y possède une loge privée. Car depuis février 2006, Robbie Williams est devenu un des actionnaires majoritaires du deuxième club de Stoke (derrière Stoke) qui évolue aujourd’hui en 4ème division. Grâce à Robbie, Port Vale a même été listé dans FIFA 2000. Il s’était engagé auprès d’EA Canda à écrire une chanson pour le jeu à condition que son club y soit répertorié dans la case « Championnat reste du monde » . Un joueur portant le nom de Robbie Williams a même été inventé dans une équipe secrète du jeu. Génial, non ?7 : Bernard Lama La morale à la française. Depuis qu’elles sont surpayées, certaines culottes courtes organisent leur jubilé en joignant l’utile à l’agréable. C’est à dire en reversant la recette du match à une association caritative. L’irlandais Quinn Niall et son voisin britannique Jamie Carragher ont été des pionniers en la matière. Un million et demi chacun, reversé à leurs associations respectives. En France, Bernard Lama a récemment redonné le ton en organisant son jubilé au Parc des Princes en faveur de son association Diambars qui, implantée au Sénégal et en Afrique du Sud, permet d’éduquer les jeunes via le football. Le 11 juin dernier, Samuel Eto’o, Zidane ou encore Raï se sont déplacés pour leur vieil ami. Trois matchs de 45 minutes, trois résultats nuls entrecoupés toute la soirée d’animations musicales, de défilés carnavalesques, de groupes de musique guyanais, antillais et de chants. Le folklore pour la bonne cause. Bon, ok, personne ne s’est déplacé. Seules les tribunes basses étaient ouvertes à la location. Pire : les virages Auteuil et Boulogne, à l’exception de quelques dizaines de supporters, sont restés vides toute la partie. Boycott présidentiel oblige. Une initiative que le moustachu portier David Seaman ne cautionne pas. En 2001, il joue son jubilé contre le FC Barcelone à Highbury. Une occasion en or d’empocher un chèque 700 000 euros signé par les 33 297 spectateurs présents. Et pas d’association qui tienne. Cette histoire n’a pas fait la une des tabloïds anglais, pourtant coutumière de ce genre d’abus. Seul le foot amateur so british s’est ému d’un tel cynisme. Par amour du beau geste.http://www.youtube.com/watch?v=D0uUhrVfY9Q8 : Diego Maradona Novembre 2001, la star suprême arrose son jubilé. Sans se soucier des récentes victimes du Wall Trade Center, la Bombonera de Buenos Aires rend un hommage inoubliable à Diego Maradona. À en croire les rumeurs, ses fameux apéritifs dinatoires et son penchant avéré pour la cocaïne, le monde du foot s’attend à une putain de soirée. Jubilé réussi et adopté. L’ambiance et l’émotion sont au rendez-vous. Les 55 000 personnes du stade sacré Boca Juniors se pâment d’un pibe de oro qui vient de perdre 20 kilos pour l’occasion. Il en reste quand même. Sous les yeux de son excellence Pelé et de nombreuses gloires du football, Diego porte pour la dernière fois le numéro 10 de Fédération argentine. En hommage au gordito, la « fédé » souhaite le retirer de la numérotation officielle et de toutes les sélections « ciel et blanc » . La Fifa refusera. Salope. Pour faire genre, l’Argentine bat les « Etoiles » , 6 buts à 3. Les trois buts de la sélection mondiale sont inscrits par le Croate Davor Suker, Eric Cantona et le facétieux gardien colombien René Higuita. Sur penalty ! Profitez de l’ambiance, c’est juste là en lien vidéo…http://www.youtube.com/watch?v=WPYyFReJY-89 : Michel Platini
 Les pères, les tontons, les morts, tous les anciens se souviennent parfaitement de ce 23 mai 1988. Date à laquelle le stade Marcel Picot de Nancy a été, l’espace d’une rencontre, le carrefour du football mondial. Maradona, Pelé et Platini sur la même pelouse. Un fait de jeu unique pour le jubilé du grand Michel « Platoche » , dit Platini. La fête commence la veille avec une soirée dénudée au Lido, où est convié le gratin du ballon rond : journalistes, entraîneurs, présidents, Tom Novembre et Julien Clerc, le roi Pelé y compris. En levé de rideau est organisé un premier match entre les amis du président de l’Uefa contre l’illustre Variétés Club de France. Le second oppose une sélection de Lorraine aux Girondins de Bordeaux. Le couché du soleil débouche sur l’affrontement tant attendu : l’équipe de France contre une sélection du « reste du monde » . Un essaim éclectique entraîné par Michel Hidalgo : Bossis, Madjer, Maradona, Mathaaus, Zico ! Voilà, c’est tout, pas grand à pondre sur ce jubilé. Aucun écho croustillant, pas de chronique sexuelle, de drogue ni de bastons. Mais en sondant les piliers de comptoirs et les vieux loups de mer, personne n’a oublié ce jubilé qui a marqué la fin d’une époque. Platini se devait d’être listé, en devoir de mémoire. Notons que le champion d’Europe 1984 sortira en fin de match, remplacé par Laurent, son fils. La voilà l’anecdote.http://www.wat.tv/video/video-jubile-platini-casting-l22m_2gp5j_.html10 : Philipe Lelard Bon dernier par souci de professionnalisation journalistique, le footballeur amateur est pourtant le seul à encore s’offrir de vrais jubilés conviviaux, pour le plaisir, l’authentique. La fin de carrière, le passage en vétéran, le poste ingrat d’éducateur qui se libère : autant d’étapes existentielles qui méritent d’êtres célébrées. Toutes les semaines, tous les dimanches, partout en France, un jubilé s’organise en parallèle d’un contrôle d’alcoolémie de la gendarmerie locale. Hommage donc à Philipe Lelard, originaire de Saint-Alban, qui a fêté cet été ses 20 ans au club de Grandrieu en Lozère. À ce jour, il est en est encore le vice-président. Une idée pas si saugrenue lancée par ses deux fils, Grégory et Phillipe. À la surprise générale, ce sont les anciens qui ont remporté la séance de tirs au but face à une sélection des jeunes pouces du club, formée à la pratique du football par Philipe lui-même. Le coup de sifflet final annonce le début de la troisième mi-temps. Un apéritif et de généreuses grillades ont été servis dans une chaude ambiance. Et que de souvenirs remémorés sous l’air des lampions. Surprise de fin de soirée : ses enfants lui ont remis un maillot de football de l’OM, floqué Lelardinho. Toutes les personnes invitées lui ont dédicacé, dans la joie et la bonne humeur. Big up Philipe. Et longue vie au jubilé !

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