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Stefan Kießling, envers et contre tout

Par Ali Farhat
Stefan Kießling, envers et contre tout

Beaucoup s’attendaient à une lutte de haute volée cette saison en Bundesliga entre le Bayern Munich et le Borussia Dortmund. Les Bavarois ont maté le championnat, tandis que le BVB brille plus en Europe qu’en Allemagne. Du coup, un club s’est tapé l’incruste : le Bayer Leverkusen. Et il le doit en grande partie à son buteur, Stefan Kießling, plus revanchard que jamais.

À la question: « Qui est le joueur allemand le plus prolifique en Bundesliga sur l’année 2012 ? » , nombreux sont ceux qui feraient l’erreur. Il ne s’agit ni de Mario « machine à buts » Gómez (12 buts), ni Marco Reus (14 buts), le meilleur joueur du dernier exercice. Non, il s’agit d’un joueur dont personne (ou presque) n’attendait plus rien : Stefan Kießling. Grâce à ses 10 buts en 16 rencontres depuis le début de la saison 12/13, le Werkself (onze de l’usine [Bayer], ndlr) est revenu à une place qu’il connaît bien, celle du dauphin, faisant ainsi la nique au Borussia Dortmund et à Schalke 04.

La cheville qui brise l’élan

Pourtant, plus personne ne croyait vraiment en ce grand échalas d’1m91 et qui ne pèse que 78kg sur la balance. Qu’elle semble loin, sa dernière grosse saison : 21 buts, 7 passes dé, le tout en 33 matchs. C’était en 09/10. À l’époque, le tandem de feu qu’il compose avec Eren Derdiyok permet au club de la banlieue de Cologne de regarder la Bundesliga de haut, de rester invaincu jusqu’en mars. Seulement voilà, quand Kießling reste muet, Leverkusen partage les points et finit par s’incliner sur la pelouse de Nuremberg à la 25e journée. À partir de là, c’est la débandade, et le club ne connaîtra même pas le tour préliminaire de Ligue des champions. L’année suivante, le natif de Lichtenfels (Bavière), se fait péter la cheville lors d’un match contre son ancien employeur, le 1.FC Nuremberg. Il ne reviendra que fin 2010, pour aider son Bayer à conserver sa fameuse deuxième place, celle de leader étant trustée par un Borussia Dortmund qui réussira tout ce qu’il entreprendra et finira par renouer avec le succès neuf ans après son dernier Meisterschale.

Aimé de ses entraîneurs, ignoré par Joachim Löw

Mais ce qui est bien avec Kießling, c’est qu’il n’abandonne jamais. Ses différents entraîneurs, de Jupp Heynckes au tandem Hyppiä/Lewandowski en passant par Robin Dutt, l’ont bien compris. Ce n’est pas pour rien qu’il a survécu à des types comme Derdiyok, Helmes et Gekas. Stefan est un bosseur, un mec qui ne se plaint jamais. Un mec qui a d’énormes qualités techniques, aussi agile qu’adroit dans les airs. Un mec qui, cette saison, a planté 10 pions en 16 rencontres de championnat. Des buts qui permettent aux mecs du Rhin d’être pour le moment deuxièmes, avec trois points d’avance sur la Ruhr. Ce n’est pas pour autant que Joachim Löw l’appelle en équipe nationale. Le sélectionneur de la Mannschaft semble l’ignorer (tout comme son coéquipier et capitaine Gonzalo Castro, d’ailleurs). C’est simple, même quand Mario Gómez est à l’infirmerie, « Jögi » préfère n’appeler qu’un seul attaquant de pointe, Miroslav Klose en l’occurrence. Résultat, Kießling ne compte que six capes, et il faut remonter à 2010 (et au match pour la troisième place face à l’Uruguay lors du Mondial sud-africain) pour le voir fouler une pelouse vêtu du maillot frappé de l’Aigle. En dépit de son début de championnat chaud bouillant, le longiligne attaquant n’existe pas aux yeux de Löw. L’explication est probablement tout bête : Stefan Kießling est peut-être the wrong man on the wrong place : la deuxième.

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Par Ali Farhat

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