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Alors, qui sont les favoris de cette Europa League?

Par Eric Maggiori
Alors, qui sont les favoris de cette Europa League?

Ce soir se disputent les huitièmes de finale retour de l'Europa League. Seize équipes encore en compétition. Ce soir, elles ne seront plus que huit. Alors, quels sont donc les pourcentages de réussite de chaque équipe ?

Ils peuvent aller au bout

L’Europa League est une compétition qu’il faut jouer à fond si l’on veut avoir une chance de la remporter. Les derniers vainqueurs de la compétition, l’Atlético Madrid et le FC Porto, ont d’ailleurs toujours aligné leur meilleur onze (à partir du deuxième tour, évidemment). En cela, Tottenham fait figure de favori, surtout après la démonstration face à l’Inter (3-0). Les coéquipiers de Gareth Bale ont eu beaucoup de mal au premier tour (deuxième de leur poule derrière la Lazio), mais ils semblent désormais lancés à 200 à l’heure. En même temps, sur le banc, il y a un certain André Villas-Boas, qui connaît mieux que quiconque cette compétition, pour l’avoir remporté en 2011 avec Porto. Un véritable épouvantail pour ses futurs adversaires.

Derrière, l’autre favori, c’est Benfica. Certes, la qualification des Lisboètes n’est pas encore en poche. Au match aller, ils ont d’ailleurs eu du mal face à une valeureuse équipe bordelaise. Mais on a l’impression que Benfica est loin d’avoir joué le coup à fond, quasiment à 50% de ses possibilités. Il faut rappeler que Benfica a disputé la phase de poules de la C1, et que le club de Jorge Jesus est passé à un millimètre de la qualification (l’occasion de Maxi Pereira à la 95e minute du match contre le Barça est encore dans toutes les têtes). Leader du championnat portugais, invaincu cette saison en Liga Sagres, Benfica se voit bien réaliser un triplé Coupe-C3-Championnat. Ouais, comme Porto en 2011, tiens.

Ils vont faire chier tous leurs adversaires

Après les favoris, les outsiders. Et ils sont nombreux. Déjà, les deux Russes. L’Anzhi de Samuel Eto’o, et le Rubin Kazan… de Yann M’Vila. Deux équipes hyper chiantes à jouer, et qui ont aussi à cœur de faire grimper l’indice UEFA de la Russie. Les deux clubs ont néanmoins été tenus en échec lors du huitième de finale aller, mais s’ils passent, ceux qui les retrouveront en quarts vont devoir sacrément préparer leur coup. Car l’Anzhi, avec son trio Willian-Eto’o-Traoré, n’est pas là pour rigoler. Fils a gagné trois fois la C1, mais jamais la C3… Attention aussi à Newcastle. L’avant-dernier représentant français en Europa League va devoir réaliser un petit exploit contre l’Anzhi (surtout ne pas prendre de but !), mais s’il parvient, cela lui donnera une bonne dose d’énergie pour la suite de la compétition. Largement distancé en championnat, gagner l’Europa League demeure le dernier moyen pour les Magpies d’être européens la saison prochaine. Alors autant y aller à fond.

On va également suivre avec attention le parcours de la Lazio. À la peine en Serie A depuis quelques semaines, les Romains se transforment sur la scène européenne. Ils sont d’ailleurs presque déjà en quarts, après leur victoire 2-0 sur la pelouse de Stuttgart. Pas impossible que le coach, Petković, ne mise tout sur l’Europa League et la Coupe d’Italie, puisque son équipe a l’air bien plus à l’aise sur les matchs à élimination directe qu’en championnat. À ce petit jeu, le FC Bâle et Fenerbahçe risquent aussi d’être redoutables. Les Turcs rêveraient de remporter un trophée sur la scène international pour redorer leur image après les récents évènements et ceux des dernières saisons. Or, avec des joueurs d’expérience comme Dirk Kuyt, Moussa Sow ou Miloš Krasić, tout est envisageable. Et Bâle ? Bah, Bale trace sa route. Huitième de finaliste de la C1 l’an passé, l’équipe d’Alexander Frei est sur le point de se payer le Zénith, après avoir fait tomber le redoutable Dnipro Dnipropetrovsk. Et après tout, on en rêve tous, de voir Bale contre Bâle.

