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Arsenal, à l’expérience

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Arsenal, à l’expérience

Comme Lyon, Arsenal s'est fait peur, mais Arsenal sera là. Les Gunners sont allés s'imposer 2-1 sur la pelouse de l'Udinese, après avoir été menés 1-0, et se qualifient pour la C1. Szcesny a repoussé un pénalty de Di Natale, qui aurait permis à l'Udinese de doubler la mise.

Ils n’ont plus Fabregas. Ils n’ont plus Nasri. Mais il reste une chose aux joueurs d’Arsenal. L’orgueil. Sans leurs deux princes, les Gunners ont, pour une fois, fait parler leur expérience, celle qui leur a tant fait défaut dans le passé, et mettent une bonne claque à tous ceux qui les disaient morts et enterrés. Non, Arsenal n’est pas six pieds sous terre. Arsenal est bien en vie et sera, pour la quatorzième fois d’affilée, au rendez-vous du tirage au sort des phases de poule de la C1. Partis avec ce petit but d’avance glané à l’Emirates au match aller, les Londoniens ont été quasiment impeccables, et ont fait preuve d’un immense sang-froid en seconde période, après avoir concédé l’ouverture du score de l’Udinese. Les Gunners peuvent notamment remercier leur gardien, Szczesny, qui a stoppé un pénalty de Di Natale alors que le score était de 1-1. En évitant ce but, le portier polonais a non seulement évité une dernière demi-heure de grande souffrance à ses coéquipiers, mais a aussi tué psychologiquement ses adversaires. L’Udinese peut en effet avoir des regrets. Jusqu’à la mi-temps, le scénario était parfait. Puis les hommes de Guidolin ont vécu une succession d’événements défavorables, qui leur ont taillé les jambes. Le rêve n’était pas si loin. Il a même été tutoyé. C’est finalement Arsenal qui joue au voleur de songes. Un voleur fier.

Toto poteau, Toto héros

Tonton Arsène est bien là. L’UEFA a levé la suspension, et l’entraîneur français est présent sur le banc, même s’il a l’air de faire la gueule. Pourtant, sur les premières minutes, il n’y a pas de quoi. Son équipe démarre le match avec de belles intentions : Gervinho tente une première incursion après moins d’une minute, puis c’est Walcott, d’une puissante frappe, qui chauffe les gants d’Handanovic. Pas mal. Mais pas suffisant pour faire peur aux Frioulans, qui répliquent par un pétard aux 30 mètres de Badu. Szczesny capte. A la 8ème minute, le stadio Friuli s’enflamme. Di Natale, bien servi dans la surface, frappe en pivot et trompe le portier des Gunners. Bon, il est hors-jeu d’un mètre. Il va falloir attendre un peu pour exulter.

Lors de cette première demi-heure, c’est clairement Arsenal qui tient le pied sur le ballon. Les joueurs de Wenger semblent moins timorés qu’au match aller, la présence de Van Persie aidant Gervinho à avoir plus d’espace. Mais les locaux, après avoir fait le dos rond, sortent leurs épines. Armero, après un cafouillage dans la surface, se créé une première grosse occasion. Puis une deuxième, cette fois-ci par le capitaine : Isla déborde, centre fort, Di Natale reprend. Poteau. Les Frioulans ne sont pas vernis. Leur gardien, en revanche, l’est. Après un festival de Gervinho, Walcott se retrouve seul au point de pénalty, mais Handanovic détourne son tir, puis celui de Van Persie. On n’arrête pas six pénaltys en une saison pour rien. But raté, but encaissé. Cinq minutes plus tard, Pinzi sert une douceur de balle piquée à Di Natale : Toto met toutes ses forces dans sa tête pour lober Szczesny. Cette fois-ci, ni poteau, ni barre. L’Udinese remet les compteurs à zéro. Hormis une dernière tentative d’Armero, il ne se passera plus rien avant la pause. 1-0. Egalité parfaite sur les deux tours.

Van Persie et Szczesny en serial killers

La seconde période débute comme la première : avec Arsenal à l’attaque. Wenger fait rentrer Rosicky pour donner un peu plus de consistance à son milieu. Résultat : Arsenal joue plus haut et se créé une première occasion suite à un coup-franc bien botté par Van Persie. Puis Walcott tente d’enrouler une frappe de loin. N’est pas David Villa qui veut. Mais on sent qu’Arsenal est mieux. Beaucoup mieux même. Et cela se confirme après 9 minutes. Gervinho, comme en première période, dépose son défenseur sur l’aile gauche, mais cette fois-ci, l’ancien Lillois a la bonne idée d’offrir son caviar à Van Persie et non à Walcott. A trois mètres, l’attaquant néerlandais débloque son compteur et égalise. 1-1. Un but qui change tout. Car désormais, l’Udinese doit gagner 3-1. Insurmontable ?

Peut-être pas. Deux minutes plus tard, sur un corner, Vermaelen vient placer une petite mimine, qui a l’air plus involontaire qu’autre chose. Le cinquième arbitre, qui, pour une fois, sert à quelque chose, indique la chose à l’arbitre « en chef » , qui indique le point de pénalty. On joue à peine l’heure de jeu. Di Natale peut tout rouvrir. Mais comme lors du quart de finale de l’Euro 2008 face à l’Espagne, Toto se loupe. Ou plutôt, Szczesny sort une parade de très grande classe et sauve le score. A ce moment, le stadio Friuli l’a bien compris : l’Udinese vient de faire hara-kiri. Que disait-on en première période ? But raté, but encaissé. Quelques instants plus tard, alors que les Frioulans ont le moral dans les chaussettes, Walcott part à la limite du hors-jeu, s’échappe, et vient tromper le portier slovène. 2-1. La messe est dite. Il reste plus de 20 minutes mais l’affaire est close. Di Natale a bien une dernière occasion, mais le cœur n’y est plus. La généreuse Udinese se contentera de l’Europa League. Peut-être sa vraie place, après tout. Arsenal entrevoit pour sa part un premier rayon de soleil. C’est probablement ce soir, d’ailleurs, que leur saison a véritablement commencé.

Eric Maggiori

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