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Aly Cissokho : « On n’a pas de grande crainte face au PSG »

Propos recueillis par Robin Delorme, à Madrid
Aly Cissokho : «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>On n&rsquo;a pas de grande crainte face au PSG<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

Forfait de dernière minute pour la réception du PSG, Aly Cissokho a pris le temps de prendre son téléphone entre deux séances de soin. Déçu mais pas abattu, il compte se remettre au boulot en espérant être de la partie au retour.

Tu es forfait pour ce huitième aller de la Ligue des champions. Quelle est la raison de ton absence ?Lors du dernier match à Vigo ce samedi, je me suis tordu la cheville et ça m’a touché le péroné. J’ai essayé de me tester à l’entraînement tout à l’heure (lundi soir, ndlr), mais il y a toujours une grosse douleur qui fait que je ne peux pas tenir ma place face au PSG…
Pour en revenir au match du week-end dernier face à Vigo, cette victoire à l’arrachée n’est-elle pas la meilleure des préparations avant un gros match comme celui qui vous attend face à Paris ?On s’attendait à un match pas évident à Vigo. On a bien géré et on a eu cette chance de marquer dans les dernières secondes par Valdez. Cette victoire permet à l’équipe de rester dans une bonne dynamique, puisqu’elle nous permet de remonter à la cinquième place et de revenir à trois points du quatrième, Málaga. L’équipe est bien, confiante. Bien entendu, tout le monde s’attend à un match difficile. Mais on n’a pas de grande crainte non plus par rapport à Paris. On connaît leurs individualités avec des joueurs comme Ibra ou Lucas qui peuvent faire la différence à n’importe quel moment.
Toujours au niveau de la préparation, vous venez d’enchaîner trois fois le Real Madrid, puis le Barça, deux équipes un cran au-dessus de Paris. Apparemment, vous devriez être en jambe…D’une part, le Barça est un cran au-dessus de presque toutes les équipes au monde. D’autre part, au Real Madrid, leurs individualités sont également un cran au-dessus de celles du PSG. Des joueurs comme Ronaldo, Özil ou Benzema font vraiment partie du haut du panier mondial.
Tu disais que vous ne craignez pas ce PSG. Ce sentiment est-il dû au léger manque de considération de certains lors du tirage au sort des huitièmes de finale ?Tous les commentaires que j’ai pu entendre autour du PSG lors du tirage au sort étaient un peu suffisants, comme quoi « Paris avait un très bon tirage » , « que Valence ne serait pas un gros obstacle » … Je pense que ces gens-là se trompent : on a vraiment une bonne équipe, qui joue bien au ballon, avec une bonne circulation de balle. Nos joueurs sud-américains apportent beaucoup de technique et de fluidité au milieu de terrain, et nous avons aussi notre Ibra avec Soldado.
Défensivement, en revanche, vous encaissez beaucoup de buts cette année à Mestalla (Valence est la pire défense de Liga à domicile avec 21 buts encaissés, ndlr). Ce qui pourrait être rédhibitoire ce mardi…
On encaisse beaucoup de buts parce que l’on a un jeu très porté vers l’avant, et donc beaucoup de prises de risque. On essaye à chaque fois de repartir au sol, de notre gardien. Et effectivement, quelques fois, ces prises de risque et cette volonté de toujours jouer nous font défaut. Mais je pense que depuis le 5-0 du Real, on a modifié cela avec un peu plus d’adaptation par rapport à l’adversaire.
Ce changement fait-il partie des évolutions apportées par votre nouvel entraîneur, Valverde ? Qu’a-t-il apporté de nouveau ?Il a peut-être une expérience qui manquait à Pellegrino pour gérer une grosse équipe et les égos qui peuvent se trouver au sein du vestiaire. Il a su bien échanger avec les cadres et l’ensemble du vestiaire pour tout remettre à plat. La nouvelle dynamique est partie de là, avant de se voir dans notre jeu où le pressing est désormais plus important, où nous avons plus la possession. Rien qu’avec les résultats, tu peux voir la différence : avant son arrivée, on était mal dans le jeu et au classement, alors que maintenant on fait de belles prestations au point de pouvoir dominer des équipes comme le Barça.
Personnellement, Valverde t’a mis sur le banc de touche lors de son arrivée. Actuellement, tu es redevenu titulaire…J’ai eu des débuts difficiles lors de la venue du nouvel entraîneur. Ce sont des choses qui me sont déjà arrivées, pas forcément à Lyon, mais lorsque j’étais plus jeune. C’est une période qui m’a fait réfléchir, où il faut te dire qu’il n’y a pas de titulaire, pas de remplaçant, tous les jours il faut cravacher à l’entraînement et montrer que l’on postule pour revenir dans le onze.
À part ça, le rein de Dani Alves se porte bien ?(Rires) On m’en a beaucoup parlé de cette action. Mais plus sérieusement, c’était un gros match et le coach m’avait donné sa confiance, j’étais donc attendu. Dani Alves reste quand même une référence, et arriver à le déstabiliser, c’est toujours gratifiant.

JO : l’important n’est ni de gagner ni de participer

Propos recueillis par Robin Delorme, à Madrid

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