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10 raisons de choisir Carragher

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10 raisons de choisir Carragher

A l'image de son club, Jamie Carragher rate sa saison. Dépassé, parfois, mais titulaire, toujours. Né à Bootle, incarnation des valeurs du club, il est aussi loin d'être con. Et ça fait du bien...

Pour clamer leur amour à Jamie Carragher, les supporters des Reds entonnent un chant qui énumère une équipe dont tous les joueurs portent son nom. Entre franc-parler et refus de la langue de bois, voici 10 raisons d’en faire le pivot de votre équipe :
1- Gamin, il est convoqué par les entraîneurs pour calmer ses ardeurs pro-Everton. Supporter des Blues depuis sa naissance, comme toute sa famille, il avait la fâcheuse habitude d’exprimer sa joie lors des victoires d’Everton dans le bus des équipes de jeunes de Liverpool. Politiquement pas correct.
2- Il compte sur ses potes d’Everton pour le tenir au courant des ragots d’Anfield via des textos qui l’avertissent des crises dans son propre club ! « C’est un comportement typique des supporters d’Everton qui s’intéressent plus à ce qui se passe à Liverpool que dans leur propre club » . Si tu veux savoir ce qui se passe chez les Reds, demande donc aux Blues.
3- La renaissance de Liverpool, c’est Houllier bien avant Benitez. Descriptif en forme d’hommage : « Houllier parlait le même langage du football que moi. Il le faisait juste avec un accent différent. Les critiques le désignaient comme un étranger, mais pour moi, il est le meilleur manager anglais avec qui j’ai travaillé » .
4- Le départ d’Owen au Real Madrid n’était pas une trahison… Euro 2004 au Portugal, dans une chambre d’hôtel de la sélection anglaise. Un inconnu nommé Benitez rencontre pour la première fois les trois joueurs emblématiques du club dont il va prendre les rênes, à savoir Gerrard, Owen, Carragher. « Il m’a fait assez bonne impression, mais je n’étais pas complètement convaincu par son discours. MO (Owen) non plus. Je n’avais pas la même situation contractuelle, pas les mêmes contacts et pas le même talent. Je comprends qu’il ait décidé de partir » .
5- Il n’hésite pas à dire qu’un joueur nul est nul. Pas tendre avec certains recrutements d’Houllier : El-Hadji Diouf ? « Je n’avais jamais rencontré un type qui n’en avait rien à faire à ce point de perdre ou de gagner. Après une défaite en Cup contre Portsmouth, il est sorti du parking avec sa décapotable, musique à fond, tout sourire… Il n’aurait pas fait mieux si nous avions gagné la finale » . Salif Diao, autre Sénégalais acheté par Houllier ? « Si Diouf a été une déception, Diao était une catastrophe » . Un jour où celui-ci lui avoua qu’il était en contact avec Everton pour un éventuel transfert et s’inquiétait de ce qu’en penseraient les supporters des Reds, il lui conseille au contraire d’y aller franco : « Vas y mon gars. Si tu vas à Everton, nos supporters t’en seront reconnaissants et te souhaiteront les plus grands succès. Ce serait une erreur de ne pas y aller. Malheureusement, mes conseils avisés n’ont pas suffi. Le transfert magique n’eut jamais lieu » .
6- Il préfère son club à l’équipe d’Angleterre. En quart de finale de la coupe du Monde 2006, Carragher rate un penalty et l’Angleterre se fait sortir par le Portugal. Effondré, il avoue pourtant qu’ « heureusement, ce n’est que l’Angleterre… Représenter son pays est pour beaucoup de joueurs l’honneur ultime. Pas pour moi » . Avec Carra, c’est Liverpool d’abord. D’ailleurs il ne tarde pas ensuite à mettre un terme à sa carrière internationale. Marre d’être le deuxième ou troisième choix. Même Capello ne l’a pas fait revenir sur sa décision.
7- Il ne s’est rien passé à la mi-temps à Istanbul en 2005. C’est lui qui le dit. Pas de place pour la légende. Non Gerrard n’a pas pris la parole. C’était plutôt le silence. Une réorganisation tactique de Benitez – c’était le minimum – pas de grands discours. Juste éviter d’en prendre encore 3 en seconde période. Retourner sur le terrain et se battre pour sauver ce qui pouvait l’être, l’honneur. Le reste, par contre, n’est que légende.
8- Son père était le Bodyguard de Victoria Beckham. Le clan Carragher, c’est quelque chose. Les deux frères, le papa et l’oncle sont des fêtards, toujours sur les bons coups. Pendant l’Euro portugais de 2004, le pater avait même trouvé un job bénévole sympa auprès de la plus connue des Spice Girls qui s’était prise de sympathie pour lui. Ca lui a permis de faire de sacrées parties de shopping à Lisbonne.
9- Parce qu’il ne sera jamais remplaçant chez les Reds. Carragher admire Nicky Butt. « Butt a préféré partir à Newcastle, que de rester au chaud toute sa carrière à Manchester United, gagner des titres et de l’argent tranquille, mais sans être titulaire. J’ai de l’admiration pour cela… Moi, je suis préparé pour jouer tous les week-end. C’est ma routine et je l’aime. Si je sens que je n’ai plus niveau pour être titulaire à Liverpool, je partirais pour jouer ailleurs. Parce que c’est ma vie, ma routine » .
10- Parce que rater la Champion’s League l’année prochaine, ne sera pas une catastrophe. « Je ne vois pas pourquoi notre non qualification empêcherait de grands joueurs de venir chez nous. La force d’attraction de ce club est bien plus forte qu’une qualification ou non » . Pour lui en tout cas.

Si après tout ça, on vous dit qu’il se verrait bien manager de Liverpool un jour…

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