Blanc, pas décidé
Laurent Blanc est sorti de ses gongs, jeudi, en conférence de presse : pour lui, pas de décision quant à son avenir. N’en déplaise aux journalistes.
« Vous (les médias) donnez beaucoup d’importance à cette décision, a indiqué le coach bordelais. L’amalgame qui a été fait, dans tous les sens, a été à mon avis non bénéfique aux Girondins. Quand vous n’avez pas pris de décision, vous ne pouvez pas annoncer que vous en avez pris une pour faire plaisir aux joueurs, ni à la presse ou à l’environnement du club, a-t-il poursuivi. Là aussi, c’est parce que je m’appelle untel… J’ai signé un contrat de deux ans, et je répète que je suis entraîneur à Bordeaux jusqu’en 2011. Je peux vous le dire en chinois ou en anglais (sic), je n’ai pas pris de décision et je ne suis pas pressé. »
Une situation qui le gonfle sévère, donc. « Je crois que ça ne nous a pas aidés (les différentes annonces faites à son sujet, ndlr), mais il faut faire avec. On focalise toujours sur la même personne : moi ! Mais j’ai les épaules assez larges, et j’assumerai comme je l’ai toujours fait dans ma vie, a regretté le « Président » . C’est bien pour vous, ça ne concerne pas les autres personnes qui donnent leur avis (Jean-Pierre Escalettes, Michel Platini notamment visés), mais moi ! Et je trouve que l’on parle beaucoup de moi, alors qu’il n’y a pas d’encouragement de ma part à faire cela. »
Mais avant de partir, le Cévenol a déclaré que « le classement de Bordeaux » en fin de saison, pourrait « avoir une influence » sur sa décision.
Laurent va donc partir…