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  • Euro 2012- Quarts de finale
  • République tchèque/Portugal

Avantage Portugal ?

Antoine Mestres
Avantage Portugal ?

Les deux équipes qui s'affrontent lors de ce premier quart ont raté leur entrée dans l'Euro. L'une et l'autre, après la première journée, après deux défaites, n'en menaient pas large. Néanmoins, sans pointe efficace, elles ont finalement su renouveler leur propos pour se qualifier. Et aujourd'hui, l'une des deux ira en demies. Le Portugal, plus costaud, se pose en léger favori.

L’histoire est parfois drôlement faite. Exécutés 4-1 lors de la journée d’ouverture, les Tchèques accusent le coup le soir du vendredi inaugural de cet Euro. Les Russes, eux, se voient remettre le couvert, quatre ans après un Euro 2008 d’excellente facture. Une dizaine de jours plus tard, à peine l’Europe a-t-elle découvert Alan Dzagoev et revu le vrai Arshavin que la Russie est déjà rentrée chez elle. Sans qu’on comprenne trop pourquoi ou comment. Les Tchèques, à 0 point et -3 de différence de buts le premier soir, auraient, dans un autre groupe plus relevé, sûrement dû plier bagage. Mais non, le groupe A leur a proposé la Pologne et la Grèce. De quoi passer discretos sur deux petites victoires par un but d’écart. Ni vu, ni connu, sur une belle esbroufe, la République tchèque va donc tenter de regoûter aux demies en disposant d’abord du Portugal ce soir : les demies, là où sa génération dorée, tout en haut des charts, s’était arrêtée il y a huit ans, contre le génie grec ; et face au Portugal, contre lequel elle avait lancé son histoire en 1996.

Pour sa première compétition officielle, la nouvelle République tchèque du jeune Pavel Nedvěd et de ses compères Berger et Šmicer élimine alors les Portugais au stade des quarts et lance son histoire d’amour avec l’Euro sur un lob hors norme de Karel Poborský. Aujourd’hui, c’est un peu la fin de cette génération Nedvěd qui rencontre à nouveau l’équipe lusitanienne. Avec quelques-uns de ses plus brillants porte-paroles : Jaroslav Plašil, Tomáš Rosickỷ, Milan Baroš et Petr Čech. Marqueur du bout d’une époque pour le foot tchèque, cet Euro annonce également les prémices d’un renouvellement générationnel avec Václav Pilař, petite pile électrique naissante sur son côté gauche, reconverti en buteur lors du premier tour pour compenser les absences d’un Milan Baroš hors du coup, dont la carrière est loin, très loin derrière lui.

Docteur Ronaldo et Mister CR7
En 1996, la République tchèque était alors sortie du groupe de la mort (Allemagne, Italie, Russie) avec quatre points. Cette fois, ce sont les Portugais qui ont dû se coltiner ce fameux groupe. Mal embarqués après une défaite introductive contre l’Allemagne, les Lusitaniens sont passés tout près de se faire humilier par Bendtner et sa clique blonde. À trois minutes près, en fait. À la 87e minute, à 2-2, Villiers-Sur-Marne tremble. Le temps pour Varela de marquer, de voler la vedette à Ronaldo et d’offrir une victoire 3-2 dans le money time. Histoire de se relancer, juste avant de détruire le dernier espoir mathématique qu’il restait aux survivants du paquebot néerlandais, touché-coulé sans capitaine, sans âme. Cristiano Ronaldo, revenons-y. Un peu comme cette Suède capable de tout et de rien, qui vit et meurt avec son Zlatan, le Portugal attend beaucoup de son Cristiano, baromètre offensif d’une équipe sans attaquant de carrure internationale depuis perpète.

Lors des deux premiers matchs, Ronaldo a revêtu ses deux costumes favoris et révélé une fois de plus son côté bipolaire aux psychanalystes de l’Europe entière : son costume d’insupportable d’abord, joueur volontaire, mais agacé, qui craque sous la pression et boude. Qui tente beaucoup, en fait un poil trop et rate surtout. Puis, contre les Pays-Bas, son habit préféré, son déguisement de sauveur, son veston de héros. Il s’est réinventé, a marqué à deux reprises, retrouvé son modjo madrilène et qualifié les siens. Après des qualif’ inquiétantes, un barrage sans gloire et un départ très moyen, le Portugal et son leader connaissent enfin leur pic de forme. Et ce, au meilleur de moment de l’année…

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Antoine Mestres

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