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Beaugrard : « Chaque week-end de Coupe de France fait très mal »

Propos recueillis par Gaspart Manet
Beaugrard : «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>Chaque week-end de Coupe de France fait très mal<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

L’année dernière, Quevilly jouait la finale de la Coupe de France, contre Lyon (0-1). Oui, mais voilà, ça, c’était l’année dernière. Cette saison a pris un tout autre visage pour les Quevillais. Dernier de National, zéro victoire au compteur, l’euphorie de la Coupe Nationale semble bien loin pour le petit club normand. Grégory Beaugrard, en bon capitaine, revient, pour SoFoot, sur ce début de saison compliqué.

Comment expliques-tu ce début de saison plus que poussif ?Bah déjà, il y a eu beaucoup de changements à l’intersaison. Ensuite, nous, les anciens, on a eu un peu de mal à s’en remettre et on n’a pas su mettre les nouveaux dans le meilleur chemin. Et voilà, on se retrouve à mi-saison, avec toujours aucune victoire.

Penses-tu que le parcours exceptionnel en Coupe de France, l’année dernière, a pu être un élément perturbant pour préparer cette nouvelle saison ? Comme si vous étiez restés dans l’euphorie de votre super parcours ?Non, pas du tout. On était des joueurs assez expérimentés, avec la tête sur les épaules. Comme je te le disais, c’est surtout qu’il y a eu beaucoup de changements durant l’été, et les anciens, comme moi, on n’a pas su se remettre au niveau. Du coup, les nouveaux n’ont pas été dans les meilleures conditions, et voilà.

Il n’y a pas eu l’effet « on se voit trop beaux, après notre finale de Coupe de France » ?Non, non. On avait conscience que ça allait être difficile, même si on n’imaginait pas du tout se retrouver dans cette situation au mois de décembre. Mais en aucun cas la Coupe de France n’a une influence sur nous, les joueurs.

Mais d’un point de vue psychologique, ce n’est pas trop dur de passer du Stade de France au maintien en National ?La chose la plus dure, d’un point de vue psychologique, c’est de ne pas arriver à gagner et d’avoir le sentiment de perdre sur des petits détails qui nous font défaut. En plus, chaque semaine, c’est la même chose, donc ça, ouais, c’est vraiment dur psychologiquement. Après, le fait de jouer le maintien, on était au courant dès le début de saison, il n’y a pas de surprise là-dessus. Même si on ne pensait pas être décrochés après 16 journées.

Est-ce que les mauvais résultats engendrent une mauvaise ambiance dans le groupe ?Non, pas du tout. Malgré les mauvais résultats, il n’y a aucun conflit dans le groupe. Entre les joueurs, il y a une bonne ambiance. Bon, maintenant, il faut concrétiser ça avec des résultats, il suffit d’en faire un pour lancer la machine. Donc on garde cet espoir-là.

En tant que capitaine, est-ce que tu penses que c’est à toi de tirer le groupe vers le haut ?On peut toujours espérer en faire plus. Après il faut savoir rester soi-même, et moi je n’ai jamais eu le tempérament d’un gars qui harangue tout le monde. Donc voilà, je ne vais pas tout changer du jour au lendemain, sinon je ne serai plus moi-même. Après, en faire un peu plus, ouais, pourquoi pas.

Ce week-end, c’est la Coupe de France, compétition dont vous êtes déjà éliminés (défaite au 5e tour contre Évreux, 2-1). Qu’est-ce que ça fait de ne plus participer à cette compétition, alors que vous en avez joué la finale l’année dernière ?Chaque week-end de Coupe de France, ça fait très mal. Maintenant, il faut savoir se servir de ça pour être meilleur en championnat. Il faut voir le côté positif de la chose, ça nous fait plus de repos. Après, quand on est compétiteur, on a envie de gagner tous les matchs, et crois-moi que, quand on a été éliminés en Coupe de France, on a été vraiment très déçus.

C’est une souffrance de ne plus y participer ?Le mot souffrance, c’est quand même très fort. Mais c’est vrai que ça fait bizarre, surtout que l’année dernière, ce n’était pas la première fois que Quevilly allait loin en Coupe de France, donc on avait pris l’habitude de jouer tous les week-ends. Du coup, maintenant, on a quelques jours de repos en plus, on s’adapte.

Vos supporters, comment ils réagissent cette saison ? Est-ce qu’ils répondent toujours présents, après avoir connu l’euphorie de l’année dernière ?Bah déjà, même l’an dernier, il n’y avait pas grand monde au stade, lors des matchs de championnat. Les gens se sont beaucoup identifiés à notre équipe à travers notre parcours en Coupe de France. Le grand public ne doit d’ailleurs même pas savoir qu’on est dernier du championnat. Maintenant, nos fidèles supporters, ils viennent, ils essaient de nous encourager à leur manière, mais ouais, c’est aussi difficile pour eux.

Dès ce week-end, vous êtes déjà tournés sur le match face à Rouen ?Ouais, bien sûr. En plus, ce n’est pas un match comme les autres pour ceux de l’équipe, comme moi, qui sont originaires de la Normandie. Les deux stades sont séparés de deux-trois kilomètres à peine. C’est d’ailleurs peut-être le meilleur moyen de lancer, enfin, notre saison.

Le maintien, vous y croyez encore, tant que c’est faisable mathématiquement ?Ah bah, bien sûr ! On ne va pas lâcher mi-décembre, même s’il n’y a que très peu de gens qui croient en nous. Maintenant, comme je te disais, notre objectif c’est de remporter notre première victoire. Après avoir gagné un match, on pourra enfin se projeter. Mais il faut enfin remporter une victoire, ça fera du bien dans les têtes, et puis après, une fois que la tête va, tout va…

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Propos recueillis par Gaspart Manet

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