Si ça passe les huitièmes, ça va se faire sortir en quarts, peinard

Oui, aussi étonnant que cela puisse paraître, on met Chelsea dans cette catégorie-là. Pourquoi donc ? Pas à cause du potentiel de l’équipe. Loin de là. Si l’on ne prenait en compte que ce critère-là, Chelsea, vainqueur de la C1 l’an dernier la saison dernière, serait le favori numéro 1. Non. Le problème, c’est que Chelsea s’en cogne royalement de cette Europa League. Au contraire, on dirait même que c’est un boulet pour les Blues. Chelsea est actuellement à la lutte avec Tottenham et Arsenal en Premier League. Trois clubs, et deux places disponibles en Ligue des champions. L’objectif premier, c’est la qualification en C1. La C3, c’est trop d’énergie perdue, pour « pas grand-chose » . Si Chelsea inverse la tendance ce soir face au Steaua, on est prêt à parier qu’ils se feront sortir au prochain tour. D’ailleurs, même si c’est le Steaua Bucarest qui passe, les Roumains aussi se feront sortir au prochain tour. La victoire contre l’Ajax au tour précédent a été une sacrée satisfaction, mais l’actuel leader du championnat roumain ne semble pas avoir les armes pour lutter face à des grosses équipes qui ont vraiment les crocs.

Idem pour Bordeaux. On aime bien les Bordelais, pas de soucis. L’Europa League est d’ailleurs l’un des deux derniers enjeux de leur saison, puisqu’ils sont éliminés de la Coupe de la Ligue, et largués en Ligue 1. Mais l’effectif reste trop léger, même si Gillot est bien décidé à jouer avec ses titulaires en Europa League. On espère se tromper, mais Bordeaux sautera au mieux en quarts. S’ils réussissent déjà à bouger Benfica, ce qui est peu probable. Enfin, le dernier représentant espagnol, Levante, va déjà devoir aller se farcir le Rubin Kazan en Russie ce soir. A priori, ils n’en ressortiront pas indemnes. S’ils y parviennent, ils sortiront contre Tottenham en quarts. Ouais, ça sonne bien : « Les Spurs soufflent plus vite que Levante. »

C’est déjà un miracle s’ils passent les huitièmes

Eux, malheureusement, ont déjà quasiment dit adieu à la compétition. Bon, certes, depuis mardi soir, toute notion de remontée a été remise en question. Mais tout le monde n’a pas Messi dans son équipe. Voilà pourquoi les situations semblent fortement compromises, voire désespérées pour le Viktoria Plzeň, Stuttgart, l’Inter et le Zénith. Les Tchèques et les Allemands ont été battus à domicile lors du mach aller (1-0 et 2-0). Pour se qualifier, il va donc falloir aller gagner à l’extérieur. Coïncidence : les deux clubs iront toutefois jouer dans des stades vides, puisque les publics de Fenerbahçe et de la Lazio sont tous deux suspendus. Ce qui n’enlève rien au fait qu’on les voit mal aller renverser la vapeur en terre hostile. Surtout après leurs prestations du match aller (et pourtant, Plzeň avait été si séduisant face à Naples).

Les situations sont également très compliquées pour l’Inter et le Zénith. Les Nerazzurri ont été terrassés par Tottenham au match aller, à White Hart Lane (3-0). Il faudrait donc, pour se qualifier, s’imposer par quatre buts d’écart (et surtout ne pas encaisser de but). Or, vu l’état de forme actuel de l’Inter, battue ce week-end à domicile par Bologne, et celui de Tottenham (battu par Liverpool, certes, mais pas le même genre de dynamique), on voit mal comment un tel cataclysme pourrait se produire. Les seuls petits espoirs de remontée sont sur les épaules du Zénith. Battus 2-0 à l’aller à Bâle, avec deux buts inscrits dans les dix dernières minutes, les Russes sont en sale posture, mais vont pouvoir compter sur le soutien de leur public pour tenter de réécrire l’histoire. Il faut s’imposer par trois buts d’écart. Compliqué, certes, mais en sortant un gros match, l’équipe de Spalletti est capable de le faire. Même si, on le répète, on a vraiment envie de voir Bale contre Bâle.

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